Jouer comporte des risques et la meilleure des préventions est de comprendre d’une part les causes qui peuvent y conduire, d’autre part, quel phénomène physiologique se met en route à ce moment là, expliquant l’extrême difficulté pour s’en sortir. Un comportement addictif se traduit par un besoin impérieux de jouer. C’est le : « Je dois jouer coûte que coûte, pue importe ce qui se passe autour de moi et les conséquences ». Autre facette, l’addiction compulsive : il s’agit alors d’une personne qui peut jouer rarement, mais qui, quand elle commence, ne peut s’arrêter. Qu’elles sont les causes qui peuvent conduire à l’addiction ? On répertorie quatre plus particulièrement susceptibles de concerner le joueur de poker :
– l’ennui
– le souhait d’augmenter ses performances
– des problèmes relationnels
– des difficultés dans la vie familiale
Toute sensation de plaisir est en lien avec la libération d’endorphines dans le sang et, si le jeu est une activité qui vient stimuler les centres du plaisir au niveau du cerveau, le joueur va avoir envie de renouveler cette sensation, de retrouver ce sentiment de satisfaction. Au poker, entre le coté grisant de la croyance que l’on peut gagner beaucoup d’argent facilement, la pensée : « je suis amateur et e désire être connu » ou : je veux être classé alors je vais miser gros », au fil des parties le joueur peut être amené à n’avoir plus comme objectif que cette recherche de satisfaction, et les cartes deviennent une obsession. Si notre vie est équilibrée, si nous avons d’autres sources de plaisir le besoin de vivre, le plaisir dans le poker restera dans des proportions saines. Par contre, su deux des causes cités plus haut se trouvent réunies de façon durable, la tentation de consacrer par exemple de plus en plus de temps à son activité favorite, seul moment où on éprouve de la satisfaction et du plaisir, va être grande.