La relocalisation : entrevue inattendue d’un nouvel ordre économique mondial?

En quête du moindre profit financier, les entreprises nationales Françaises ont commencé depuis environ 10 ans à déménager à l’extérieur, dans des pays ou la main-d’oeuvre est moins chère, tels que les pays d’Europe Orientale et surtout, la Chine, c’est la délocalisation.

Délocalisation? Maudits demeureront ceux qui daigneront vanter ce sport économique national et international auprès de ses infirmes victimes moralement!

Effectivement, c’est la délocalisation qui a provoqué la violente colère de nos injustement licenciés Français d’usines sous-traitantes, si avides du profit superficiellement nécessaire, mal-traitant moralement ses ouvriers, en fermant, donc en les confrontant avec impure désinvolture à la dure porte du chômage!

L’interdépendance main-d’oeuvre bon marché/entreprise délocalisatrice demeurait dès lors inébranlable, jusqu’à ce qu’on envisage récemment une main-d’oeuvre peu efficace, et point profitable, trop tardivement…à l’image d’une entreprise Française, ayant délocalisé en Roumanie, et qui s’est rendue compte que la main-d’oeuvre en question s’était révélee d’une rare inefficience et donc d’une capacité de marge de profit inexistente…Que faire donc? Pérenniser ce lien économique avec une main-d’oeuvre forçant fortement au dépôt de bilan?

Hors de question!

Revenir en France, tenter de racheter la « confiance » du marché économique hexagonal, tel est le principal but des entreprises actuelles mais aussi futures qui seront confrontées au dur mur d’une main-d’oeuvre guère bénéfique et âprement déficitaire.

Mais même en considérant que ces entreprises pourraient incontestablement délocalisé dans des pays en fort développement économique comme l’a clairement entendu Michel Cohen dernièrement dans Capital, serait-ce anecdotique ce phénomène de relocalisation?

Et si la main-d’oeuvre étrangère venait à réaliser son pouvoir économique par rapport aux multi et transnationales en s’axant sur une idéologie commune selon laquelle elle refuserait son exploitation économique bon marché, quitte à passer à côté d’un salaire, d’une vraie vie, de par une union Tiers-Monderiste qui serait une force de crédibilié incontestable?

En concevant une telle situation économique, la mondialisation muerait : on assisterait non plus à un impérialisme économique mondial de la part des pays de la Triade, mais on observerait une remarquable et tout d’abord minime réinsertion des pays les plus pauvres de la planète dans le commerce mondial, à l’image des pays de  l’Afrique Subsaharienne qui représentent à eux seuls 32 des pays faisant partie de l’ordre des pays les plus pauvres de la planète, les PMA ( pays les moins avancés)

La suprématie prolétarienne planétaire verrait enfin le jour en réalisant son indispensabilité économique vis-à-vis des pays les plus riches, qui seraient forcés de s’axer sur une politique économique étatique au lieu de forcer leur empirisme économique voire idéologique à l’échelle mondiale, ce qui engendrerait indéniablemet un frappant rééquilibre économique mondiale qui comblerait inaliénablement le fossé international causé par les effets d’une mondialisation que je nommerais « Triadisation économique mondiale ».

Utopie d’une système économique trop pieux, ou future réaliste qu’il convient au moins d’envisager, dans une possible urgence?