Une réduction d’impôt sur l’isolation est possible sous certaines conditions, sous la forme d’un crédit d’impôt. Le taux du crédit d’impôt sur l’isolation est compris entre 15 et 23 %. Ce plafond est valable pendant une période consécutive de cinq ans. Il est donc possible d’obtenir une réduction d’impôt à plusieurs reprises, si le particulier attend la période de cinq ans révolue pour reformuler une demande. Il existe, entre autres, trois conditions essentielles pour en bénéficier : le matériel doit être acheté et installé par le même professionnel ; la capacité d’isolation doit être suffisamment performante et il doit s’agir d’une résidence principale. Cette dernière peut être neuve ou ancienne. Il faut savoir que si l’isolation concerne les murs ou les combles, la réduction d’impôts sur l’isolation concernera alors le coût de l’achat du matériel et celui de la main d’œuvre employée pour l’installation.
La norme d’isolation thermique varie selon le type d’équipement envisagé. Il existe la norme d’isolation thermique dite « BBC » : Bâtiment à Basse Consommation. Elle a été instituée par le Grenelle de l’Environnement. Quant aux matériaux isolants, il en existe plusieurs : les isolants minéraux tels que la laine de verre, de roche, et l’argile ; les isolants naturels tels que la fibre de bois ou de lin, le liège, la laine de mouton ou de coton, les plumes de canard ; les isolants synthétiques tels que le polystyrène ou la mousse phénolique ; et les isolants dernière génération tels que les aérogels, le bloc monomur, le béton cellulaire, etc. Pour avoir un comparatif des isolants, le particulier peut se renseigner auprès d’un professionnel afin de recueillir les conseils adéquats pour faire le bon choix de matériau. Un comparatif des isolants permettra de déterminer quel est le matériau idéal pour un équipement précis.