INJUSTICE : QUAND LA COLÈRE GRONDE
L’injustice vous met dans des états de colère et de tristesse que vous ne pouvez réprimer ? Normal : vous en avez vécu dans votre enfant et vous étiez impuissant. La colère et la révolte ont augmenté avec le temps : petit, vous étiez désarmé devant l’attitude injuste de vos parents (ils favorisaient toujours l’aîné de la famille ou le plus petit à vos dépends), des professeurs (ils vous punissaient injustement parce qu’ils vous avaient dans le nez), les (faux)amis qui vous ont éjecté du groupe parce que vous n’étiez pas assez « hot », les petits durs de l’école (qui vous attendaient à la sortie de l’école pour vous frapper), puis les premières amours qui vous rejettent et vous voilà arrivé à 30 ans et plus… enragé !
Pour couronner le tout, vous ne supportez plus les nouvelles à la télé, racontant des histoires d’enfants martyrisés, de femmes violées, d’hommes torturés et la soupape de sécurité saute ! Ce sentiment d’impuissance vous suit depuis votre plus tendre enfance et votre frustration augmente. De plus, la vie quotidienne en rajoute une couche : un voisin imbécile, une belle-mère médisante, un collègue de travail qui vous met des bâtons dans les roues et votre conjoint peut s’y mettre aussi, vous accusant injustement de flirter avec une personne de votre entourage. Je reconnais la Pascale que j’étais en certains de mes clients, étouffés par une colère qu’ils ne comprennent pas, à vif, prêts à sauter à la figure du premier qui leur manque de respect. J’ai sauté sur les deux conjoints que j’ai eus… Quand je suis allée voir la personne qui m’a suivie en Shiatsu pour m’aider à régler la colère et la tristesse (très souvent reliées), je lui ai tenu ces propos « Dépêchez-vous de m’aider à régler la colère parce que la prochaine fois que je croise l’ex-conjoint (Jim), nous allons nous battre à mort. J’ai tellement de fureur en moi qu’il va payer pour tout ce que les autres m’ont fait et pour ma mère ! ». Le Jim en question avait la « foutue » manie de venir m’importuner jusque chez moi : dans un épisode précédent, il était rentré par une fenêtre et je l’ai retrouvé au beau milieu de mon salon. Il m’a dit qu’il avait à me parler, j’ai répondu « Dehors ! (choquée de le trouver chez moi). J’en ai assez entendu !». Ce à quoi il répondit « Je resterai autant que je voudrais et tu vas m’écouter », pensant que sa grande taille allait m’impressionner… « J’en ai assez entendu », répondis-je avant de me transformer en moissonneuse-batteuse et lui sauter à la figure, visant le nez !
Quand je suis allée à la première séance de Shiatsu, après cet épisode, je savais que la prochaine fois, je ne me contrôlerais plus : il m’en avait tellement fait voir, à coup de mensonges, de tromperies, de mauvaise foi, m’ayant ruinée, humiliée, frappée, je savais que je ne pourrais plus m’arrêter de frapper et que sa seule chance serait de m’assommer ou… me tuer pour m’arrêter. L’injustice que je vivais avec lui rebondissait sur celle que j’avais vécue avec un mari qui me trompait et laissait sa maîtresse m’agresser, alors que j’essayais d’élever un bébé naissant, sans compter plusieurs histoires avec d’autres gars, ma mère pour dessus tout ça et les informations à la télévision. Eh oui, je vous signale que tous ces éléments constituent des agressions que vous emmagasinez et quand vous « disjonctez », c’est la somme de toute cette injustice vous touchant directement ou touchant les autres qui ressorte avec la force d’un volcan. Dieu merci, le Shiatsu fut salutaire et la dernière fois où Jim vint me défier chez moi, nous commençâmes à nous battre, je reçus un coup qui me projeta en arrière et au lieu de me relever comme une furie et lui sauter à la gorge, Hulk version miniaturisée, un déclic se produisit : au lieu de « booster » ma colère, elle retomba comme un vieux soufflé au fromage et je pris calmement le téléphone pour appeler la police, comprenant que tout cela n’avait plus de sens. La colère n’avait pas eu le dessus : c’est moi qui avais gagné ! Ce jour-là, j’ai compris que c’était vraiment réglé.
Peut-être pensiez-vous être fou ou folle, parce qu’à vif et déclenchant à la moindre étincelle : j’ai des clients qui sont venus me voir complètement effrayés par la colère qu’ils sentaient en eux, cette violence prête à sortir qu’ils ne contrôlaient plus et qui, malheureusement, s’attaquait aux personnes proches et en particulier les enfants et conjoint. Quand, au travers d’une technique particulière de PNL, ils ont compris d’où elle venait, cette violence accumulée au travers des années, prenant sa force dans des scènes de la plus petite enfance à aujourd’hui et s’amplifiant à chaque événement. Gamin, ça s’inscrit dans votre « Site Internet Subliminal » : vos auras. Il est inscrit « Soyez injustes avec moi, j’ai l’habitude » et vous allez attirer toutes sortes de personnes qui vous écraseront, de différentes façons. Il y a tellement de raison de se mettre en colère : en voiture quand quelqu’un met votre vie en danger, une personne mal élevée qui vous passe devant dans une file, toute une kyrielle de gens égoïstes et égocentriques qui ne jouent que pour leur camp, se garent devant chez vous, vous empêchant de sortir et vous insultent en prime, etc. Que faut-il faire ? Leur arracher la tête ou comprendre que ce sont des handicapés du bonheur et que leur esprit étroit et égocentrique ne pourra pas entendre ce que vous leur dites, ni que vous êtes dans votre bon droit : ils vous manquent de respect et, en prime, vous insultent, la meilleure défense étant l’attaque. Moi, je fais le choix d’éclater de rire devant la bêtise que de l’autre et comprendre pourquoi une personne agit ainsi ne signifie pas l’excuser : ça sert à vous faire décolérer !
Souvenez-vous qu’avec certaines personnes, vous pourrez expliquer pendant des heures que vous êtes dans votre droit, ils n’entendront pas. Surtout un Trou noir affectif ! Ils courent les rues, ces dominateurs, qui font les malins en face d’une femme ou d’un plus faible, surtout en voiture (mais dès que vous descendez, ils se tassent sur les sièges !), ces femmes contrôlantes et castratrices, ces machos imbus d’eux-mêmes. Eh bien, ne leur donnez pas raison : n’agissez pas avec colère, même si vous êtes dans votre droit, parce que finalement, ils vous prennent quelques minutes, quelques heures de votre confort intérieur et ils ne le méritent pas. Je sais que c’est tentant de leur donner une leçon, mais vous perdrez votre temps à discuter et vous attendrez des excuses qui ne viendront jamais : ils préfèrent crever qu’avouer qu’ils ont tort. Et même le « nez dans le caca », ils vous sauteront à la figure disant que c’est vous qui avez tort. Ne jouez pas les justiciers, ne vous salissez pas les mains : un jour, ils/elles tombent invariablement sur pire qu’eux et se font démolir le portrait ou traîner en justice. Bref, ils paient. Laissez les requins se bouffer entre eux et ne risquez pas un mauvais geste que vous pourriez regretter : parce que si vous êtes dans votre droit, qu’il ne vous entend pas, vous insulte et vous le frappez, devinez qui va se retrouver au tribunal du côté de l’accusé ?!
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