IL/ELLE NE VEUT PAS ÊTRE EN COUPLE : POURQUOI VOUS OBSTINER ?

IL/ELLE NE VEUT PAS ÊTRE EN COUPLE : POURQUOI VOUS OBSTINER ?

La dépendance affective (manque de confiance et d’estime) brouille le radar des plus grands génies : elle vous fait perdre votre sens commun et vous envoie dans la mauvaise direction. Et la mauvaise direction, c’est la dépendance émotive : ce n’est pas vous qui choisissez la personne qui vous convient, c’est votre névrose qui sélectionne celui ou celle qui pourra la nourrir. Sorte d’alien qui vit en dedans de vous, tapi dans le vide que vous ressentez à l’intérieur, ce besoin d’être en relation vous met dans des situations souffrantes. La preuve : comment pouvez-vous croire qu’une personne qui affirme ne pas vouloir être en relation tombera amoureuse de vous parce que vous allez lui tordre le bras ou la névrose jusqu’à ce qu’elle cède ? Pourquoi vous obstiner quand on vous donne pourtant l’heure juste ?

En déséquilibre affectif, la solitude est un gouffre immense où il fait froid et nuit tout le temps. Vous êtes prêt à n’importe quoi plutôt que vous enfoncer dans ce désespoir alimenté depuis votre plus tendre enfance par le rejet et l’abandon et qui vous ronge de plus en plus. Tout espoir d’en sortir, même si ce n’est qu’un mirage, aussi infime soit-il, devient une obsession et si quelqu’un se penche sur votre cas ou si vous avez l’impression qu’il/elle le fait, vous voilà lancé dans une chasse frénétique : il vous faut cette personne à tout prix, petite lueur dans les ténèbres qui vous engloutissent. Pourtant, on vous a dit « je ne veux pas m’engager, je ne suis pas prêt, je sors d’une relation, je ne veux pas être en couple, je ne cherche que du sexe« . Peut-on être plus clair ?! Aucune de ces phrases ne vous rebute, obsédé par l’idée d’avoir enfin de la compagnie et vous n’écoutez rien si ce n’est votre fantasme reposant sur la seule présence physique de l’autre. Il/elle finira bien par m’aimer…

Ce que l’autre ne sait pas encore, c’est que vous êtes quelqu’un de super chouette et il/elle va s’en rendre compte « à l’usage » et à force de vous côtoyer, il/elle tombera dans vos filets. Que dis-je, dans votre toile d’araignée, car vous allez tisser, chaque jour qui passe, une habitude dont il/elle ne pourra plus se passer. Vous servez cependant de pansement quand l’autre est sorti broyé de la relation précédente, quand vous ne servez pas de calmant sur la douleur de la solitude, d’objet sexuel ou de bouche-trou. Qu’à cela ne tienne, même si les relations sexuelles ne sont pas ce que vous espérez (rappelez-vous, vous êtes utilisé), vous gardez cet espoir fou et sauvage qu’on vous aimera. Cependant, vous ne pouvez vous empêcher de lui reprocher parfois ses retards à vos rendez-vous quand ce ne sont pas des annulations de dernière minute. Comment ne pas sentir que vous lui êtes tout acquis et que, par le fait, il/elle fait de vous ce que bon lui semble et si des plans plus intéressants se présentent, vous passez à la trappe régulièrement. Vous acceptez. Du moment que vous entretenez toujours l’espoir que l’habitude que vous êtes en train de créer l’attachera à vous à jamais. Du moment qu’il y a quelqu’un sur cette planète qui pense à vous ou qui vous en donne l’impression ou qui vous permet de le croire, même si ce n’est pas vrai.

Il/elle va finir par réaliser que vous lui êtes indispensable. Indispensable, comme un ustensile de cuisine ? Comme un truc bien pratique, mais auquel on ne tient pas ? Comme un gadget distrayant ? Le peu de temps qu’on vous accorde, parfois juste au niveau sexuel, vous nourrit à chaque seconde : vous vous y accrochez désespérément… Votre baume à vous, encore une fois, de savoir que quelqu’un sur cette Terre pense à vous… même si vous n’êtes qu’une roue de secours abandonnée dans le fond du coffre. Une crevaison est si vite arrivée ! Alors, vous entrerez en scène et il/elle découvrira combien vous lui êtes utile… Parlez-moi d’amour ! Vous vous faites votre scénario et vous vous repassez en boucle le film qui finit bien. L’avantage, c’est que ça calme votre souffrance, aspirine sur un mal de dents, mais ça ne soigne pas l’infection. Cette infection qui vous porte à croire qu’on vous aimera pour ce que vous aurez fait. Vous oubliez seulement que l’amour ne s’achète pas surtout pas avec tout ce que vous aurez fait pour l’autre, esclave de ses moindres désirs que vous êtes. Ça devrait payer, non ? NON. Plus vous êtes « au service de » plus on vous méprise, car on ne peut respecter une personne qui ne se respecte pas. Croyant gagner des points en vous pliant aux quatre volontés de votre proie, finalement, vous en perdez lamentablement. Et ce que vous perdez de plus important dans l’histoire, c’est votre dignité…

L’autre est-il à condamner parce qu’il/elle se sert de vous ? Non. La couleur avait été annoncée dès le départ. Il/elle ne voulait pas s’engager, pourtant vous avez joué le tout pour le tout et n’avez rien eu en échange. La souffrance devant son indifférence vous mine et vous consume à petit feu, mais vous la faites taire en vous disant qu’il va finir par s’attacher, qu’elle réalisera que vous êtes le bon gars. Comprenez-vous que vous vous manipulez vous-même alimentant votre fantasme de relation, vous mentant à vous-même ? L’autre n’est pas votre complice dans cette supercherie, pas plus qu’il n’est votre bourreau. C’est votre névrose qui vous fait croire que quelque chose pourrait se passer alors qu’il aurait fallu décrocher dès que les phrases du début ont été prononcées : « Je ne veux pas de relation sérieuse, je ne veux pas m’engager« . Vous avez fait un pari sur l’autre comme on mise sur l’outsider (concurrent dont les chances de victoire sont très minces) dans une course de chevaux. Certes, ça peut rapporter gros, mais ça arrive très rarement. Il faut prendre pour argent comptant ce que l’on vous dit et si vous souhaitez former un couple harmonieux, l’autre vous indique honnêtement de passer votre chemin. Si vous restez, c’est que vous acceptez les conditions énoncées : sexe et rien d’autre. Mais vous pensez  » et plus si affinités »…

C’est vrai que parfois, la toile bien tissée, l’autre finit par s’habituer à vous et, vous rendant indispensable, il/elle finit par vous trouver « confortable » comme une vieille paire de pantoufles qu’on a du mal à jeter. Réalisez-vous que je suis en train de vous traiter de « vieille paire de pantoufles qu’on a du mal à jeter » ?! Voilà où vous en êtes rendu ! Si vous retrouvez votre dignité, vous finirez par décrocher, car la situation devenant trop souffrante, la douleur est plus forte que la peur du vide. La mort dans l’âme, vous rassemblerez votre courage pour terminer cette non-relation et retourner dans votre gouffre envahi de ténèbres. Peut-être est-il temps de travailler sur vous pour développer enfin confiance et estime ? Ou alors, c’est l’autre qui mettra un terme à vos souffrances en vous plantant là, écœuré de vous entendre vous plaindre de ne pas avoir ce qu’il ne vous a jamais promis. Et si, dernier cas de figure, votre plan a fonctionné, à force de soumission et d’avilissement, l’autre ayant fini par s’habituer à votre présence, vous formerez un couple bancal qui laissera l’opportunité à plus intéressant que vous de s’infiltrer. Vous avez été choisi par défaut et non par amour et la faille restera ouverte, de plus en plus béante, jusqu’au jour où l’autre partira retrouver d’autres bras en vous balançant : « de toute façon, je ne t’ai jamais aimé« . Ce sera vrai et, plus vrai encore, vous ne l’aurez jamais aimé non plus : c’est la névrose qui a fait le coup. Vous aurez aimé l’idée d’être en couple, bien qu’ayant été seul, à travers vos fantasmes, à le former.

Quand l’autre est un antidouleur ou un anxiolytique, parlons-nous vraiment d’amour ou de déséquilibre ? La prochaine fois que l’on vous dira n’avoir aucun intérêt pour une relation, partirez-vous en courant ou prendrez-vous à nouveau le risque de vous écorcher sur les récifs de la dépendance, effilochant de plus en plus le peu d’estime et de confiance qu’il vous reste ? Et si vous en avez assez de répéter sans arrêt la même chose qui ne produit rien si ce n’est beaucoup de souffrance, venez me voir !

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