Ile-de-France : un nouveau scandale pour la majorité écolo-socialiste ?

Beaucoup critiquée pour ses dépenses parfois incongrues et sa mauvaise gestion des fonds publics, la région Ile-de-France doit aujourd’hui faire face à un nouveau scandale. En effet, Jean-Vincent Placé vient d’être rappelé à l’ordre pour ne pas avoir payé ses PV. Jusque-là rien de bien grave, sauf que la somme s’élève à plus de … 18 000 euros.

Actuel président du groupe écologiste  au sénat et vice-président de la région Ile-de-France en charge des transports et des mobilités, le leader vert doit aujourd’hui s’expliquer sur un document publié par le journal satirique « Le Canard enchainé ». En effet, le journal a récemment publié une lettre de la région Ile-de-France, demandant à Jean-Vincent Placé  « de régulariser sa situation en urgence ». En effet, le leader écologiste doit s’acquitter de la somme d’environ 18 000 euros, correspondant précisément à 133 PV en attente.

Mais en attendant, c’est la région Ile-de-France, propriétaire du véhicule qui est censée s’acquitter de la somme. Le sénateur écologiste de l’Essonne de son côté affirme qu’il paiera et préfère jouer la carte de l’honnêteté.  « C’est bien sûr de ma faute, je n’ai jamais cherché à fuir mes responsabilités, je ne demande aucun passe-droit, j’assume et je paie, je ne veux pas que quiconque doute de mon honnêteté  » signifie-t-il ainsi. Très critiqué au sein des verts et perçu comme un arriviste par les cadres du mouvement, cette nouvelle épine dans le pied ne devrait pas arranger les choses pour le leader écologiste.

Mais c’est la majorité écolo-socialiste francilienne qui est aussi très gênée par ce document. Souvent critiquée par les médias et l’opposition pour gestion pour le moins hasardeuse des fonds publics, particulièrement des subventions, ce nouveau scandale tombe au pire moment pour la région. Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP au conseil régional, parle même de « gabegie ».  En effet, selon l’Ifrap, les subventions de la région Ile-de-France s’élèvent à plus de  500 millions d’euros par an, parfois pour des projets bien étranges, comme la somme de 400 000 euros destinée à soutenir un plan climat … à Dakar, ou encore 200 000 euros pour financer une piste cyclable au Chili.