Pour démarrer, et avant que certains lecteurs ne me traitent de « vieille fille frustrée, de ‘mal baisée’ ou de féministe enragée » pendant la lecture de cet article, je tiens à préciser que j’éprouve un immense plaisir à interagir avec les hommes, en général. Dans ma vie privée, autant que sociale et professionnelle, j’ai la chance de les côtoyer et je les ai étudiés de près. Je me permets donc de vous livrer le résultat de mes réflexions.
Alors, peut-être êtes-vous curieux de savoir si vous êtes un macho, un mâle alpha ou un homme ? Quant à vous, mesdames, vous pourrez déterminer avec quel type de gars vous vivez, ou avez vécu, ou encore quel type d’homme vous choisirez à l’avenir.
LE (GROS) MACHO
Le mot « macho » vient de l’Espagnol et signifie « mâle ». Détourné par le langage courant, il a pris une connotation péjorative. Généralement, un homme ne se dit pas « macho », ce sont les femmes qui l’affublent de ce titre très souvent accolé à l’adjectif « gros », ce qui devient : « Tu n’es qu’un gros macho ! ». Comment gagne-t-il cette appellation ? En étant un dominateur invétéré qui se croit très au-dessus des femmes : il les dénigre, les écrase, ne leur reconnaît une place qu’à la cuisine, à la vaisselle, au ménage et au « plumard ». Il crache sur la gent féminine à la moindre occasion, mais ne peut s’en passer sexuellement. À ce sujet, il est aussi grossier dans ses paroles que dans ses gestes. D’ailleurs, c’est un « mauvais coup » au lit, amant pitoyable qui « tire plus vite que son ombre », sans aucun égard pour la dame. Mal dégrossi, un vocabulaire réduit, une éducation ratée, il a conservé les réflexes de l’homme préhistorique et n’a aucunement l’intention de changer. En résumé, il dit être un « mâle alpha » (tout en se grattant l’entrejambe), mais il n’est qu’un « gros ‘beta’ ».
(Si vous venez de me traiter de « vieille fille frustrée, de ‘mal baisée’ ou de féministe enragée », vous savez dores et déjà à quelle catégorie vous appartenez…)
LE MÂLE ALPHA
Cette expression provient du règne animal et désigne un mâle ayant un ascendant sur les autres mâles du même groupe. Ce que nous pouvons interpréter par : un homme qui se distingue positivement de ces congénères masculins par ses comportements. À l’opposé du macho, c’est lui, cependant, qui revendique le titre de « mâle alpha », car il mène un autre style de combat : il exprime une volonté de se démarquer du macho, certes, mais également de faire contrepoids avec les féministes castratrices. Il clame sa masculinité bafouée en redonnant ses lettres de noblesse à la testostérone : il est un protecteur assumant pleinement ses responsabilités vis-à-vis de la gent féminine. Respectueux envers les femmes, se considérant comme leur égal, il « pratique » la galanterie comme un geste naturel, étant prévenant et attentionné. Aucune compétition avec le sexe opposé. Le mâle alpha a compris la complicité qu’il peut créer avec les femmes et a plaisir à être en leur compagnie. Il cherche néanmoins à les rassurer afin qu’elles ne l’associent pas au macho. Et quand il parle d’elles, c’est en des termes élogieux.
L’HOMME
Je vous vois froncer les sourcils, vous demandant, après la description que je viens de fournir concernant le mâle alpha, ce que j’entends par « Homme ». C’est tout simple : il a toutes les belles caractéristiques précisées dans le paragraphe précédent à une différence près et qui est d’une grande importance, à mes yeux. L’homme n’a pas besoin de clamer qu’il est un homme pour convaincre le sexe opposé : il est simplement lui-même, protecteur envers toutes les femmes, confiant, respectueux, il n’éprouve aucunement le besoin de s’imposer, ni de se défendre ou de se battre contre les féministes extrémistes parce qu’il ne se sent pas du tout concerné par leurs propos démesurés. Il n’est ni un macho, ni un mâle alpha, il est ce que je nomme un « Dominant ». Attention, ne confondez pas avec un dominateur. Le dominateur est un dictateur, alors que le Dominant est un Leader. Et si un dictateur vous oblige à lui obéir, vous suivez naturellement un Leader parce qu’il vous inspire. Son charisme n’appelle ni grands discours, ni revendications, c’est ce qu’il dégage qui parle pour lui. En résumé, l’homme ou Dominant est un Roi sur un échiquier qui choisira uniquement une Reine et vice versa. (Cf. « Gagnez au jeu des échecs amoureux » Béliveau éditeur).
Alors, Messieurs, dans quelle catégorie vous placez-vous ? Et vous, Mesdames, quel style vous attire ? Personnellement, j’aime les hommes qui aiment les femmes. Quant aux autres, ils ne font pas partie de ma vie !