Le réveil sonne. 6h00. Il faut se lever, se laver, manger un morceau, et passer une heure dans le métro au milieu de gens qui font la gueule pour arriver au boulot. Un boulot que vous n’aimez pas, que vous n’aimez plus. Si vous vous reconnaissez dans cette histoire, il y a de fortes chances pour que vous fassiez partie de la catégorie des gens qui ont ce rêve : quitter son job.
Quitter son job fait peur. C’est une remise en cause de ces certitudes, de ses habitudes, de sa routine. Pourtant c’est un mal nécessaire parfois pour se remettre sur pied, arrêter de faire la gueule et recommencer à voir la vie du bon côté. La plupart des gens acceptent de sacrifier leur temps (35 heures par semaine, voire plus), mais surtout leur bonheur, pour un patron qui les paie au ras des pâquerettes, et dont la reconnaissance finale frise le néant.
Pourtant il est facile de changer de vie, et de se dire que finalement, on a tous la possibilité de soigner ce mal que l’on a dans notre vie : celui d’accepter le malheur sous prétexte qu’il est sécurisant. Quitter son job n’est en plus pas si compliqué, mais pour cela il faut accepter de vivre autrement, de se remettre en question. Cela implique une véritable introspection de la part de la personne : suis-je capable de le faire ? Vais-je oser ? Que faire ensuite ? Bien sûr, il ne s’agit pas de quitter ce job là pour en retrouver un autre deux mois plus tard qui soit tout aussi ennuyeux. Il faut un véritable projet de vie derrière. Et c’est ce projet qu’il faut être capable de définir avant d’engager le processus…
