Le magazine Elle racontait récemment cette histoire du quotidien où une femme dans le métro remarque en face d’elle une autre femme dont les traits lisses et la peau rose semblent jurer avec son âge. Ce hiatus entre une peau manifestement refaite et la phénoménalité globale de la personne interroge sur la vertu réellement rajeunissante du lifting.
Non pas que mécaniquement le lifting visage induise une accélération du vieillissement mais plutôt qu’il le thématise comme l’objet principal d’une préoccupation et du coup le rend encore plus manifeste. A force de cacher ses rides, on finit par crier qu’on en a beaucoup.
Cette vieillesse qui revient par la bande a du sens comme constat. Mais dans l’article du magazine féminin, il est formulé par la responsable communication d’une marque de cosmétiques. Il est donc limité. Les gens qui travaillent dans une clinique de chirurgie esthetique Tunisie savent que les dames qui s’inscrivent pour un lifting assument le plus souvent leur âge mais n’ont pas envie de renoncer à la féminité de leur visage.