Essai routier: Nissan Altima Coupe 2012

C’est le deuxième essai que je réalise sur le coupé Nissan Altima depuis ses débuts.  En fait, à moins que ma mémoire ne me joue des tours (ça lui arrive!), on ne m’a jamais proposé l’essai de la berline.  Le dernier essai réalisé en 2009 m’avait laissé sur ma faim puisque c’était pendant la semaine de relâche du mois de mars.  Cette année-là, nous avions battu de nombreux records d’accumulation de neige.  Pendant la semaine de l’essai, il était tombé deux tempêtes de neige, la deuxième nous ayant littéralement embarrées à la maison pendant une demi-journée.  Les chasse-neige étaient eux-mêmes pris dans les chemins de campagne.  Ce qui fait que l’Altima Coupe avait passé quatre jours à l’intérieur de mon garage et lorsque j’ai voulu la rapporter chez Nissan, je suis resté embourbé dans mon entrée.  Le Nissan Altima Coupe n’avait rien à se reprocher puisque l’hiver, particulièrement celui-là, n’était pas son terrain de prédilection!

Il en est tout autrement cette année.  Il n’y avait pas encore de neige en septembre (heureusement!) et le Nissan Altima Coupe à l’essai était d’un blanc immaculé qui suggérait de petites promenades tranquilles en campagne.  Car c’est le mandat de cet Altima.  Il n’est pas là pour faire la course!  C’est un coupé agréable à conduire, confortable qui ne demande qu’à accumuler les kilomètres.  Le Nissan Altima Coupe 2012 est disponible en deux niveaux d’équipements 2.5S et 3.5SR chacun avec le choix de la transmission manuelle ou de la CVT (Continuously Variable Transmission).  Les Altima, autant la berline que le coupé, ont été très légèrement redessinés cette année.  On devrait plutôt dire que les lignes ont été affinées.  Bien que la berline et le coupé partage le même nom, leurs panneaux de carrosserie sont tous différents, à l’exception du capot.

L’habitacle de l’Altima Coupe respire la qualité avec son tableau de bord moulé dans des matériaux mous et l’intérieur des portières qui n’est pas seulement un vulgaire panneau de plastique.  Les sièges tout de cuir vêtus sont confortables et offre un bon support latéral.  L’espace à l’avant est très bien pour les hanches, les jambes et même la tête.  C’est tout le contraire à l’arrière.  Ces places devraient être réservées à de petites personnes ou à des enfants car l’espace pour les jambes est minimal.  De toute façon, la banquette n’est pas vraiment confortable pour de longues distances.  Le design du tableau de bord ne casse rien même si on peut souligner comme touche d’originalité, les trois buses de ventilation centrales circulaires.  Même si le design est moyen, l’ergonomie est excellente avec plusieurs commandes doublées au volant, des cadrans rétroéclairés blanc (et un peu d’orange) sur fond noir et des commandes de ventilation bizone automatique facile à opérer.  De plus, l’éclairage orangé de nuit n’est pas agressant et il est complet.  Parlant de ventilation automatique, le ventilateur n’est jamais très bruyant et il ne s’emballe pas inutilement.  L’Altima Coupe profite du merveilleux départ par bouton-poussoir qui vous permet de laisser votre télécommande en tout temps dans vos poches.  Assurez-vous seulement de la faire suivre lorsque vous changez de pantalons ou de manteau!  Le système audio a été amélioré.  Celui de ma voiture d’essai, disponible avec le groupe « Privilège », est un système Bose qui comprend sur un écran de 4,3 pouces, les radios AM/FM/XM, la lecture des CD, MP3 et WMA, la connectivité Bluetooth, une caméra de recul avec image claire, une prise AUX en plus d’une prise USB compatible avec les iPod Touch (yes!!!).  L’interface n’est pas très « olé-olé » mais c’est simple d’utilisation.  La sonorité est sans reproche.  Le seul petit accroc est que la prise USB est dans le rangement central et difficile d’accès.  Les sièges chauffants et les rétroviseurs dégivrants sont des équipements très appréciés pour les froids matins d’hiver.  Le coffre est très petit, défaut récurant des coupés sport.  La banquette 60/40 s’abaisse mais c’est difficile de le faire malgré les courroies placées dans le coffre.  De plus, l’ouverture ainsi créée n’est pas très grande.  Finalement, la grande qualité de l’habitacle, c’est qu’il est bien insonorisé.

Qui dit coupé sport parle évidemment de moteur.  Comme le nom des modèles l’indique (2.5S et 3.5SR), il y a deux choix.  D’abord, le quatre cylindres de 2,5 litres qui développe 175 chevaux.  Je crois que c’est le choix idéal.  Ce n’est pas un foudre de guerre mais sa puissance est adéquate, compte tenu qu’il ne s’agit pas d’un coupé sport pur et dur.  Il fait son travail en souplesse et en douceur.  Les boîtes manuelle à six rapports ou automatique CVT Xtronic à rapports continuellement variables sont disponibles.  Cette dernière accomplit très bien sa tâche avec ce quatre cylindres.  Je rappelle que, pour faire un bon travail, il faut que les boîtes CVT aient beaucoup de chevaux disponibles.  175, c’est assez.  Son mode séquentiel est aussi agréable à utiliser et ses changements sont rapides.  Pour ceux qui voudront plus de puissance, un V6 de 3,5 litres et 270 chevaux est disponible avec les mêmes transmissions.  Les suspensions avant et arrière indépendantes font très bien leur travail.  La direction assistée selon la vitesse du véhicule est peut-être un peu trop démultipliée à basse vitesse mais rien d’alarmant.  Les freins sont à disques assistés et ventilés à l’avant et pleins à l’arrière avec dispositif de freinage antiblocage (ABS), répartition électronique de la force de freinage et assistance au freinage de série.  Rien à redire sur leur efficacité.  Le Nissan Altima Coupe 2.5S 2012 roule sur des pneus Bridgestone de 17 pouces alors que le 3.5SR se balade sur des Michelin de 18 pouces.

Et voilà!  Le Nissan Altima Coupe a enfin passé le test sans qu’il n’ait à se déguiser en chasse-neige.  Il est très agréable à conduire par un beau dimanche après-midi de septembre sur une route de campagne bordée de feuilles d’arbres multicolores.  Il n’a pas un grand coffre mais vous ne serez probablement que deux à voyager dans ce coupé à l’allure discrète et bourgeoise.  Et si jamais vous finissez par fonder une famille, pensez à la berline!

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