ÉQUILIBRÉ EN TANT QUE CÉLIBATAIRE ET DÉSÉQUILIBRÉ EN COUPLE : EST-CE POSSIBLE ?
Je souris quand un client me dit « Quand j’étais célibataire, j’étais équilibré et heureux, mais aujourd’hui, en couple, je ne trouve plus ma sérénité« . Pensez-vous qu’il soit possible d’être équilibré en tant que célibataire et voir cet équilibre déstabilisé par la vie de couple ?
Que vos repères soient modifiés dans les débuts du couple n’a rien de surprenant : c’est un état différent du célibat qui demande des ajustements pour trouver votre zone de confort. Sans parler des blessures, anciennes ou récentes, petites ou grandes qui ne manqueront pas de vous pousser à vous affronter. En fait, vous portez chacun, dans votre brouette, l’histoire de votre famille (psychogénéalogie), vos mauvaises programmations et les souffrances infligées par le passé. Cela représente un champ de mines que vous traversez sans savoir où vous mettez les pieds. Et plus votre brouette est chargée, plus ça peut péter à tout moment et de votre côté comme du sien. Rajoutez à cela le fait que l’un des deux a pris le dessus et vous ramène dans vos chaussures d’enfant, vous tapant fréquemment sur le museau comme le faisaient peut-être vos parents et le tour est joué : vous vous soumettez pour acheter la paix, mais c’est souffrant… Et le temps passant, vous réalisez que vous avez perdu, en couple, la sérénité qui vous habitait célibataire. L’avez-vous vraiment perdue ou plutôt vendue, bradée, sans même négocier ?
Le couple vous force à travailler sur des points qui ne sont jamais venus sur la table du temps de votre célibat. Peut-être étiez-vous cigale, profitant de la vie, et vous voilà fourmi : vous ne fonctionnez plus tout seul, mais à deux, voire parfois bientôt à trois et cela demande un temps d’adaptation. Mais de là à y laisser votre sérénité, pensez-vous réellement qu’elle était installée ? Peut-être qu’effectivement vous vous sentiez bien en tant que célibataire parce que vous aviez trouvé une vitesse de croisière : personne avec qui composer sauf vous-même. En fait, les nouveaux défis que représente la vie à deux étaient absents de votre liste. Mais peut-être vous étourdissiez-vous…? Souvent, redevenu célibataire vous sortez, butinez, vous vous amusez, reprenant votre vie de jeune adulte où vous l’aviez laissée dès le premier petit copain ou petite copine, puis à cause de tous ceux qui ont suivi. Mener une vie d’ado avec le pouvoir et la liberté d’un adulte est euphorisant. D’autant que vous aurez peut-être été broyé dans la relation précédente qui devenait tellement lourde à porter que vous étiez à bout de souffle et épuisé : quel bonheur de s’en délester !
À nouveau célibataire, vous vous êtes senti pousser des ailes, mais pas de la sérénité. Le seul soulagement du changement et de la liberté vous ont peut-être fait croire que l’équilibre, c’est quand on ne souffre plus. En fait, c’est plutôt quand on est heureux. Et je dis bien heureux, pas euphorique après l’arrêt d’une douleur lancinante. Ce n’est pas parce que vous avez jeté le bébé avec l’eau du bain, pensant que l’autre était votre cancer, qu’une fois débarrassé, vous vivrez cette euphorie pour l’éternité. Vous n’êtes pas serein, vous êtes soulagé. Et vous voilà tel un petit veau lâché au printemps dans les prés, sautant partout, goûtant à la liberté. Vous vous « commandez des pizzas » sur les sites de rencontres, faisant votre marché, sexe à gogo, sans aucune intention de vous engager. Vous rencontrez d’autres petits veaux bien décidés à « en profiter », dressant l’étendard du sexe uniquement, car, pour les sentiments, il n’y a pas d’abonné au numéro que vous avez laissé. Vous écrirez, fier de vous, sur votre fiche de célibataire, que vous avez « réglé votre passé » (comprendre : je me suis endormi dessus et comme le temps a temporisé, je crois que la blessure est cautérisée) et vous oserez même écrire que « vous avez cheminé », mais sans jamais dire d’où à où, ni expliquer ce que vous aurez compris de la vie (entendre : j’ai survolé un livre ou deux de développement personnel, peut-être assisté à une conférence, comme je me sens bien mieux, je crois que j’ai « avancé »…). En fait, si nous comparons la dépendance affective et émotive à un virus, vous voilà simplement porteur sain de la maladie qui se réveillera dès que vous serez deux. Elle sommeille pendant que vous voilà célibataire, vous laisse croire que vous avez « cheminé et réglé votre passé » pour mieux vous dévorer. Elle attend tranquillement son/sa complice !
Je connaissais la nouvelle version sereine et équilibrée de Pascale Piquet en tant que célibataire, m’étant étudiée sur les 11 dernières années. Cependant, je savais que j’aurais à me découvrir en couple, car c’est à ce moment-là que les révélations se font : c’est la seule façon de savoir si le virus est encore là et va se réveiller ou s’il a été éliminé par la reconstruction de votre confiance et votre estime. N’allez pas croire que je sois de tout repos : le couple exige de mettre en place un modus vivendi auquel les deux vont adhérer, comme un contrat sentimental que les deux doivent discuter et accepter. Mon Roi & moi avons négocié nos positions afin qu’elles soient du même niveau, respectant les deux parties. Cela demande de savoir où s’arrête votre couloir de natation et où commence le sien. Le définir peut générer des frictions, mais si vous vous êtes bien « recrutés », si vous avez fait le meilleur choix l’un pour l’autre, vous vous entendrez, même si le ton doit parfois monter, mais jamais exploser. Il est possible de se comprendre dans le plus grand respect. Mais quand les « noms d’oiseaux » volent bas au-dessus de vos têtes, annonçant la lutte de pouvoir et de territoire, voire la souffrance, je comprends que vous me disiez « C’est bizarre, j’étais équilibré(e) quand j’étais célibataire et depuis que je l’ai rencontré(e), je perds peu à peu ma joie de vivre et ma sérénité« . Oups !
Pensez-vous toujours que vous étiez « équilibré » en tant que célibataire et que le couple aurait le pouvoir de vous déstabiliser au point de vous mettre par terre ? Quand vous êtes bien avec vous-même, vous êtes bien avec les autres : j’entends par là avec ceux qui ont des comportements positifs. Si vous choisissez une personne dont les comportements vous mettent en état de stress, pensez-vous avoir fait le bon choix ? L’amour, le vrai, continue à nourrir votre équilibre et votre sérénité au lieu de les hypothéquer. La névrose, elle, est votre pire créancier !
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