Le groupe EDF, premier producteur d’électricité en Europe, exploite dans le Sud-Ouest 126 centrales hydroélectriques. Si le but premier d’EDF est de produire de l’électricité, le groupe s’engage aussi à maitriser l’impact environnemental de ses installations et à ne pas nuire à l’écosystème. La préservation, la protection et la restauration de la faune fait donc partie de ses engagements.
A ce titre, l’énergéticien français a signé le 6 décembre avec la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et Nature Midi-Pyrénées (NMP) une convention afin de concilier production d’hydroélectricité et protection du gypaète barbu dans le secteur de Campan, dans les Pyrénées.
Le gypaète barbu est le rapace le plus menacé d’Europe. Il bénéficie en France d’un plan d’actions coordonné par l’État et mis en œuvre dans les Pyrénées par la LPO Pyrénées vivantes. On compte seulement 35 couples de gypaètes barbus du côté pyrénéen français. Ces rapaces ont besoin d’un grand calme lors de la période de reproduction, du 1er novembre au 15 août.
EDF s’engage donc à adapter ses activités de maintenance et en particulier le survol en hélicoptère des zones de sensibilité majeure durant la reproduction de cette espèce menacée. De plus, les agents EDF bénéficient de formations de sensibilisation tandis qu’un rapport annuel permettra de mesurer l’efficacité de ces engagements afin d’éviter la disparition progressive du gypaète barbu dans les Pyrénées.