DÉVELOPPEMENT PERSONNEL : JE VEUX UNE BELLE VIE !
J’ai le plus profond respect pour ceux qui cherchent, parfois depuis plusieurs dizaines d’années, la solution pour sortir de leurs souffrances. Plus fort encore, certains se battent pour « réparer » leur vie avant de souffrir. J’ai de plus en plus de jeunes clients, entre 18 et 30 ans, qui ont réalisé qu’ils n’étaient pas sur la bonne voie : un ou deux ruptures douloureuses et ils allument ! Entendons-nous bien : une rupture c’est un deuil, quels que soient le nombre de jours passés ensemble, une semaine ou plus de dix ans, mais quand vous éprouvez d’énormes difficultés à fonctionner après la séparation, commencez à vous poser des questions. C’est ce que ces jeunes font ! Sur des sujets autres que la vie amoureuse, ils refusent de laisser l’anxiété ou l’insatisfaction chronique s’installer.
Contrairement à eux, j’ai mis 42 ans à comprendre que j’avais un problème et il m’a fallut tomber à genoux sur le sol, incapable de respirer pour être obligée à demander une aide extérieure. Je croyais, mal informée, que je pouvais m’en sortir toute seule, puisqu’à chaque coup pris sur le museau, je me relevais en disant « même pas mal ! », comme le font les enfants. Jusqu’au jour où je n’ai pas pu me relever. Certains clients sont fâchés car ils prétendaient se relever de leurs coups durs sans l’aide d’un professionnel et se retrouvent dans une impasse, fâchés après eux-mêmes. Comprendre le problème que vous avez ne permet pas systématiquement de le régler. La porte de mon garage est électrique et elle ne s’ouvre plus : j’ai bien compris où se situe le problème, mais je suis bien incapable de réparer.
Mettre votre orgueil de côté est la première chose à faire, puis intégrer qu’il y a des professionnels pour vous guider, c’est le deuxième pas vers la liberté. Dans les cas extrêmes, vous attendez, ainsi que je l’ai fait, d’être au dernier stade de la souffrance pour chercher des solutions. Le psy est souvent le premier maillon de la chaîne : il vous permet de mettre le doigt sur le bobo, de réaliser quel problème vous avez. C’est la première étape obligatoire. Puis il faut passer à l’action pour déprogrammer et trouver les stratégies qui vous sortiront de vos mauvaises perceptions : c’est le coach qui entre en piste. J’appelle ça le « principe du pot de moutarde » : une personne essaie de toute ses forces d’ouvrir un pot de moutarde neuf et vous lui dites « passe-moi le pot, je vais essayer » et vous l’ouvrez facilement. Vous passez pour un héro alors que c’est l’autre qui a fait tout le boulot ! Les psys vous permettent de faire un cheminement, puis vous êtes mûr, parfois épuisé ou au bout du rouleau et vous voulez des solutions proactives, rapides et efficaces : c’est là que j’interviens.
D’autres, sans passer par les psys, ont lu des livres, assisté à des conférences, des séminaires, des ateliers et ils travaillent sur leur croissance personnelle, cherchant à comprendre pourquoi ils sont enfermés dans des processus dont ils ne réussissent pas à sortir. Que ce soit avec l’aide d’un psy ou de tous les outils que je viens d’évoquer, mes clients sont à 100 % déterminés à changer et ils ont 100 % confiance en moi, sinon je ne les prends pas. Dans ces conditions, 80 % du travail est fait : ils sont prêts au changement. Moi qui viens du monde des courses de chevaux, je leur dis qu’il leur reste les 100 derniers mètres à faire pour passer le poteau d’arrivée et gagner. J’admire ceux qui cherchent depuis longtemps, qui ne se sont pas découragés, bien qu’essayant différentes formules qui les ont fait progresser de quelques millimètres seulement, ils continuent d’avancer, ligotés par leurs mauvaises programmations et leurs mauvaises perceptions. Ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort : vous vous êtes « musclé », même si vous aviez la sensation de tourner en rond. Et quand vous sortez de ce cercle vicieux qui vous entraînait vers le fond, vous tombez dans un cercle vertueux qui vous ramène à la surface, à une belle vie.
Je ne parle pas de sérénité, de bonheur qui sont des concepts abstraits : je parle d’une belle vie ! Être le plus souvent et le plus longtemps possible dans une paix intérieure, une zone de confort et de plaisir. Une zone dans laquelle les émotions négatives ne restent pas longtemps : elles sont gérées rapidement et éjectées ! C’est un entraînement, car les émotions négatives viennent soit de l’extérieur, soit de vos pensées… négatives ! Si quelqu’un vous met dans un inconfort ou si vous tombez dans un sentiment d’impuissance, il va falloir lui parler ou vous parler pour vous ramener à ce calme intérieur qui est si paisible. Pourquoi dérapez-vous ? Parce qu’une situation ou une personne vous ramène dans vos chaussures d’enfant, dans le rejet et l’abandon, dans l’impuissance. Vous n’êtes plus un enfant, vous êtes adulte, parfois parent, cessez donc de courir après votre mère ou votre père et prenez le relai : donnez-vous de la reconnaissance, de l’affection et de la protection et, surtout, souvenez-vous de tout ce que vous avez accompli. Ramenez-vous à votre Identité : qui je suis, qu’est-ce que j’ai fait de beau, de quoi je suis fier. En fait, volontairement ou involontairement, une personne ou une émotion vont vous pousser à croire que vous êtes un valet ou un laquais, un minus alors que vous êtes un Roi/Reine.
Rappelez-vous toutes les souffrances que vous avez traversées et dites-vous que vous êtes encore debout : c’est votre instinct de survie, votre esprit combattif qui vous tiennent droit et vous poussent à avancer, même si vous tournez en rond. Parce d’autres sont tombés, ils ont renoncé. Et ils en avaient le droit. Mais vous, vous continuez à lutter, vous cherchez, vous vous battez et un jour, vous trouvez. Chacun de mes clients a ce courage-là et vient me voir pour changer de vie, pour être heureux, être bien avec lui-même, profiter de chaque seconde. Je ne suis pas là pour vous expliquer d’où on vient et où on va : je vous enseigne simplement à savourer chaque seconde qui passe, à en jouir au maximum, à rester le plus souvent et le plus longtemps possible dans un calme intérieur (vs l’anxiété). Je vous entraîne à retirer l’expérience du passé, puis à le laisser derrière vous, à avoir du pouvoir sur votre présent et votre futur, à goûter chaque seconde qui passe parce que vous êtes en vie, parce que vous pouvez tout changer.
Finalement, ce que vous voulez tous, c’est avoir une belle vie : être heureux célibataire puis avoir la bonne personne à vos côtés, le job qui vous fait tripper ou qui vous satisfait, des loisirs qui vous passionnent, un petit nid douillet, des amis, de la joie de vivre et du plaisir. Peut-être qu’il ne vous manque qu’un seul de ces éléments, peut-être êtes-vous déjà à 20 mètres du poteau d’arrivée… Peut-être qu’il ne vous manque qu’une petite tape dans le dos ou… un grand coup de pied dans les fesses pour y arriver. Et ne me dites pas qu’on ne peut pas tout avoir : c’est accepter un demi-bonheur alors que vous pouvez en avoir un tout entier !