Des pensées négatives aux pensées positives

Pour la plupart d’entre nous, en règle général, quand tout va bien dans la vie, on ne se pose pas de questions. L’existence semble légère, des pensées positives et agréables nous habitent. On respire la confiance, on rayonne une forme de beauté, de santé et d’accomplissement de soi. Il y a une sorte de sérénité dans cette période, d’harmonie. La vie est aussi délicieuse que la saveur d’un fruit mûr et sucré dans lequel on voudrait mordre, encore et encore! Un peu comme si l’été dure 12 mois par année.
En revanche, quand les choses se gâtent, que les complications, les retards, les « mauvaises surprises » font leur apparition, le calme et le bien-être ont tendance à disparaître. On s’énerve facilement, rapidement, on se fait toutes sortes d’idées, on stress et hop, c’est assez pour perdre son bien-être, se mettre en colère, devenir frustré etc… C’est à se demander comment on peut perdre aussi rapidement son centre? Tout allait si bien et voilà que, le temps de le dire, cela va mal et on semble victime de la loi des séries.Passer d’un état d’esprit positif à un autre plus négatif ne demande donc pas un gros effort en soi. Il est même aisé de glisser de l’un à l’autre, un peu comme pour un fumeur qui allume cigarette après cigarette. Par contre, aller dans le sens inverse est plus exigeant et nécessite de développer certaines qualités pour y parvenir. Cette nage à contre courant pour remonter le fleuve des idées négatives peut trouver sa force dans la ferme conviction qu’il est d’abord possible d’éradiquer les pensées et les émotions désagréables. Sceptique? Réfléchissez un moment. Vous avez sûrement vécu au moins une fois dans votre vie un moment où vous n’alliez pas bien, où vous aviez juste envie de vous laisser tomber dans le puit sombre du pessimiste. Malgré tout, quelque chose ou quelqu’un est venu vous tendre la perche pour vous éviter la noyade. Vous vous êtes peut-être forcé à sortir avec des amis, à partir quelques jours ou à rire. Même si le cœur n’y était pas, vous l’avez fait et, étrangement, cela a changer le mal de place, un peu. Vous avez peut être même ressenti un certain soulagement. Les difficultés n’ont pas disparu pour autant mais votre état intérieur s’est modifié.
Et bien le cerveau fonctionne un peu de cette manière là. En l’entraînant à cultiver des états d’esprit positifs, ceux-ci peuvent agir comme antidote aux tendances négatives qui sapent notre moral, fausse notre perception des évènements et complique nos relations. Plus on renforcera l’efficacité de ces antidotes et plus on sera capable d’atténuer la puissance des émotions et pensées déstabilisantes tout en réduisant leurs conséquences.
Au début, il peut être difficile d’y croire. Qu’importe! Autorisez-vous à vous parler tous les jours de manière positive, valorisante, avec gentillesse et bienveillance et vous verrez ou plutôt, vous le ressentirez. Avec le temps, ce simple exercice s’avèrera bien plus qu’une application d’un concept de pensée positive et vous commencerez à trouver des preuves.

Le coaching, tel que je le pratique, repose sur l’idée que les contrariétés et comportements inefficaces proviennent d’une perception de la réalité erronée et de conclusions faussées. Cela peut paraître superficiel mais il n’en est rien. Nombre d’études ont démontré que le fait de remplacer ces modes de pensée faussés par des idées plus réalistes agit sur le mental et le moral, diminuant ainsi l’anxiété et favorisant un mieux-être. En identifiant ces déformations de la pensée, le coach guide son client à rétablir une carte du monde plus exacte ce qui devient, en un sens, un remède aux états de pensées néfastes engendrant de la souffrance. Par exemple, pour une personne anxieuse, c’est une inquiétude démesurée, des peurs et des idées pessimistes, fatalistes qui sous tendent le mal-être. Les évènements sont souvent perçus en termes de « tout ou rien » et de généralisation excessive. Ainsi, une erreur ou un examen raté amèneront l’anxieux à se dire qu’il n’est qu’un bon à rien ou qu’il ne réussira jamais dans la vie. On retrouve aussi souvent une vision sélective du quotidien conduisant l’anxieux, dans sa journée, à ne garder en mémoire que les mauvaises choses qui se sont produites et à ignorer, parfois totalement, les bonnes choses.
Le coach, par son expertise entraîne et encourage l’anxieux à développer sa vigilance face à ses propres pensées négatives. De cette manière, la personne anxieuse apprend à traiter ses pensées anxiogènes comme un virus, à mieux maîtriser son apparition spontanée et à corriger activement ses perceptions dénaturées, de toutes les manières appropriées, au travers d’outils concrets et d’exercices.

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