DÉPENDANCE : IL ME FAUT QUELQU’UN À TOUT PRIX POUR LES FÊTES DE NOËL !
Les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas et c’est la panique : une sorte de frénésie s’empare de la plupart des célibataires, qui voient cette date un poignard qui leur pénètre le cœur, parce qu’ils seront seuls devant le sapin et au réveillon du Premier de l’an. Et alors ?!
Certains sites de rencontres annoncent « Trouvez un compagnon/une compagne pour Noël ! », vite, vite, vite ! Une partie des célibataires tombe dans le panneau et court après une présence, pendant qu’une autre se sent complètement démolie et amorphe, parce que délaissée. Puis, il y a ceux qui, comme moi, observent tout ça d’un œil amusé… Je le sais, parce que je l’ai connu, par le passé, ce sentiment d’abandon devant les boules de Noël… Ce qui vous fait mal, c’est de voir les autres couples (faisant semblant d’être) heureux, pendant la période des fêtes (les bagarres reprendront, après la trêve de Noël ou le soir du réveillon !). Finalement, ça ressemble au bal de fin d’année : il faut un cavalier/une cavalière pour vous accompagner aux fêtes de famille, pour avoir la sensation d’exister. Donc, vous traînerez avec vous une personne plus ou moins consentante, que vous exhiberez sous le nez de vos proches. Et peu importe ce que la relation (quelle relation ?!) deviendra après, il faut juste que vous soyez en couple, ces soirées-là. Il me vient une idée : je vais monter une agence d’escortes de Noël et du Premier de l’an. Je louerais la compagnie d’hommes et de femmes (seuls aussi pour les réveillons : joignons l’utile à l’agréable !), qui joueront le rôle de « nouveau copain » et « nouvelle copine » à ces occasions. Le pire, c’est que je crois profondément que j’aurais des client(e)s !
Si vous prenez du recul, le 24, 25 ou 31 décembre ne sont que des dates, identiques au 12 juillet ou au 15 septembre : c’est juste l’émotion que vous y mettez qui change. L’important, c’est vous, comment vous vous sentez avec vous-même, plutôt qu’avoir envie de vous perdre dans n’importe qui d’autre, pour vous donner l’illusion que vous n’êtes pas seul, que vous existez. Le problème vient simplement du fait « de se sentir seul », même en famille et avec des amis, parce que célibataire. Le célibat n’est pas une maladie : c’est un statut. Et je vous rappelle au passage que c’est la sagesse d’attendre la bonne personne, au lieu de se ruer sur un fantasme ou un mirage qui, bien qu’inexistant (que dans votre tête) vous fera souffrir mille morts. Ramenez-vous donc à vous : finalement, votre statut n’est-il pas plus plaisant que celui de ceux qui sont en train de se séparer et se déchirer ? Vous avez passé ce stade : vous ne souffrez plus, sauf quand on vous annonce une date comme le 24 ou 31 décembre. Au lieu de profiter des fêtes et de votre famille, vous aurez le cœur gros, parce que non accompagné à ces occasions. Pire, vous avez rompu dans l’année et vous voilà nostalgique de cette personne qui vous faisait souffrir, parce que vous vous souvenez de Noël passé… Personnellement, je n’ai plus de parents autour de moi (ils sont décédés ou en France), je peux vous dire que j’ai passé des réveillons célibataire et (mal) accompagnée, mais que, au-delà de cette situation, ce qui m’importait le plus, c’était de profiter à 100 % de ces moments, où toute ma famille était réunie. Aujourd’hui, au niveau famille, nous ne sommes que deux devant le sapin, ma fille et moi, mais je me souviens avec plaisir (et non avec nostalgie) des moments passés avec grands-parents, parents, cousins, oncle et tante. Eh oui, un seul oncle et sa femme, donc une seule tante. C’est gravé dans ma mémoire et heureusement, car ils sont tous partis rapidement ou sont maintenant éloignés.
Alors, au lieu de chercher quelqu’un pour vous accompagner à tout prix, au lieu de piéger le gogo qui va vous payer le beau cadeau de Noël, au lieu de pleurnicher parce que vous êtes un électron libre, au lieu de déprimer parce que vous vous sentez laissé pour compte, pourquoi ne pas profiter de votre famille et réaliser qu’un jour ( si ce n’est déjà fait !), il manquera des parents autour de la table et il sera trop tard pour regretter de ne pas avoir profité des réveillons avec tous les êtres chers ? Bien sûr, si vous n’aimez pas ces moments-là, parce que vous n’aimez pas votre famille, c’est autre chose. Dans ce cas, rien ne vous empêche de les passer chez vous, seul et tranquille, avec un bon petit repas et de vous gâter. Et là encore, vous reviendrez sur le fait que vous êtes seul : eh oui, seul et non mal accompagné ! Quand votre famille vous « sort par les trous de nez », pourquoi vous imposer de les côtoyer ? Parce que c’est Noël ? Justement, c’est bien là qu’il faut prendre soin de vous et vous traiter dignement, au lieu de vous livrer en pâture à une famille dysfonctionnelle, parce que c’est Noël. Ni lors de cette fête, ni à Pâques, ni à la Trinité, vous ne devez vous soumettre à ceux qui ne vous conviennent pas. Le pire, dans les témoignages que j’ai reçus de mes clients, c’est quand on vous assied à côté de celui qui vous a abusé sexuellement, quand vous étiez gamin, et on vous demande de vous taire et de faire comme si de rien n’était, alors que vous avez juste envie de lui enfoncer la tête dans la bûche glacée !
Pour Noël, comme pour le Premier de l’an, ma fille et moi recevons ceux que nous apprécions, qui n’ont pas de famille et/ou sont des émigrés (comme nous) ou qui ne souhaitent pas voir leurs parents. Pour moi, les fêtes de fin d’année ne sont qu’un prétexte pour faire la fête, mais nous n’attendons pas ces dates-là pour ça ! Et, célibataire depuis 11 ans, je ne ressens plus ce pincement au cœur, parce que célibataire : je sais qu’un jour, nous serons deux, mais d’ici là, je veux vivre chaque seconde dans le plaisir et prendre conscience que je respire, que je vis et que c’est déjà un miracle de tous les jours. Alors, célibataire ou pas (mal accompagné ?!), je vous recommande de bien profiter de ces moments en famille ou de les éviter si besoin est, pour profiter avec vous-même du simple fait d’être en vie. Peut-être que l’année prochaine, vous serez deux, peut-être pas, mais un jour ça arrivera, avec la meilleure des personnes pour vous ! Et pensez donc à tous ceux qui viennent d’apprendre qu’ils ont une maladie grave, voire mortelle (ou que l’un de leur proche en est frappé) : eux ne se demandent pas s’ils seront en couple au Noël prochain. Ils se demandent juste s’ils seront en vie…
Alors, arrêtez de vous regarder le nombril et de pleurnicher sur votre état de célibat et profitez de vos proches pendant les fêtes, profitez de votre bonne santé, de tout ce que vous avez de beau dans votre vie et dites-vous simplement que l’année prochaine, vous serez deux. Et si ce n’est pas l’année prochaine, ce sera celle d’après !
JOYEUX NOËL & BONNE ANNÉE !
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