L’avènement du Web a chamboulé notre quotidien, y compris dans notre environnement de travail.
De nombreuses entreprises ont désormais recours à la cybersurveillance afin de dissuader le salarié qui serait tenté d’utiliser Internet à des fins peu scrupuleuses. L’arrivée des nouvelles technologies a non seulement modifié notre comportement au travail mais elle a également crée de nouveaux risques juridiques, aussi bien pour le salarié que pour l’employeur. Par exemple, le téléchargement de contenus illégaux et le stockage d’images pédophiles sur le serveur du bureau pourraient faire encourir à l’entreprise de lourdes pénalités légales et financières. Se pose également la question de la productivité au travail. L’utilisation d’Internet au bureau doit être « de bonne foi » et servir à la réalisation d’une tâche, en aucun cas elle ne doit permettre à l’employé de s’adonner à ses loisirs préférés. En effet, qui n’a jamais été tenté de télécharger de la musique, des films ou des jeux au bureau ? Combien d’entre vous avez utilisé l’Internet pendant les heures bureau pour mettre un jour votre blog ou votre profil Facebook ?
Or, cela peut être un motif sérieux de licenciement. L’employeur a donc un droit de contrôle actif, à partir du moment où cette surveillance ne porte pas atteinte aux libertés fondamentales du salarié. Par exemple, l’employeur n’est pas autorisé à consulter les e-mails privés du salarié, sous peine de violer cette liberté fondamentale. Le plus simple est d’établir une charte attestant la possibilité d’une utilisation modérée de la messagerie électronique privée au bureau. Cette charte devrait être lue et signée par l’employé. Ainsi, le salarié et le comité d’entreprise doivent avoir pris connaissance de ce dispositif de contrôle, des moyens de sa mise en œuvre et du fait que certaines informations comportementales peuvent être collectées (sites visités…).
L’entreprise peut également bloquer l’accès à certains sites si ces-derniers compromettent l’activité professionnelle du salarié. Le salarié, quant à lui, bénéficie d’un droit d’accès et de rectification des données le concernant conformément à la loi « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978.
Outre l’utilisation d’Internet, l’autre risque majeur pouvant ébranler la sécurité de l’entreprise réside dans l’utilisation des données confidentielles. L’employeur devrait jeter tous les documents officiels dont il n’a plus besoin au destructeur documents afin d’éviter qu’un employé malintentionné ne mette la main dessus. Rexel propose toute une gamme de destructeurs professionnels ergonomiques et ultra performants. La surveillance professionnelle est plus que jamais une nécessité.