La culpabilité sentimentale est certainement le poison le plus puissant que l’on puisse laisser se déverser au goutte a goutte dans notre esprit. Si l’on veut bien regarder la vérité en toute lumière, nous prendrons un seul cas qui démontrera que la culpabilité est notre principal ennemi.
Exemple : Monsieur ou Madame découvrent a un moment de leur vie qu’ils s’aventurent a constater que leur bonheur n’est pas si parfait qu’ils le pensaient. Quitter mon conjoint ? Non impossible, il ou elle ne pourra vivre sans moi. Elle tombera malade, tombera en « dépression »…etc…Je ne peux pas partir. Alors, regardons les choses différemment : Si l’on vient a penser a un moment de notre vie que notre bonheur n’est pas si parfait, ce n’est certainement pas parce que NOUS ne sommes pas « des gens biens » mais peut être tout simplement, parce que l’amour n’est pas éternel et parce que l’autre n’est pas ou plus a la hauteur de nos espérances. Il faut cesser de culpabiliser. Nombre de personnes refusent d’envisager un divorce en pensant qu’ils n’ont pas le droit de quitter une personne qui les aime tant…Or, on s’aperçoit lors de la procédure de divorce, que la personne si « aimante » utilise, se sert de chantage affectif ou financier, devient agressive et menaçante…Ou est donc parti cet amour dévorant ? Ou se cache t’il soudain ? Eh oui ! La plupart du temps, c’est l’affront que l’autre ne supporte pas. Le fait de perdre ses acquis, sa position, ses « droit », sa possession. Si l’amour de l’autre était si vivant et réel et non l’amour de soi, de son confort, de ses acquis, il n’existerait pas ces menaces, ces chantages, ces déchirements.
Lors d’un veuvage, l’amour décédé vient a être paré de toutes la qualités…On oublie les défauts, les querelles, les disputes et même les trahisons…Lui il était parfait ! Pourquoi ? Parce que lui n’est pas parti pour une autre…Il est mort en nous laissant se sentiment d’avoir été son exclusivité. Alors que celui qui est parti pour une autre devient cet autre « ignoble » a qui l’on a tout donné et qui est parti malgré tout.
Il est necessaire de réaliser que la culpabilité n’est pas un sentiment honorable. Il peut être un sentiment confortable afin de se persuader que l’autre est merveilleux et que nous, nous manquons a notre devoir, a nos sentiments. Il peut également être confortable pour notre amour propre : Non impossible que cet autre ne soit pas totalement « fou » de moi, je n’ai pas pu me tromper !
Et pourtant, si l’on vient a penser que notre bonheur n’est pas si parfait, ce n’est pas que nous ne soyons pas des personnes honorables, mais parce que l’autre est peut être une erreur de parcours, de choix, de convictions ou tout simplement que l’autre ne nous a pas autant aimé que nous en avions besoin et que nous en prenons enfin conscience.
Si l’autre nous aime vraiment, sans égoïsme puissant, sans orgueil atteint, il nous préférera vivant ailleurs, que mort a nos cotés.
Tout simplement.