CHANGER DE VIE : LES 3 ÉTAPES POUR CHANGER VOTRE VIE
Pour décider de changer de vie, il faut déjà réaliser que vous souffrez et sentir, croire que vous avez le pouvoir de la transformer. Le genre humain se divise en deux : les Passifs et les Combatifs. Si vous lisez cette chronique, c’est que vous êtes combatif : vous cherchez des solutions, au lieu d’accepter votre (triste) sort. Vous êtes sur la bonne voie, car le plus difficile est d’accepter que vous avez un problème de dépendance affective (manque de confiance et d’estime), qui vous a poussé dans toutes sortes de compulsions et, prioritairement, la dépendance émotive : rester accroché à une autre personne (conjoint(e), parents, (faux)amis, enfants, etc.).
Je m’adresse également, dans cette chronique, à mes chers clients en coaching : certains, fraîchement coachés, sont à la deuxième étape, et d’autres en sont à la troisième. Souvenez-vous que la deuxième étape est normale (à lire plus bas). Mais quelle est la première ?
La première étape : vous réalisez que vous souffrez et, combatif, vous refusez de passer le reste de votre vie dans cette souffrance. Effectivement, la souffrance est le facteur déclenchant. Pourquoi changer de vie si je ne souffre pas ? Moi, la première, il m’a fallu être à genoux par terre, incapable de respirer, pour comprendre que j’avais un problème : toute ma vie s’écroulait ! Mais ce n’est pas cela qui m’a fait changer de vie. C’est l’instinct de survie : je savais que si je continuais dans cette voie, j’allais « crever ». Peut-être est-ce votre cas : vous avez la sensation que si vous ne changez pas de vie, vous allez crever, sans savoir de quoi. Je ne savais pas de quoi, mais je savais qu’il fallait que je me batte. Contre quoi ? Aucune espèce d’idée ! Et je ne l’ai su qu’en commençant à écrire mon livre « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur). Eh oui, aussi fou que cela paraisse, je suis sortie du problème sans savoir de quoi il s’agissait. Et ça m’a pris du temps, beaucoup de temps. Vous, si vous lisez cette chronique, c’est que vous savez ce dont vous souffrez ou encore vous venez de le découvrir. Bravo ! C’est le plus difficile et vous l’avez accompli. Il faut comprendre que 98 % de la population, sur une échelle de 1 à + 10 baignent dans des problèmes, mais combien réalisent qu’ils sont en train de crever et cherchent pourquoi ? Encore une fois, si vous lisez cette chronique, c’est que vous êtes combatif ou que tu es un client : mes clients sont des combatifs. Je me reconnais en chacun d’eux. J’en suis sortie, en suivant les « consignes de sécurités », ils s’en sortiront. Bref, la première étape, la plus importante, est de réaliser que vous avez un problème (ça m’a pris 40 ans !) et chercher les solutions. Vous sentez qu’il y a des pièges, mais vous ne savez pas lesquels et vous tombez dedans. J’ai de plus en plus de clients entre 20 et 30 ans et je suis fascinée qu’ils aient compris si tôt !
La deuxième étape : vous avez compris le problème (la dépendance affective) et vous en avez une idée très précise, mais après avoir entamé un coaching ou une thérapie (à vous de choisir le thérapeute et la thérapie qui développera votre confiance et votre estime), vous tombez encore dedans. Je considère que ça fait partie de la « formation » : tomber encore dans des pièges, pour être capable de les reconnaître. C’est un entraînement ! Mes clients sont capables de voir les pièges, mais tombent encore dedans, par mauvaises programmations, et je les accompagne dans ce processus. Je sais que ça fait partie de la progression. Ils m’appellent, me racontant leur dernière rencontre (un prospect ou une prospecte pour former un couple) et mon « tableau de bord » de coach clignote ( !), mais pas le leur. Je n’interviens pas, car je sais qu’ils savent, mais ne veulent pas voir (tu te reconnais ?!). Je respecte cette étape, car elle fait partie de l’entraînement. Mes clients ont tous les outils pour reconnaître la dépendance affective chez chaque personne qu’ils rencontrent, mais encore faut-il vouloir la voir. La deuxième étape représente un monde intermédiaire : ils ne sont plus « innocents », car ils ont conscience du déséquilibre qui les a frappés, mais ont encore un pied dans la névrose (trouble du comportement). Ils savent que s’ils ouvrent les yeux, ils verront ! Alors, ils font le choix de ne pas voir, car ils ne peuvent pas prendre pour argent comptant ce que je leur enseigne : ils ont besoin d’expérimenter (tu te reconnais ?!). C’est normal et humain et je ne souhaite pas que mes clients « gobent » tout ce que je leur enseigne, parce que ce que je leur enseigne m’a traversé le corps (n’est pas intellectuel), mais « expérienciel » c’est-à-dire qu’il faut le vivre pour le croire. Alors, j’attends qu’ils le vivent, qu’ils le souffrent, qu’ils le croient, pour continuer le coaching.
La troisième étape : vous êtes capable de déceler, renifler, repérer les pièges et vous avez le réflexe de les éviter, par sagesse et parce que vous avez déprogrammé cette manie d’y tomber. Et plus vous êtes habile à les repérer, plus votre confiance et votre estime se renforcent. Car c’est bien de confiance et d’estime qu’il s’agit et que mes clients développent fièrement, chaque jour de leur vie. Les mauvaises programmations vous empêchent de voir les pièges, puis vous voyez les pièges mais vous êtes incapable de ne pas tomber dedans et enfin vous les détectez et vous riez en passant à côté. C’est évident quand le grand vide que vous aviez à l’intérieur, les peurs ne sont plus présents. Vous êtes alors libre de toute compulsion et de toute autre personne et vous voilà seul maître à bord.
C’est bien plus facile que vous le croyez : il suffit d’être déterminé à reprendre le contrôle, pour changer de vie ! Á quelle étape en êtes-vous ?
Quant à vous, mes clients, continuez ! Vous prenez de la force chaque jour, même si vous dérapez. Et puis, je suis là.