Burqa, victime d’un bestial acharnement politique Français?

La question du port intégral du voile ayant été récemment remise à jour par Jean-François Coppé (qui a déposé un projet de loi interdisant le port intégral de la Burqa au Parlement tandis que ce dernier s’attelait une mission d’information sur le même sujet ) est le cas même d’une controversion politique et sociale qui n’attise mais divise tristemement pieux religieux et convaincus républicains!

En effet, le débat politique qui entoure la Burqa se révèle d’une violence politique surprenante à l’image de la toute récente demande de François Fillon, implorant et suppliant presque le Conseil d’Etat afin que ce dernier puisse « soumettre au Parlement » un projet de loi d’interdiction totale de la Burqa!

Et malgré la réforme de la loi concernant l’interdiction du port du voile uniquement dans les lieux publics, le gouvernement insiste, persiste, ne désiste et ne désistera visiblement jamais : il semble être effrayamment déterminé à éradiquer la Burqa de la shère publique démocratique!

Certes, la Burqa peut « heurter la conception républicaine de la vie sociale » et « empêcher le dialogue social ». Certes, la Burqa peut bloquer la communication sociale à travers la dissimulation totale du visage qui entrave non seulement l’harmonie sociale, mais également la quesion sécuritaire. J’en conviens de tout cela.

Mais le caractère bestial que prend la violente intervention gouvernementale contre la Burqa, allant même jusqu’à la saisie admirable du Conseil d’Etat, est d’une très faible proportionnalité en comparaison des torts démocratiques que posent la Burqa!

Bref, le débat serait plutôt : « Doit-on baser l’essence même de la politique démocratique Française sur l’exclusivité totale et absolue des valeurs républicaines Françaises, ou dans ce cas-ci, ne semblons-nous pas omettre que notre Constitution mentionne la liberté d’exercer sa religion comme bon lui semble, même si elle s’oppose aux valeurs démocratiques? »

Finalement, le fait social prévaudrait-il sur le fait religieux? Ferions-nous donc donc de manière sous-jacente l’état d’une nation « anti-religieuse », à considérer la vive et brutale opposition du gouvernement contre le port total de la Burqa?

Cela signifierait-il implicitiment un agnostisme voire un athéisme politique Français anormal et visiblement méconnu qui ne serait que représentatif d’un système politique occidental horriblement opposé au fait que le fait religieux puisse s’insérer dans sa sphère social?

 

Autant d’interrogations suscitant bien d’autres non pas tant par rapport à cet illustre débat qu’à  la négation du mérite économique et politique Européen acquéri notamment à partir du 19ème siècle ne lui permettant malheureusement guère cet acharnement démocratique « anti-religieux »…