BONHEUR : LES GENS HEUREUX N’ONT-ILS VRAIMENT PAS D’HISTOIRE ?
Le malheur fait couler beaucoup d’encre et de larmes, car la plupart des grands classiques sont des histoires d’amour (de névrose !) qui finissent mal et font croire au commun des mortels qu’aimer, c’est souffrir et que ça se termine toujours par un drame. « Autant en emporte le vent », « Le Docteur Jivago », « Roméo et Juliette », « Tristant et Iseult » vous obligent à associer la souffrance à la passion et vous finissez par « acheter » que les amours impossibles sont les plus romantiques. Pardon, mais, personnellement, j’ai vécu ce que je croyais être « des amours passionnées » et ce n’étaient finalement que des névroses dévastatrices ! À bien y réfléchir, effectivement, je vivais des amours impossibles, parce que… ce n’était pas de l’amour, mais de la névrose. Les termes « amour » et « impossible » sont contradictoires, car l’amour est possible et s’il est impossible, il y a de fortes chances que la névrose se cache derrière…
Face aux situations déchirantes, aux « up and down », à la souffrance dans lesquels la dépendance émotive et affective vous plonge, le bonheur* vous semble peut-être un peu fade parce que serein. C’est certain que les gens heureux, en comparaison, semblent ne pas avoir d’histoire et pourtant, ils en ont une et auraient plaisir à vous la raconter, si vous leur demandiez. Vous y gagneriez à entendre comment ils atteignent le bonheur, célibataire et à deux, et sur quelles stratégies il repose. Mais vous préférez peut-être déballer vos malheurs plutôt qu’écouter le bonheur ou entendre les problèmes des autres qui vous font du bien : on se compare, on se console… Le malheur des uns fait le bonheur des autres : triste réalité… Certes, les gens heureux ne font pas la une des journaux et c’est bien dommage : que diriez-vous d’une rubrique dans le journal ou à la télévision qui présenterait diverses personnes ayant trouvé leur équilibre et profitant sainement de la vie ? Peut-être que ça finirait par enfoncer dans le crâne de la majorité que le bonheur existe, puisque vous le verriez étalé dans les journaux. Mais les médias sont rarement portés à mettre en lumière ce qui va bien dans le monde… Pourquoi préfèrent-ils les scandales, les cataclysmes et les drames ? Parce que ça fait vendre. Et pourquoi ça fait vendre ? Parce qu’une majorité aime ça. Et pourquoi une majorité aime ça ? Parce que se repaître du malheur des autres semble vous faire oublier le vôtre et parce que vous préférez souvent voir la paille dans l’oeil du voisin plutôt que la poutre dans le vôtre.
Les livres qui victimisent, quel que soit le problème, sont plus prisés que les livres qui apportent des solutions : se reconnaître dans une problématique fait du bien à la majorité, mais quand il s’agit de le régler, on perd 98 % des joueurs ! Qu’est-ce qui fait donc si peur dans le bonheur ? Tout d’abord, peut-être ne croyez-vous pas qu’il existe, puis s’il existe, vous pensez peut-être ne pas y avoir droit et, pire encore, si vous pensez y avoir droit et pouvoir y accéder, votre plus grande crainte sera de le perdre. Bref, tout cela mis bout à bout, mieux vaut continuer à être malheureux ou neutre, plutôt que courir après une étoile que vous pensez ne jamais rattraper ou perdre dès que vous l’aurez prise dans vos filets. Le bonheur a sa propre histoire, sa propre structure et son propre fonctionnement. Il se construit, s’entretient et se consolide pour être intégré à jamais. Il ne s’agit, en aucun cas, d’une formule magique que vous risquez d’oublier, ni d’une stratégie dont vous perdriez les clefs. J’entraîne mes clients à développer leur confiance et leur estime, afin de structurer leur vie et répondre à leur équilibre et leur objectif : ça ne s’oublie plus. Mais vous pouvez décider de ne pas faire l’effort de maintenir le cap et vous en avez le droit. Puis, je leur enseigne à maintenir cet équilibre, quels que soient les événements extérieurs. Expliquez-moi pourquoi eux croient au bonheur, l’atteignent et le maintiennent ? Qu’est-ce qui pourrait vous en empêcher, sinon vous ?
En Australie, j’ai pris un cours d’initiation à la plongée sous-marine avec ma fille et j’ai souri quand le moniteur nous a expliqué ce qu’est l’octopus : c’est le détendeur de secours qui vous sera tendu par un autre plongeur si votre bouteille d’oxygène est vide. Et, sous l’eau, on vous enseigne à lâcher votre propre détendeur (l’arrivée d’oxygène qui se place dans la bouche) et à respirer dans celui du moniteur ou d’un autre plongeur. Vous voyez où je veux en venir ? Pourquoi cherchez-vous toujours à respirer dans l’octopus des autres, alors que vous avez votre propre détendeur et une bouteille d’oxygène pleine à craquer ? Le bonheur, c’est exactement ça : avoir votre propre bouteille et ne jamais chercher l’air chez qui que ce soit d’autre. L’autonomie vous permet de conserver votre oxygène et de recharger votre bouteille au fur et à mesure, pour être sûr que jamais vous n’en manquerez. Et quel plaisir de plonger avec une autre personne ayant compris qu’elle n’a pas besoin de votre bouteille pour respirer : quelle liberté pour chacun des plongeurs de nager dans le bonheur !
Mes malheurs ont fait un best-seller, « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur), parce que la dépendance affective, émotive et les catastrophes qu’elle provoque, je peux vous en parler savamment et vous vous y reconnaissez. C’est d’ailleurs ce que je fais souvent à travers tous les vecteurs possibles. Mais mon bien-être vous intéresse-t-il ? Combien d’entre vous ont envie de savoir comment je fais pour jouir de la vie et le plaisir que je ressens quotidiennement ? Deviendrais-je ennuyeuse si je ne parlais que du bonheur que j’ai construit et qui s’épanouit chaque jour de plus en plus ? Mon bonheur, c’est avec plaisir que j’en parle, autant que de mes névroses passées, mais il y en a un que je vous cacherai, en partie. Ce bonheur-là, je vous en parlerai mercredi prochain dans ma chronique ou alors écoutez la radio mercredi 30 avril 2014, à 16h15 ou encore allez sur ma page facebook jeudi 1er mai 2014 : j’ai une belle nouvelle à vous annoncer !
*Définition du bonheur selon wikipédia : État de grande satisfaction, de plénitude, de bien-être.
Pour écouter l’émission de radio, le 30 avril 2014, à 16h15 (22h15 pour la France) :
95.7 FM au Saguenay-Lac-St-Jean : Écoute en direct : www.saguenay.radiox.com
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