En tant que futur adulte, désireux de trouver sa place dans la société, l’élève- adolescent perçoit parfois ses années de scolarité avec trop de sérieux et exerce sur lui même une pression nuisible à son équilibre psychique en vue de performer.
Trop souvent, l’élève- adolescent développe la croyance suivante : « Plus je travaille, plus je vais être récompensé(e) » alors qu’en réalité, l’excès de travail n’est pas un gage de qualité.
La stratégie de faire plus pour avoir plus a des limites qui sont rencontrées aussi rapidement qu’elles conduisent avec surprise à un « burn-out scolaire ».
Le cerveau, telle une bouteille d’eau, ne peut contenir qu’une certaine capacité de liquide et lorsqu’elle est pleine, vous aurez beau essayer d’y mettre plus d’eau, elle ne rentrera pas et va couler en dehors.
L’élève- adolescent qui se force à étudier ressemblera à cette bouteille pleine qui déborde, s’il applique la stratégie ci-dessus.
Une manière de faire, plus avantageuse, pourrait consister par se donner comme objectif d’être efficace lors des heures d’études afin d’optimiser la qualité de concentration pour apprendre les leçons, faire les devoirs etc. …
Dans cette optique, il est nécessaire que l’élève- adolescent prenne en considération certains aspects qui favoriseront la qualité du temps consacré aux travaux scolaires. En voici quelques uns :
1. Prendre du temps pour soi, pour relaxer afin de recharger ses batteries et renforcer sa capacité à être pleinement présent pendant la période de travail.
2. Définir en terme de temps sa capacité à rester concentrer. Si l’élève – adolescent est capable d’une bonne concentration durant 2 heures, il est inutile de se forcer à étudier davantage car le cerveau n’assimilera plus les nouvelles connaissances et va saturer. Cela peut même nuire aux leçons déjà apprises et embrouiller l’esprit.
3. Faire régulièrement des petites pauses, de quelques minutes, afin de permettre au cerveau de reprendre son souffle.
4. Séparer le lieu de repos du lieu de travail. Trop souvent, la chambre sert à la fois de lieu de repos, de divertissement et d’étude. Or, il est difficile de créer différents états émotionnels et intellectuels dans un seul et même espace. Connaissez-vous beaucoup d’adultes qui se reposent, s’amusent et dorment dans leur bureau ou sur leur lieu de travail?
5. Autant que possible, ne pas se forcer à étudier mais trouver un contexte et une perception orientée vers le plaisir à découvrir, apprendre, relever le défi que pose un problème de mathématiques etc. …Étant donné qu’il y a souvent une ou deux matières que l’élève- adolescent aime moins, il aura tout à gagner de commencer par ce qui lui déplait le plus. Ainsi, il va conserver une motivation à terminer les devoirs plus fastidieux en vue de goûter, par la suite, au plaisir des matières qui l’intéressent.
6. S’assurer de se nourrir correctement avant de travailler car même si le travail n’est pas physique, les neurones sont gourmands en énergie et il convient de leur donner du carburant!
Il existe aussi toute une panoplie de moyens pour mettre à jour les processus de concentration et de mémorisation afin de réajuster certains savoirs faire et aider l’élève – adolescent à améliorer ses capacités intellectuelles. Le cerveau est comme un muscle, plus vous l’utilisez, plus il est compétent! Pensez- y.
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