1. Asthme ou allergie ?
On peut facilement penser qu’une allergie soit responsable d’une crise d’asthme, toutefois, il n’est pas toujours évident de considérer qu’une crise d’asthme est pour origine l’allergie.
En somme, la crise d’asthme ou la crise dyspnée correspond essentiellement à une défaillance du système respiratoire. La cause en est le plus souvent une inflammation des bronches. Tandis que l’allergie se manifeste de bien des façons différentes. Ces caractéristiques les plus communes sont les suivantes :
· Larmoiements
· Éternuements
· Nez bouché
· Toux
Quand l’allergie n’est pas maîtrisée, elle peut évoluer en crise d’asthme suivie le plus souvent de crises d’angoisses. On ressent alors une oppression thoracique, de la fatigue et même des maux de tête.
Évidemment, l’allergie se remarque aussi par les marques qu’elle peut laisser au niveau de la peau comme l’urticaire, l’eczéma ou les prurits.
Généralement, il se produit des plaques rouges sur tout le corps ou en des endroits bien déterminés, localisés. On peut voir apparaître des rougeurs diffuses, des petits boutons… Les démangeaisons surviennent à ce moment-là. Mais, l’envie de se gratter n’est pas toujours accompagnée de ces plaques rouges. En fait, cela dépendra de l’origine de l’allergie. Il convient donc de se faire diagnostiquer par un médecin, lequel vous prescrira sans doute une analyse sanguine ou une batterie de tests pour connaître l’origine de votre allergie.
Il arrive parfois que vous soyez juste enrhumé, victime d’une rhinite, mais qui dure, s’éternise et revient tout au long de l’année ou sur une longue période. Dans ce cas, il faut penser à l’allergie, car ces inflammations des muqueuses nasales trouvent probablement leur origine dans un phénomène allergique.
L’allergie comme l’asthme doivent être diagnostiqués. D’autant qu’ils ont parfois une origine commune. Si vous souffrez des symptômes que nous venons de décrire, il convient d’aller consulter votre médecin et de lui raconter dans le détail toutes les manifestations de vos allergies. Pour cela, prenez bien soin de définir avec le plus d’exactitude possible, la période où les symptômes sont les plus visibles. S’il s’agit de démangeaisons, décrivez avec précision l’endroit du corps qui est le plus touché, définissez les périodes de crise. Si c’est après les repas, ou avant ou encore à n’importe quel moment de la journée. Les allergies, tout comme l’asthme, touchent un nombre de plus en plus important de la population mondiale et il est impératif de les prendre au sérieux.
2. Le mystère des allergies saisonnières !
Comment des allergies dites saisonnières peuvent-elles se prolonger tout au long de l’année ? Bien, cela semble impossible et pourtant.
On aurait pu croire que seul le printemps jusqu’à l’automne donnait raison à l’allergie saisonnière, pourtant, l’hiver nous cache bien des surprises. Par exemple, dans le sud de la France, il s’avère que le cyprès occasionne des allergies durant l’hiver. Dans le nord, c’est le noisetier, l’aulne et le frêne qui ont leurs responsabilités dans l’allergie hivernale.
Le printemps ne cache pas ses rayons de soleil et le réveille de la nature se fait en fanfare. Les fleurs éclosent, les arbres bourgeonnent, les insectes butinent, les oiseaux chantent la gloire de la vie naissante et l’homme profite ou non des nouveaux parfums répandus par les pollens. C’est la pleine période des graminées, du plantain, des châtaigniers, des tilleuls et des herbacés.
Voyez-vous, l’hiver se cache derrière une ou deux couleurs, tout au plus. Le blanc de la neige et la couleur marron des arbres démunis et du sol brûlé par le froid. Beaucoup ignorent que derrière ce long sommeil se cachent des arbres dont la fragrance inquiète fortement les personnes sensibles aux allergies.
Vous comprenez à présent pourquoi il est important de connaître la région dans laquelle vous habitez. Les saisons seules ne suffisent pas à définir les risques d’allergies. Vous devez vous renseigner auprès d’un service de météorologie sur Internet. Il vous renseignera très bien sur les périodes allergisantes. En outre, ce service sera en mesure de vous informer sur la durée de l’exposition aux allergènes et sur les lieux les plus propices à son exposition. Toutefois, vous ne devez jamais ignorer que l’allergie saisonnière peut cacher une autre forme d’allergie encore plus pernicieuse : l’allergie à la pollution. En effet, l’air que nous respirons est pollué par différents éléments et nous avons vite fait d’incriminer la nature quand d’autres raisons semblent échapper à notre conscience. C’est pourquoi nous n’insisterons jamais assez lorsque nous vous invitons à consulter votre médecin dès que les premiers symptômes se présentent et plus encore, s’ils persistent. L’allergie n’a rien de banal. D’un simple rhume, on peut évoluer vers des rhinites à répétitions puis la crise d’asthme. Toutes ces réactions physiologiques fatiguent énormément l’organisme, tant sur le plan physique que sur le plan mental. Ne laissez donc pas une mauvaise saison s’installer dans votre existence.
3. Qui sont les responsables des allergies ?
Les allergènes sont des substances responsables des allergies, et on en découvre tous les jours de nouvelles. Elles se trouvent dans vos maisons un peu partout, dans les moquettes, les tapis, tous les tissus qui couvrent vos canapés, mais aussi dans les poussières qui recouvrent les meubles, les objets de décorations, sous les lits ou dans les coins inaccessibles. Mais ce n’est pas tout, les allergènes revêtent des formes multiples comme les moisissures qui se développent facilement dans les cuisines et les salles de bain. La pollution aérienne occasionnée par les fumées des usines, les gaz des pots d’échappement, n’arrange rien au tableau déjà suffisamment important. Les pollutions agressent les hommes, mais aussi la nature. Les forêts en souffrent, la mer et la faune et la flore. Ce fléau ampute la terre de ce qu’elle a de plus beau, de plus précieux, pour notre bien-être et soigner une allergie c’est aussi travailler à maintenir un certain équilibre écologique.
Ne pourrait-on pas dire que la Terre souffre d’une certaine forme d’allergie ?
Les modifications climatiques, l’extinction annoncée de centaines d’espèces animales, sans compter toutes celles déjà éteintes à jamais, la disparition des abeilles et la fin de la pollinisation naturelle, n’est-ce pas au moins un mal-être significatif de la Terre ?
Non seulement la pollution affecte la Terre, mais elle bouleverse tous les êtres vivants. En outre, nous ne pouvons pas ignorer le nombre de nourrissons atteints d’affections bronchiques comme la bronchiolite. Les enfants sont les premières victimes de la pollution. Au tout début de la vie, ces petits Êtres doivent déjà faire face à un tragique destin. Le tabagisme des femmes additionné à la pollution de l’air aggrave largement la situation.
Nous souffrons de ne pas savoir respirer correctement. Le stress augmente les tensions quotidiennes, réduisant considérablement notre capacité respiratoire. S’il s’ajoute à cela les allergies, l’asthme et la maladie, l’avenir que nous laissons entrevoir à nos enfants est plus qu’inquiétant. Si nous ne faisons rien pour améliorer notre qualité de vie, nous courrons à notre perte. Nous ne pouvons pas laisser à la fatalité la responsabilité de nos actes insensés. On sait de source certaine que les allergies augmentent en même temps que la pollution de l’air. On entre dans un cercle vicieux, car l’obligation de prendre un traitement pour l’allergie peut occasionner d’autres problèmes d’allergies et l’étau se resserre sur ce qui ressemblera bientôt à une tragédie.
4. L’allergie alimentaire
Les causes des allergies alimentaires sont nombreuses. Nous ne pouvons pas ignorer les conséquences d’une nourriture industrialisée. Difficile de connaître avec exactitude les ingrédients qui composent nos denrées quotidiennes. Par exemple, certains aliments contiennent du gluten, de l’huile de palme, du saccarose, des graisses animales, des colorants, des conservateurs et la liste n’est pas exhaustive. Les effets indésirables, ou la quantité des produits cancérigènes et hautement allergènes sont considérables.
L’allergie au latex ne concerne pas seulement le plastique ou les objets en matière plastique. En réalité, cette allergie pose un véritable problème pour les personnes concernées, car de nombreux aliments proviennent de plantes dérivées du caoutchouc. On appelle cette allergie, le syndrome fruits-latex. Voyons quels aliments peuvent provoquer ce type d’allergie :
– les abricots, les châtaignes, les kiwis, les nectarines, le céleri, les ananas, les bananes, les pommes, les prunes, les melons, les avocats, les tomates, les pêches et les raisins.
Voici quelques consignes pour les nourrissons atteints de cette allergie :
– Biberon hypoallergénique en silicone
– Lait hypoallergénique
– Ne pas donner de tétine, sucettes et petites cuillères en latex
– Faire attention aux ballons de baudruche
Au cours des opérations chirurgicales, les chirurgiens devront faire attention aux ustensiles qu’ils utilisent, car l’usage des gants peut s’avérer dangereux, de même que les cathéters ou les tubes, les poches de sang…
Dans le cadre de la prévention contre le sida, il est important de noter qu’il existe des préservatifs en polyuréthane. C’est un matériau aussi résistant que le latex, mais sans risque d’allergie. Vous pouvez aussi demander des préservatifs féminins sans latex. Nous devons considérer très sérieusement ce problème, car un jeune adulte doit pouvoir se préserver des maladies sexuellement transmissibles, et ce, quels que soient ses problèmes d’allergies.
Nous devons comprendre que les allergies handicapent vraiment la vie d’un individu, car le moindre contact avec un allergène peut provoquer des réactions allant parfois jusqu’à l’œdème ou la crise d’asthme. Dans les deux cas, ce genre de manifestation peut lui être fatal.
Enfin, le lait de vache n’est toléré que par 70 % des enfants. Il convient donc d’effectuer un bilan allergologique complet pour confirmer si l’allergie que vous avez constatée chez votre enfant concerne bien la protéine de lait de vache. Le lait de jument est le lait le plus toléré après le lait maternel chez le nourrisson. Malheureusement, il est difficile d’en trouver et dans tous les cas, il coûte très cher.
5. Comment me protéger si je suis allergique ?
Se protéger des allergènes peut parfois tourner à l’obsession pour celui qui souffre d’allergie. Mais heureusement, je vous invite ici à suivre quelques consignes qui vous seront d’une très grande utilité.
Pour commencer, il convient de se débarrasser des moquettes, des tapis et de certains objets de décoration qui finissent le plus souvent par remplir la fonction de ramasse-poussière. Si vous avez peur de ne pas savoir comment décorer votre maison, il vous reste la possibilité de consulter des livres sur le Feng Shui. Vous y trouverez de très bons conseils pour garder votre maison saine.
Ensuite, vous devez protéger vos matelas, vos couvertures, vos dessus-de-lit, vos édredons, rideaux, fauteuils et canapés en tissu. Pour ce faire, vous devez utiliser des vaporisateurs capables de détruire les acariens.
Lorsqu’on entre en période d’été, ne laissez pas les couvertures et les édredons dans le placard sans les avoirs au préalable enfermés dans une housse en plastique.
Enfin, le nettoyage reste la partie la plus difficile, car bien souvent, un simple coup de serpillère ne suffit pas à enlever les moisissures, de même que passer l’aspirateur ne retire pas définitivement les poussières et même si vous ouvrez les fenêtres plusieurs heures par jour, la pollution de l’air peut rester présente, surtout si vous habitez en ville. Alors que faire ?
Il existe des produits d’intérieur anti-moisissures, on les appelle : fongicides et désinfectants. Ils contiennent des agents bactéricides. Vous devez pouvoir retrouver ces indications sur les différents produits, ainsi vous serez vraiment débarrassé des moisissures et des bactéries responsables d’allergies.
En ce qui concerne l’aspirateur, vous pouvez utiliser un filtre Hepa, le seul capable de filtrer des micros-particules et donc les pollutions les plus infimes. De nombreux aspirateurs, toutes marques confondues, peuvent être équipés avec ce genre de filtre.
Ouvrir votre fenêtre une à trois heures par jour pour aérer votre maison est une bonne chose, mais cela n’est peut-être pas suffisant et même pas toujours utile, surtout si vous vivez en plein Paris et que le taux de pollution est très élevé. Alors, quel moyen peut-on employer ?
Il existe dans les commerces des filtres antibactériens qui filtrent l’air en retenant les substances polluantes. Le charbon actif que ces filtres contiennent retient aussi les mauvaises odeurs. Des filtres ioniseurs enrichissent l’air d’ions négatifs qui revitalisent notre corps en l’oxygénant et en favorisant la détente musculaire. Certains vont même jusqu’à dire que ces filtres aident à renforcer les défenses immunitaires.
6. Quel traitement pour l’allergie ?
On ne sait jamais quel traitement nous réservera notre médecin face à une allergie, encore moins lorsqu’on ne connaît pas la cause exacte. Il faut donc revenir au tout début du problème, lorsque se sont manifestés les premiers symptômes de l’allergie. Vous ne pensez pas tout de suite à une allergie, surtout si vous souffrez d’un simple rhume. Seulement, les semaines et les mois passent, et le rhume revient sans arrêt avec larmoiement des yeux, démangeaison…
Il apparaît évident que l’allergie peut se manifester d’une manière forte, comme une crise d’asthme ou un œdème de Quincke. Dans ce cas, le traitement, ou l’intervention, ne sera pas le même, c’est pourquoi je prends un exemple plus simple.
Dans le cas du rhume persistant, vous avez plusieurs fois consulté votre médecin, et normalement, celui-ci devra, à un moment, s’interroger sur la possibilité d’une allergie. Le rhume pouvait être de circonstance au début, mais à présent, il se poursuit sans raison apparente. Bien sûr, si des symptômes plus importants ont accompagné le rhume, cela facilitera le diagnostic. Quoi qu’il en soit, il faut à présent procéder à une série de tests.
Le médecin va vous prescrire un médicament pour calmer vos symptômes. Il va vous questionner sur vos habitudes alimentaires, votre travail… Il doit chercher la cause éventuelle de votre allergie. Dans le cas que nous traitons en exemple, il se pourrait fortement qu’il s’agisse d’une allergie saisonnière. Il tiendra compte de tous ces critères, pour vous assurer un bon suivi médicamenteux et une aide adaptée.
Quel genre de médicament peut-il vous prescrire ?
– Un antihistaminique pour soulager les manifestations de l’allergie
– Une solution nasale sous la forme d’un inhalateur pour décongestionner le nez
– Un collyre pour nettoyer les yeux
Il existe des antihistaminiques qui peuvent engendrer une forme de somnolence et d’autres non. Il faut en parler à votre médecin. Les solutions nasales ou décongestionnantes existent sous différentes formes : vaporisateurs, comprimés ou liquides.
Certains d’entre vous préféreront prendre des médicaments sans ordonnance pour soulager un problème au plus vite. Vous avez la possibilité de prendre conseil auprès de votre pharmacien ou d’acheter un produit directement en ligne. Dans tous les cas, il convient de le signaler à votre médecin, car l’automédication n’est pas sans risque, surtout dans le cas de l’allergie.
7. Effets secondaires des médicaments contre l’allergie
Malheureusement, si la médecine progresse en matière de traitements contre l’allergie, elle n’est pas arrivée à guérir ce mal. En outre, les médicaments ne sont pas sans risque de provoquer eux-mêmes d’autres allergies. C’est dire combien il est important de prendre au sérieux ce fléau en pleine croissance.
L’allergie est un effet secondaire, une réaction à l’environnement, à une agression ressentie pour l’organisme. Un médicament peut être considéré par l’organisme comme un corps étranger responsable d’une agression, c’est la raison pour laquelle il est parfois difficile de trouver le bon traitement.
La plupart des médicaments prescrits par le médecin en cas d’allergie et d’asthme contiennent des anti-inflammatoires et des antihistaminiques. Lorsqu’une personne est obligée de suivre le même traitement longtemps, il peut lui arriver de subir les effets secondaires suivants :
– Prise de poids
– Glaucome (dilatation de la pupille, mauvaise irrigation du nerf optique et cécité)
– Bouleversement hormonal
– Réduction de la masse osseuse
C’est pourquoi le suivi médical est à considérer avec sérieux. Vous pouvez ainsi faire part de tous les troubles que vous ressentez au fil du temps et au besoin changer de traitement.
Les corticoïdes qui servent à calmer l’inflammation ne peuvent pas être prescrits indéfiniment, car leurs effets secondaires sont terribles. Par exemple, pour les comprimés, on peut noter une prise de poids, une atrophie de la peau, des risques d’obésité et même de l’acné. Ils provoquent de l’hypertension et une carence en calcium qui peut s’avérer néfaste pour les os.
Sous forme de pommades ou de crème, les risques de fragiliser la peau augmentent considérablement. Les pommades directement appliquées sur l’œil peuvent provoquer un glaucome.
Les antihistaminiques sont reconnus pour les risques de somnolence associés. Néanmoins, la nouvelle génération d’antihistaminique semble s’affranchir de ce désagrément.
Mes corticoïdes nasaux utilisés dans le traitement des rhumes des foins occasionnent des saignements de nez.
Le traitement de l’allergie mérite une attention particulière. Les médicaments ne doivent pas être les seuls remèdes possibles en cas de troubles. Il convient au patient de connaître la cause de son mal et ensuite de le traiter d’une manière plus adaptée, sans toujours avoir recours aux médicaments. Cela est possible et il est important d’en tenir compte, car c’est le seul moyen d’éviter les risques d’effets secondaires.
8. Remèdes naturels en cas d’allergie
Si la nature fait bien les choses, elle est aussi parfois responsable de l’allergie. Néanmoins, comme toujours, si en elle se trouve le poison, quelque part ailleurs, elle détient son antidote. Malheureusement, ce n’est pas si simple que cela, et surtout dans le cas de l’allergie, ou les manifestations sont légion tout autant que les causes. Alors, trouver un remède unique parait bien impossible. Les molécules naturelles ont leurs limites au même titre que les molécules chimiques.
L’attitude la plus appropriée pour traiter l’allergie de manière responsable et naturelle consiste avant tout à en chercher la cause. Bien la connaître et comprendre comment réagit l’organisme face à son agresseur. Ensuite, une fois que le problème est identifié, il faut se donner les moyens de se protéger de l’allergène, voire de l’éviter. Ce n’est pas toujours facile, parfois même impossible.
La complexité du problème exige notre attention permanente.
Donc, éliminer la cause de l’allergie peut s’avérer possible en partie, quand il s’agit de la poussière, des acariens et des moisissures. Vous devez dans ce cas vous assurer de maintenir votre maison propre, d’éliminer les nids à poussières ou acariens comme les tapis et les moquettes. Pensez à aérer votre maison et au besoin, équipez-vous d’un filtre à air. Vous parviendrez de cette manière à éviter une prise prolongée de médicaments.
Quand il s’agit d’allergie alimentaire, vous devez connaître l’aliment qui ne vous convient pas ou sa composition. Il vous faut bien lire l’étiquette du produit, mais parfois cela ne suffit pas. Vous pouvez acheter dans des magasins spécialisés de la nourriture sans gluten, sans huile de palme…
Vous devez impérativement surveiller votre alimentation pour éviter une crise d’allergie qui pourrait prendre une forme sévère, comme un œdème de Quincke ou une crise d’asthme. Dans le cas où vous êtes bien vigilant, vous évitez la prise de médicament ou ne l’utilisez que dans le cas ou surviennent les premiers symptômes.
Dans le cas de l’allergie saisonnière, on ne peut malheureusement pas déménager chaque saison. Il va donc falloir envisager les traitements les plus appropriés pour éviter une prise permanente de produits chimiques actifs. Cependant, vous pouvez vous aider des plantes suivantes :
– Les bourgeons de cassis, l’églantier, les feuilles de Plantin lancéolé et la Nigelle de Damas. Vous pouvez demander conseil à un herboriste ou à votre pharmacien spécialisé en remèdes phytothérapeutiques.
– En remèdes homéopathiques : Histaminum, Poumon histamine, Euphrasia (pour les écoulements oculaires irritants et les éternuements), Allium cepa (pour l’écoulement du nez) et Sabadilla (dans le cas d’éternuements très fréquents et violents)
Vous pouvez aussi faire des séances de yoga pour faciliter la respiration consciente et enrayer ainsi tous les troubles liés à l’anxiété et au stress lorsqu’une crise d’allergie se présente.
Mais dans tous les cas, soyez prudent et demandez conseil à votre médecin, car on ne peut substituer les remèdes naturels à la médecine.
9. Se soulager de l’allergie en respirant mieux !
Nous pourrions presque dire que respirer représente l’acte à la fois inconscient et conscient essentiel de notre vie. En vérité, la respiration est un acte parfaitement inconscient, mais sur lequel on peut agir de manière consciente et ainsi influencer notre organisme et notre esprit.
Il suffit d’inspirer pour faire entrer de l’oxygène dans les poumons et dans le sang. À l’expiration, vous rejetez du gaz carbonique.
L’asthmatique peut faire de l’emphysème (maladie des alvéoles pulmonaires qui empêchent l’expectoration complète lorsque les poumons sont encombrés). Cela se produit lorsque le pollen, les poussières, les poils de chat… tous les allergènes irritent les poumons en provoquant des spasmes à répétition.
Le fait de ne pas aérer, de rester cloitré chez soi ou dans son bureau nous prive d’oxygène, car dans un univers fermé, l’oxygène se raréfie. Un fumeur perd environ un quart d’heure de vie par cigarette fumée. La pollution de l’air nous oblige à véhiculer dans le sang des molécules chimiques parfois dangereuses pour notre organisme. Elles réduisent nos défenses immunitaires et modifient notre métabolisme.
Lorsqu’une personne a de la toux, c’est très probablement parce qu’il se produit un réflexe naturel pour compenser l’insuffisance éliminatoire de ses poumons encombrés.
Voyez-vous, l’organisme à ses mécanismes de défense qu’il convient d’aider consciemment afin de lui permettre de retrouver un équilibre naturel.
Comment peut-on respirer consciemment ?
La pratique du yoga est une discipline capable d’unir le corps et l’esprit. Elle inclut des postures physiques, la respiration consciente et la méditation. En cela, elle favorise la relaxation et une meilleure appréhension des problèmes liés à l’allergie.
En effet, nous savons à présent que la respiration a un impact direct sur notre santé mentale et physique. La manière dont respire une personne peut influencer son niveau d’anxiété, réduire son stress.
En outre, apprendre à respirer consciemment convient à tout le monde. Ce n’est pas nécessaire de tomber malade pour décider de respirer pleinement. On pourrait dire que quelqu’un qui respire bien est quelqu’un qui pense bien et vie naturellement. De même, quelqu’un qui respire mal vit certainement sous tension. On peut lui reconnaître un état de stress évident et la certitude qu’il ne connaît pas la tranquillité.
Vous pouvez aussi pratiquer la sophrologie. Elle aide à gérer le stress et elle facilite la relaxation par la respiration consciente. Un bon sophrologue vous aidera à retrouver cet état de paix nécessaire au bon échange gazeux pour une respiration parfaite.
10. Tout ce qu’il faut faire en cas d’allergie !
Tout d’abord, il faut diagnostiquer la cause de l’allergie. Chercher à reconnaître les symptômes et à les répertorier. Sachant que les plus fréquents sont le larmoiement, les démangeaisons, le nez qui coule, la peau irritée, l’urticaire, l’œdème et l’asthme, il faut ensuite comprendre pourquoi et comment une allergie nous affecte. Actuellement, une personne sur trois, pour 10 000 en France, fait un choc anaphylactique. C’est-à-dire, le pouls qui s’accélère, une chute de tension, le coma et si rien n’est fait, la mort.
L’allergie provoque donc des problèmes de peau allant de la simple démangeaison à l’œdème de Quincke. Elle peut atteindre le système cardio-vasculaire en accélérant le rythme cardiaque, faire chuter la pression artérielle et entraîner un malaise. Quand elle touche le système nerveux, elle provoque de l’agitation, des troubles visuels et auditifs, parfois des crises convulsives.
Quelle que soit la forme que prend l’allergie, dans sa manifestation la plus grave, il convient d’appeler le SAMU. Toute médication est à proscrire sans l’avis d’un médecin, car vous pourriez provoquer un choc anaphylactique. Mettez la personne en position latérale de sécurité, de façon à libérer ses voies respiratoires. Généralement, le médecin prescrira un antihistaminique ou, si le cas est plus grave, une piqure d’adrénaline.
Vous devez mettre tout en œuvre pour aider le médecin à diagnostiquer votre allergie. Pour ce faire, vous devez lui décrire en détail tous les symptômes de l’allergie. Vous devez lui communiquer vos habitudes alimentaires, vos stress, vos fatigues…
Certes, votre médecin vous prescrira des examens sanguins, des tests rapides qui permettront de mieux identifier vos allergies. Mais, plus vous apportez de détail sur la manière dont l’allergie se produit, plus il vous sera possible de l’éradiquer.
Il est fort probable qu’on vous propose ensuite certains vaccins, comme celui de la grippe, du pneumocoque ou autre. Dans tous les cas, il conviendra d’en discuter avec votre médecin, pour connaître la composition exacte de ces vaccins, afin de ne pas provoquer d’autres formes d’allergies.
Comme nous venons de le voir, l’allergie se comporte de manière imprévisible. N’importe qui, quel que soit son âge, peut en être victime. Le diagnostic n’est pas toujours aisé et votre participation dans la guérison sera indispensable.
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