Affichage sauvage ou Street Marketing : une urbanisation de la publicité

Qu’est-ce que l’affichage sauvage ou street marketing ?

Le street marketing ou affichage sauvage est une révolution de la publicité. Plus reprise par les entreprises, les associations ou les entités politiques actuelles pour faire connaitre un produit ou un service, cette forme de publicité est une des méthodes de communication facile à capter, et elle est très visible. Elle utilise souvent les palissades, les sols (routes, trottoirs), les escaliers, voire même les lampadaires ou des feux de circulation comme fond. Sur les escaliers, on utilise le terme d’affichage en escalier.

Sur les supports debout comme les lampadaires ou les feux de circulations, on parle d’affichage board. Le street marketing a puisé son origine dans la musique et les cultures des rues, et tient à cibler la génération qui y nage. Elle diverge des méthodes d’affichage classique par sa réalisation. Les tags ou les graffitis font aussi partie de ce système publicitaire, mais ces derniers utilisent des idées créatives à base de colorant ou de pression d’eau.

La législation et l’affichage sauvage

Utilisant des pratiques très perceptibles, c’est une autre façon de faire de la publicité, mais aussi de la politique. Et, l’affichage publicitaire est régi par des règles et législations environnementaux. Selon l’article L. 581-27 du Code de l’environnement, modifié par l’article 54 de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 : l’autorité compétente ordonne la suppression ou la mise en conformité de la dite affichage dans les cinq jours qui suivent la constatation de l’infraction. 

Au-delà de ce temps imposé, une charge de 200 Euros par publicité et par jour sera retranchée à l’auteur des irrégularités. Si une résistance se fait, le responsable de l’opération illégale s’expose à une amende de 7500 euros. Cette amende augmentera au fur et à mesure que les irrégularités soient constatées. Une affiche publicitaire anormale est égale à une sanction d’infraction. En cas de retard de paiement de l’amende, le tribunal responsable du jugement infligera le paiement d’une majoration de retard qui peut aller de 15 à 150 Euros.

Les places interdites à l’affichage sauvage sont les suivantes :

  • Les parcs nationaux et les parcs naturels.
  • Les sites inscrits dans les registres communales et les zones de protection autour.
  • Les immeubles considérés comme monuments historiques inscrits dans l’inventaire supplémentaire de la commune.
  • Les zones de conservation et de protection de la nature.
  • Les zones de protection des monuments historiques et des sites classés.
  • Les patrimoines nationaux : patrimoine architectural, site urbaine et paysager, ou les perspectives d’exposition architecturale.

Une exception aux règles

La mairie possède le droit de déterminer les emplacements réservés à l’affichage d’opinion et à la publicité concernant les activités des associations à but non lucratif qui font exception aux sanctions du street marketing. En fait, le plan d’urbanisme de la commune elle-même est dressé par la mairie. Cette dernière joue un grand rôle dans l’aménagement du domaine public, du domaine privé et même sur les emplacements des affichages urbains. C’est pourquoi ces derniers ne suscitent le paiement d’aucune taxe ou redevance auprès de la commune. Une des exceptions que la mairie peut accorder également est l’exposition d’une opinion ou publicitaire d’une association pour la promotion de ses activités.

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