À la découverte du street art : son histoire et sa philosophie

Le street art, l’art urbain, l’art de la rue… on connaît de nombreuses dénominations à ce mouvement artistique contemporain. Cependant, beaucoup l’appellent encore graffiti, qui n’est qu’un style parmi tant d’autres qui le composent. En effet, c’est l’ensemble de toutes les formes d’art réalisées dans la rue telles que la mosaïque ou les installations et autres. Encore illégal en France, on retrouve de nombreuses personnes qui ne le reconnaissent pas comme un art, mais plutôt comme un acte de vandalisme. Mais comment le street art est-il né ?

La naissance du street art dans le monde

C’est dans les années 60-70 que le street art fait son apparition sur les murs de New York. Les street artistes ont commencé par inscrire leurs signatures dans les rues, ce qu’on appelait les fameux « tags ». La démocratisation de la bombe aérosol a joué un rôle déterminant, car la ville est devenue un vrai terrain de jeu pour ceux qui voulaient s’exprimer et même s’affirmer. Les métros et les wagons furent rapidement victimes de ces « actes de détérioration du bien d’autrui ». Et en quelques années seulement, la technique s’est améliorée en adoptant différents styles et couleurs. En France, c’est en 1968 que l’art urbain en tant qu’initiative individuelle voit le jour.

Le street art : une forme d’expression

Au-delà de ces dessins tout aussi originaux qu’indéchiffrables, le street art est surtout une forme d’expression. Au début et même jusqu’à aujourd’hui dans certaines banlieues, il sert à marquer son territoire. Mais il prend beaucoup plus d’ampleur et se veut être un moyen d’exprimer son mécontentement. Les messages politiques, les slogans et des expressions provocatrices sous forme d’images entrent en jeu. C’est devenu une forme de révolte antisociale. En graffant leurs œuvres dans la rue, les artistes visent le grand public. C’est un moyen de communication très fort, car il est impossible de ne pas les remarquer.

Le street art devient un art à part entière

Vers 1980, les galeries d’art commencent à s’intéresser au street art, à commencer par les œuvres de Keith Haring, exposé à la galerie de Tony Shafrazi au Whitney Museum of American Art. Dans le monde, les travaux de jeunes talents avec des styles uniques et originaux sont dévoilés. Les expositions attirent de plus en plus de publics.

Et son aspect illégal n’a pas empêché les artistes de remplir les murs, les panneaux publicitaires, les toits d’œuvres aussi extravagantes qu’humoristiques. Les artistes prennent la vie quotidienne, les faits dans la société, mais également leurs sentiments comme source d’inspiration. De la rue, le street art est passé aux galeries d’art pour finir aujourd’hui dans notre appartement.

Les différentes techniques du street art

Comme nous le voyons dans les galeries d’art en ligne telles que Weneed art ou Newarty’s, il existe plusieurs formes de street art. Ainsi, on retrouve :

· Le graffiti : certains artistes ne le considèrent pas comme un art à cause de sa réputation. Mais le graffiti a su se faire une place et sous forme de tag, de graffs ou de fresque murale, il est apprécié de tous.

· Le pochoir ou stencils qui est né à Paris vers les années 80. Les pochoiristes utilisent un matériel dur, en carton ou en métal pour reproduire les dessins sur n’importe quelle surface plane.

· Le sticker art qui consiste à s’exprimer par le moyen d’autocollants. Ils peuvent représenter des graffitis, un logo ou un simple dessin.

· Le street installation ou installation artistique, land art, intervention artistique utilisant des objets en trois dimensions pour changer la perception de l’espace.

· Le yarnbombing ou street tricot, très humoristique, les artistes recouvrent les arbres, les statues de tricots colorés.

· Le tape art où l’artiste se sert de rubans adhésifs.