Dernièrement, je me suis amusé à observer les objets qui m’entourent, l’agencement du mobilier de mon logement etc. … Pour finalement réaliser que la plupart de ces choses font tellement partie intégrante de mon environnement, qu’elles en viennent à disparaître, comme si mes yeux sont recouverts d’un voile. Déjà que je ne suis pas très visuel, alors si en plus je ne vois plus tout ce qui m’entoure, je risque un accident!
Il vous est certainement, à vous aussi, arrivé le même genre de constat? Peut être pour des vêtements ou un objet qui a tellement l’habitude d’être à la même place, que vous n’y faites plus attention, qu’il fait partie du décor.
Comment cela se fait-il?
En ce qui me concerne, c’est parce que ce meuble est acquis et que je suis convaincu qu’il va rester à sa place. Il est donc en accord avec mes croyances (je ne crois pas qu’il va changer de place tout seul ni se chercher un autre propriétaire!). Je me sens conforté, sécurisé.
Si j’applique maintenant ce raisonnement pour mon canapé à moi même, cela devient plus complexe. Et pour vous?
Le défi consiste à trouver une manière de lever le voile qui empêche mes yeux de voir qui je suis vraiment.
Notre éducation, la société, la loi, nos croyances sur la vie et sur soi, l’image que notre famille, nos collègues, nos amis se font de nous etc. … conditionnent nos comportements et déforment la perception de soi.
Pourtant, si l’on désire sincèrement améliorer sa vie et la vivre davantage en harmonie avec nos aspirations profondes, il semble essentiel de parvenir à se libérer de tous ces filtres, qui nous empêchent de mieux nous comprendre et nous connaître.
Ceux et celles qui souffrent d’angoisse, d’anxiété m’expriment fréquemment dans nos premières rencontres leur incompréhension sur ce qui leur arrive. Comment cela se fait-il? Qu’est-ce qui se passe? Autant de questions qui, avant de trouver des réponses, appellent à un éveil de conscience.
Sortir du mode « pilotage automatique » pour passer au mode de « pilotage manuel » nécessite de se réveiller en développant sa capacité d’observation.
Stimuler votre curiosité, votre faculté à être surpris, à vous étonner de vos propres réactions pour développer votre compétence à observer vos pensées, vos sentiments et émotions, vos réactions, vos automatismes. Ceux là mêmes qui vous installent dans une sorte de demi sommeil., dans une vie où vous fonctionnez au lieu de rayonner vos vérités et ce que vous êtes.
Devenir un bon observateur nécessite comme pour toute habileté, de la pratique et de la constance. C’est à force de s’exercer que l’on s’améliore. Dans cette optique, les erreurs offrent une source d’apprentissages, susceptibles de favoriser la créativité qui sommeille en chacun.
Personnellement, je trouve particulièrement difficile de m’observer à ma guise dans un monde où tout va de plus en plus vite, bruyant et aux vitrines plus alléchantes les unes que les autres (bien que je sois peu visuel, je le vois souvent), laissant peu de temps à la réflexion. Quand j’en éprouve le besoin, je prends volontairement la décision de m’isoler. C’est dans un moment de solitude qu’il est plus facile de calmer mon agitation mentale et de m’émerveiller de la manière dont je fonctionne.
Loin d’être un bouddhiste, c’est peut être ce que je tente de faire en imitant les moines tibétains qui consacrent une bonne partie, ou la totalité de leur vie, à la méditation.
Par contre, s’isoler pour réfléchir à n’en plus finir ne réglera pas ce qui ne fonctionne plus dans votre vie…. La solution se créer par l’action!
Alors quel est le premier geste que vous allez poser en ce sens?
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