La construction et la rénovation de la toiture doivent se faire selon certaines normes. Le respect de ces dernières constitue en effet une garantie de la sécurité de l’habitation et de ses occupants. Pour le cas de la toiture, le calcul de ses pentes et de ses inclinaisons doit se faire minutieusement. Une telle opération nécessite d’ailleurs le savoir-faire et l’expertise d’un professionnel du bâtiment, c’est-à-dire le couvreur. Dans cet article, nous allons justement parler des normes à observer concernant les pentes et les inclinaisons du toit. Découvrez !
Quelles sont les normes qui encadrent le calcul des pentes du toit ?
Comme susmentionnée, la détermination de l’inclinaison d’une toiture doit se faire minutieusement. En effet, il s’agit d’un paramètre qui revêt une importance cruciale. La solidité et la résistance au vent de la structure en dépendent. La capacité d’écoulement des eaux de pluie vers les gouttières en est également tributaire. Ce qui explique la mise en place de normes obligatoires.
Pour calculer la pente du toit, le couvreur doit tenir compte de plusieurs facteurs, car la pente de toutes les toitures n’est pas la même. Dans tous les cas, il doit tenir compte des règles imposées par :
- Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville et
- Le Document Technique Unifié ou DTU qui contient les clauses de constructions et les règles de calculs.
À titre d’information, lorsque le DTU n’est pas respecté, l’assurance garantie décennale ne peut pas jouer en cas de dommage de malfaçon.
La situation de la bâtisse : un critère déterminant du calcul de la pente de toit
Outre les normes susmentionnées, la pente de la toiture dépend de la situation du logement. Plus précisément, elle est calculée en fonction de l’exposition du toit à l’environnement. À cet effet, trois sortes d’espaces sont à considérer, à savoir l’espace protégé, normal et exposé.
On dit que les maisons sont protégées lorsqu’elles sont à l’abri du vent. C’est le cas quand le terrain sur lequel elles sont construites est entouré de collines. En revanche, lorsqu’elles se trouvent sur un terrain plat, on parle de situation normale. Quant aux toitures exposées, ce sont celles qui sont les plus soumises au vent et aux intempéries. C’est le cas lorsque la construction se trouve en hauteur.
Dans tous les cas, le recours à un professionnel expérimenté comme ce couvreur à Lille est incontournable pour le calcul de la pente du toit.
Le calcul de la pente du toit dépend de la zone climatique
En France, il existe trois zones climatiques qui correspondent des localisations géographiques bien déterminées.
D’une part, il y a la zone 1. Elle concerne les maisons bâties à plus de 40 km de la côte et à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
D’autre part, la zone 2 correspond aux habitations qui se trouvent entre 20 km à 40 km de la côte ou bien entre 200 mètres et 500 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Enfin, la zone 3 concerne les régions à moins de 20 km du littoral et à plus de 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. De toutes les zones, celle-ci est la plus exposée.
Dans tous les cas, une pente minimum comprise entre 30 % et 70 % devra être observée. Celle-ci sera d’ailleurs plus importante pour les zones les plus exposées. Néanmoins, on ne peut pas négliger les spécificités de matériaux de couverture en place.
Le revêtement du toit : un facteur déterminant sa pente
Pour chaque type de matériau de couverture, il y a des inclinaisons minimales à respecter. Une pente d’au moins 40 % est par exemple à prévoir pour les toits de chaume. Quant aux toitures de tuiles, la pente minimale est de 20 %. Pour le calcul des inclinaisons de toit, il est donc plus judicieux de se fier aux recommandations d’un spécialiste du domaine comme le couvreur. Pour terminer, le DTU exige une inclinaison minimale pour les toitures-terrasses et les toits plats. Pour permettre l’écoulement des eaux pluviales, la pente doit être comprise entre 1 % et 5 %. Elle dépend néanmoins des dimensions du toit.
