Valérie Pécresse : un ministère volontaire mais asservi à sa propre bêtise politique?

 

Afin de faire la promotion de son dernier ouvrage politique « Et si on parlait de moi » que je renommerais « Et si on parlait de moi en vue des régionales », Valérie Bécasse…euh pardon…Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur s’est récemment rendue dans l’émission « On n’est pas couché », et a dû demeuré extrêmement éveillée afin de donner la réplique à Zemmour et Nolo , principaux objets de crainte voire d’insensée soumission de la part certains ingénus et incapables invités…

Mais ce n’était point le cas concernant notre (chère?) ministre de l’Enseignement Supérieur.

Les élections régionales en pleine occupation de l’espace de l’actualité politique, de plus en plus rare sont les personnalités politiques qui s’engagent dans des entreprises littéraires ou artistiques à l’approche  afin de ne pas être soupçonné de vouloir influencer leurs concitoyens…

Mais Valérie Pécresse a fait preuve de magnifique courage -en parallèle à un Joey Starr qui lui fait drôlement outrage- dans l’arène telle une vaine tigresse, en tentant d’expliquer tout d’abord que son livre a pour but d’annoncer ses réformes politiques à venir, notamment concernant le primaire scolaire, secteur dans lequel les exigences demandées aux jeunes élèves ont anormalement diminuées, ce que n’a surtout pas manqué d’expliquer avec débordante conviction Eric Zemmour, qui finit brillamment par conclure que la baisse des exigences intellectuelles du primaire entraînent immanquablement une déconcertante augmentation de la sélectivité des élèves aux grandes écoles, ces dernières s’autoproclamant involontairement (ou pas?) discriminantes de part l’absurde empirisme de leur éllitisme!

Elle l’a justement admis, mais a tenté de rectifier le tir et de rééquilibrer la partie en mentionnant la réforme de l’autonomie de l’université dont elle semble être fière d’en être l’auteur, baignant dans une empoisonnée félicitée  car elle a maloncontreusement omis d’énoncer la révolution d’étudiante qui s’en est découlée!

Pour conclure, il se doit d’être dressé un bilan mitigé, un livre dans lequel elle essaie de dire « Votez pour moi », selon Nolo, et dans lequel elle tente d’hurler selon moi :

« Votez pour moi (quoi qu’aient engendré les conséquences dévastatrices de mon dernier plan de réforme sur l’autonomie de l’université sur la quasi-totalité de la population étudiante et leur avenir professionnel qui devient encore moins sûr que ce qu’elle ne l’était à cause du désespoir qui les frappe à la vue de mes incapables collègues! Désolé pour eux! )En tout cas, votez pour moi, et quelque part, je suis sûr que vous le ferez, donc, encore une fois, votez pour moi! »

La totalité de cette phrase n’est pas entièrement conçue par mon sournois et insidieux esprit, je l’admets volontiers, mais elle l’a entendu très directement sans sous-entendus, ni non-dits, que sa victore aux régionales ne mérite absolument pas que l’on puisse lui accorder le moindre doute ni scepticisme…

Je vous l’accorde, diminuée de pouvoir dans le secteur économique, la crise s’acharne très énergiquement dans le politique, voire trop énergiquement…