Le syndrome de Tarzan aux Etats-Unis
Je suis revenue de Los Angeles depuis seulement quelques heures et je me précipite sur mon ordinateur pour vous faire partager tout ce que j’ai vécu là-bas, pendant 10 jours. Je pensais naïvement qu’il suffisait que je propose mon livre à plusieurs éditeurs américains et qu’une fois que je choisirait le meilleur pour moi, il ferait ce que font les éditeurs en France, au Québec et dans bien d’autres pays : il publierait et prendrait à sa charge les frais de publicité et de relations publiques, promotion oblige.
Je suis donc allée à un CEO Space, réseau de présidents d’entreprises et de gens d’affaires américains dont le rassemblement à lieu tous les deux mois, aux Etats-Unis, réunissant investisseurs, inventeurs, éditeurs, médias, professionnels du cinéma, etc. J’avais besoin de collecter des informations sur la façon de publier dans ce pays et je pensais la chose plus simple qu’elle ne l’est. En effet, l’auteur doit assurer financièrement la promotion du livre, les relations publiques et tout le marketing. Oups ! Et encore faut-il être repéré par un des six plus gros éditeurs des Etats-Unis car sinon, il faut acheter les 1000 premiers livres à l’éditeur pour qu’il puisse rentrer de l’argent pour continuer le processus d’édition et de diffusion. Et pour toucher les six gros éditeurs, il faut passer par un agent littéraire et eux-mêmes font la fine bouche car ils ne prennent que les auteurs qui ont monté un plan d’affaire qui démontre que le livre va marcher.
Et le marketing, la promotion et les relations publiques requièrent un gros capital : il faut réunir des investisseurs qui croient au projet et sont prêts à parier sur vous, des humanistes qui investissent dans des projets humanitaires. Un vrai parcours du combattant ! Cependant, ce CEO Space de Los Angeles est vraiment l’endroit pour rencontrer les meilleures personnes pour votre projet : j’ai pu discuter avec Lisa Nichols que vous pouvez voir dans le film « Le Secret » et qui va sortir un livre de croissance personnelle prochainement. Elle travaille avec les adolescents au niveau de la prévention du suicide et elle a eu l’opportunité d’aller chez Oprah et croyez-moi, j’ai bien l’intention de suivre ses pas ! J’ai également rencontré Mark Victor Hansen, co-auteur américain de la série « Bouillon de poulet pour l’âme », dont les droits en français appartiennent exclusivement à Mathieu Béliveau, de Béliveau éditeur, mon éditeur. J’ai fait la connaissance de nombreux auteurs à succès, de spécialistes de médias comme Jill Lublin, également auteure de best sellers et la meilleure en relations publiques. Bref, toutes sortes de personnes influentes, ayant également écrit des livres, tels que David Tyreman, qui a travaillé pour Nike, Chanel et d’autres marques réputées, ainsi que d’autres personnes inspirantes qui éclairent ma route vers le succès aux Etats-Unis. Même si tous ces noms vous sont inconnus au Québec, ils sont illustres dans leur pays et lorsque vous avez un projet d’envergure, mieux vaut être entouré de ceux qui l’ont déjà réalisé avec succès.
Et en parlant de succès, je vais vous faire rire : j’ai décidé que je ne suis plus coach de vie, car vous pouvez vivre sans moi, à quoi servirais-je à ce niveau : je suis coach de réussite et je vous entraîne au succès ! Et en anglais, cela donne « success coach », sauf qu’avec mon accent français en anglais, les 500 américains que j’ai rencontrés durant mon séjour comprenaient « sexist coach », « sexy coach » ou, pire encore, « sex coach » ! Imaginez les hommes qui ouvraient de grands yeux avec un large sourire ! Alors j’ai renoncé et j’ai pris le parti de me présenter comme un coach spécialiste en dépendance affective et anxiété : c’était plus sage, car même si j’articulais, le résultat restait le même : Ca s’appelle un ancrage !
Vous avez également l’opportunité de créer des accords stratégiques et c’est ce que j’ai fait avec un organisme qui s’appelle Net Institute et qui travaille sur les compulsions, dont la dépendance affective. Je serais leur porte-parole et un pourcentage des ventes de mon livre « The Tarzan Syndrome » leur sera reversé. La semaine prochaine, je vous parlerai des problèmes qu’engendrent les compulsions sur les lieux de travail et l’impact au niveau du bon fonctionnement des entreprises. Les Etats-Unis souffrent de ce problème puisqu’un fort pourcentage de personnes est touché par l’alcool ou la drogue au travail. Le Net Institute, dont le site est http://netinstitute.org propose des formations pour prévenir ce fléau et les dirigeants, Jean La Cour PhD, CPP, présidente et Michael Quesnel MCSE, directeur du développement sont heureux d’intégrer dans leur équipe une spécialiste de dépendance affective car, dois-je encore vous le rappeler, toutes les compulsions viennent du grand vide que vous avez à l’intérieur et qui vient de votre enfance.
Accompagnée de ma relationniste, Karine Daigle, présidente de Zone K – Relations publiques (418 953 2769), qui offre le service de vous diriger efficacement dans ce réseau pendant ce séminaire, nous avons pu faire une multitude de contacts, car la philosophie du CEO Space est que tout ce dont vous avez besoin se trouve dans la salle ou à un appel téléphonique puisque quelqu’un peut vous référer à quelqu’un de l’extérieur et qui vous fera avancer dans votre projet. Pour en savoir plus, visitez leur site http://www.ceospace.net/ et contactez Omia Mansi, présidente du club CEO Space du Québec au 514 246 6239. Omia, qui a reçu cette semaine le prix de la meilleure présidente d’Amérique du Nord et qui a fait honneur au Québec, se fera un plaisir de vous renseigner. Si vous voulez réussir, quel que soit votre projet, voyez plus grand que vous, suivez les traces de ceux qui ont réussi et vous serez surpris de voir que votre passion peut soulever des montagnes et… des fonds ! Mon livre, dont nous n’avions traduit en anglais que la page de couverture et les chapitres, a reçu un accueil incroyable et le capital que j’ai à trouver pour son lancement sera certainement réuni pour convaincre le meilleur éditeur pour moi.
Et quel plus bel argument pour les Américains que de leur dire qu’ils ont sauvé la France en 1945 et qu’en échange, je vais sauver l’Amérique de la dépendance affective !