Des belges qui chassaient des pirates

Ca y est. Après plus de 4 mois de mission, la frégate F931 Louise-Marie de la défense belge était de retour mercredi matin au port de Zeebrugge.

En opérations durant 128 jours au large des côtes de l’Afrique orientale, la frégate Louise-Marie participait à la mission européenne Atalanta, dans la lutte contre la piraterie.

Selon un communiqué de l’agence Belga: (…)la frégate belge a accompagné 8 convois de navires, a effectué 11 approches, 7 visites et 3 abordages. Elle a également sauvé 42 personnes qui se trouvaient à bord de deux petites embarcations.

La présence militaire européenne, ainsi que celle d’autres pays, dans la zone chaude de la Corne de l’Afrique consiste surtout en une démonstration de force plutôt qu’à arrêter des pirates. Le véritable challenge pour les forces maritimes est de surprendre les pirates en flagrant délit. Si ce n’est pas le cas, aucune arrestation n’est possible. Comme l’affirmaient des marins interviewés par la RTBF à leur retour au port, les occupants de certaines embarcations jetaient leurs armes à la mer, à l’approche des vedettes d’interventions.

La participation de la flotte militaire belge à une opération internationale d’envergure internationale prouve à nouveau l’expertise belge en matière de défense. La Belgique est un petit pays aux moyens et aux budgets limités, mais les hommes et les femmes qui ont servi sur le  F931 Louise-Marie ont montré que ce n’est pas un obstacle pour défendre les valeurs de la paix.

Leur prochaine mission dans les mêmes eaux ne devrait pas débuter avant quelques mois. Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a d’ailleurs émis l’éventualité que  la Belgique prenne le commandement de la mission Atalanta dans courant de 2010.

En attendant, nous pouvons souhaiter aux officiers, sous-officiers et marins du Louise-Marie une heureuse fête de Noël dans leurs familles. Ils en ont tout le mérite!

(Crédits photo: lesoir.be)

Article initialement publié sur Rapport de Conflits