La France renforce ses capacités dans la production hydroélectrique

A l’occasion du débat sur la transition énergétique, une véritable revue des différentes solutions technologies a été menée. En effet outre les problématiques de compétitivité de la politique énergétiques, les engagements internationaux de la France en matière de réduction des gaz à effet de serre, poussent à considérer avec attention toutes les solutions présentant une faible facture carbone. Dans ce contexte, EDF envisage de renforcer ses activités dans la filière hydroélectrique.

Cette décision s’explique notamment par les bons résultats semestriels, la filière a dégagé à elle seule 255 millions d’euros de marge. Qui plus est, la France exploite un peu moins ce procédé dans son mix électrique que les autres pays du monde, tandis que l’hydroélectricité représente 16% de la production d’électricité mondiale elle n’en représente que 11,8% dans l’hexagone. Récemment, le plus grand barrage de Corse a été inauguré, cependant, le groupe rappelle que malgré ces chiffres, la solution ne dispose que d’un « potentiel limité » du fait des dispositions géographiques.

Il s’agit donc d’une source d’énergie d’appoint pour venir compléter le bouquet énergétique. Dans cette fonction l’hydroélectricité présente de nombreux atouts techniques. Contrairement à bon nombre des énergies renouvelables, celle-ci est stable : sa production n’est que faiblement impactée par les conditions climatiques, ce qui permet d’établir des prévisions fiables. De surcroît, les mécanismes d’écluses permettent de répondre aux pics de consommations. Enfin de nombreux progrès ont été accompli pour mieux intégrer les structures à leur écosystème et notamment pour ne pas perturber la vie sous-marine.