Le RSA pour jeunes

LE R.S.A. POUR LES JEUNES.

 

 

A peine sorti du système scolaire les jeunes vont entrer dans le monde de l’assistanat administratif.

L’Etat propose aux jeunes de passer des quelques missions intérimaires au RSA et du RSA aux missions intérims ou aux contrats aidés. Quel bel avenir ?

Etre au RSA à vingt ans, je dis bravo à tous ces élites de la nation qui se sont réunis pendant des heures pour pondre cela.

Avec cette formule vous faites plaisir aux administrations, associations, hôpitaux, enseignements et maintenant aux entreprises. Car les jeunes vont être utilisés comme variable d’ajustement au marché du travail avec l’aval de l’état.

Cela fait des années que les différents contrats aidés, ainsi que les allégements de charges existent, mais cela n’a jamais réglé le problème de fond.

Bien au contraire le jeune entre dans un processus de dépréciation du travail.

J’ai l’impression que l’état s’imagine quand injectant des millions d’euros ont règle les problèmes. Pourtant le constat est simple, depuis des années cela ne fonctionne pas.

Avec le RSA pour jeunes vous instaurez une dépendance administrative. (Mon fils de vingt ans sans diplôme, travaillant depuis deux ans en intérim pourra bénéficier du RSA. Il va donc jongler entre les ASSEDIC, le RSA et les petites missions intérims. ) Quel bel avenir ?

Dés vingt ans le RSA jusqu’à la retraite peut être. N’est ce pas le souhait de tous les jeunes. Etre assisté toute leur vie ?

Pourquoi ne pas aider ces jeunes à acquérir une formation professionnelle, pourquoi ne pas les guider aux seins des entreprises ? On peut lire que les séniors sont poussés vers la sortie, pourquoi ne pas leur demander de partager leurs expériences et d’être (en quelque sorte le tuteur de quelques jeunes ?)

Ce n’est peut être pas la panacée, mais en Allemagne la formation en alternance fonctionne, les entreprises jouent le jeu.

Pourquoi ne pas essayer chez nous ?

Un exemple : « mon fils de vingt ans (voila du concret) travaille depuis deux ans par intermittence comme préparateur de commande au sein de la même entreprise. On peut donc penser que si il est repris régulièrement c’est qu’il fait bien son travail ? On pourrait donc lui proposer de passer son permis cariste ou d’apprendre la gestion des stocks par informatique ? NON tu viens travailler et ensuite tu vas à L’ASSEDIC, et là on attend qu’il trouve une autre mission. Aucune formation en deux ans ne lui a été proposée.

Moi le père je dois être content car mon fils travail.

Seulement quand sera-t-il autonome ? Croyez vous qu’il puisse trouver un logement, vivre décemment avec : «  300, 500 ou 1000 euros par mois ? Et l’état veut entériner cela. Les jeunes ayant travaillé deux ans percevront 1000 euros par mois. C’est cela leur avenir ?

Vous êtes Messieurs les élites de la nation des inconscients, vous stigmatisez les jeunes, vous les enfermez dans une spirale infernale que l’on appelle la PRECARITE.

Comment voulez vous que les jeunes aient envie de construire quelque chose, voire même continuer leurs études ?

A vingt ans vous les mettez dans la case précaire.

Vous devriez savoir qu’être au RMI, à l’ASS et maintenant au RSA vous stigmatise auprès des employeurs et même de l’ANPE. Hormis trouver ou accepter des contrats aidés peu d’entreprises vous embauchent. Et qui s’occupent de vous ? Pour le RSA l’ANPE avec les 2,5 millions de chômeurs, la longueur d’attente des dossiers à traiter ou d’un rendez vous ? Comment vont-ils faire ?

Que l’on apporte un soutien financier aux jeunes de 18 à 25 ans OUI. Mais pourquoi ne pas les aider en plus de la formation en leur allouant une certaine somme, les aider à entrer dans l’entreprise par la grande porte par le biais de contrat en alternance, inciter toutes les entreprises à prendre des jeunes et à les former (mais dans la transmission de savoir) pas dans l’exploitation.

L’état ne fait que panser depuis des années, mais personnes n’osent aller au fond du problème.

A quand des personnes compétentes pour s’occuper des problèmes récurrents

 

 

Pour conclure mon fils de vingt ans comme certainement beaucoup d’autre souhaitait faire une formation mais maintenant avec le R.S.A. ? Que va-t-on lui proposer ? Un stage non rémunéré peut être.

 

Les jeunes ne doivent-ils pas être l’espoir de demain ?