Essai routier complet: Volkswagen GTI 2011

Depuis les années ’70, Volkswagen a toujours eu dans sa gamme une petite voiture procurant beaucoup de plaisir au volant. Elle se résume en trois lettres : GTI. Toujours conçue à partir de la célèbre lignée des Golf (quelques Rabbit en Amérique!), la GTI aiguise les sens du conducteur au point où il faut faire attention à ne pas récolter les contraventions. Arrivée entre mes mains tout à fait par hasard (j’allais chercher une Ford Fiesta), la GTI fut une belle découverte pour moi qui n’avait conduit jusqu’ici que la Golf régulière.

Malgré une baisse de popularité des modèles à hayon à la fin des années ’90, la Golf et la GTI sont toujours demeurées fidèles à cette configuration. Alors que la compétition conçoit des modèles sport tri-corps à deux portières qui ne peuvent que transporter le conducteur et son invité, la GTI offre un excellent confort pour quatre passagers et s’il faut transporter des colis, la magie du hayon s’opère. C’est vraiment une voiture qui a tous les talents. Mais trêve de compliments, analysons la Volkswagen GTI 2011 sous tous ses angles.

Même si toutes les générations de Golf depuis 1985 se ressemblent, celle-ci se démarquent par un bel équilibre des lignes. Les phares profilés et les nouveaux feux arrière plus larges s’intègrent bien à cette silhouette somme toute classique. La Volkswagen GTI 2011 est disponible en version 3 ou 5 portières avec quelques options mais l’équipement de base est déjà pas mal étoffé.

On descend à bord d’une GTI, on n’y monte pas! Les sièges sont durs mais confortables et le support lombaire est impressionnant. J’ai dû retirer mon téléphone cellulaire de ma ceinture parce qu’il ne rentrait pas entre les supports latéraux! C’est vous dire comment le siège supporte bien. Les personnes plus corpulentes si sentiront probablement très à l’étroit. La position de conduite est facile à trouver grâce à de nombreux ajustements de siège électriques et à un volant autant inclinable que télescopique. La finition est excellente : bon matériaux mous bien assemblés. J’aurais aimé voir une finition de cette qualité dans la Jetta! Même la froideur des designs germaniques est rapidement oublié dans cette voiture tant les commandes sont faciles à utiliser et bien placées. Tout comme sur la Golf, les cadrans sont à chiffres blancs sur fond noir auquel on a ajouté un contour rouge. Un petit ordinateur de bord offre des renseignements sur le fonctionnement de la voiture. Et maintenant que j’en sais un peu plus sur son fonctionnement, j’ai pu avoir la consommation moyenne durant tout mon essai! Un volant en cuir cousu de fil rouge qui se prend bien en main cache les courtes palettes de changements de vitesse de la boîte DSG. Petite période d’acclimatation pour les commandes au volant mais lorsqu’on a bien compris la fonction de chacune, leur utilité ne fait aucun doute. Le système de navigation GPS n’était pas activé sur ma voiture d’essai mais pour l’avoir essayé dans une Golf TDI, je peux vous dire que son utilisation est aisé. La sonorisation est à la hauteur des attentes des conducteurs de cette GTI. Le système lit même les DVD. Mais, comme je vous le dirai plus loin, vous devriez écouter le moteur plutôt que la musique. Climatisation bizone, sièges chauffants, tout dans cette voiture a été pensé pour vous offrir une expérience de conduite la plus agréable possible. À l’arrière, la banquette est évidemment un peu moins « supportante » mais son confort n’est pas vilain et l’espace pour les jambes n’est pas si mal à condition que la personne devant vous fasse un petit effort! L’espace cargo est de bonnes dimensions et, en plus de la banquette qui s’abaisse, Volkswagen y a intégré une trappe à skis. Bravo! Confortable, sportive et versatile…

Ben oui! Si vous êtes comme moi, c’est le moteur qui vous intéresse dans cette voiture. Il s’agit d’un quatre cylindres de 2,0 litres suralimenté avec refroidisseur intermédiaire et injection directe pour un total de 200 chevaux produits. Ce qui impressionne plus, c’est le couple maximal de 207 lb-pi dès 1 700 tours/minute et ce, jusqu’à 5 000 tours/minute. C’est donc dire que la puissance est presque toujours à son maximum. Pour ce qui est de la transmission, il y a une boîte manuelle à six rapports et cette merveilleuse automatique DSG (Direct Shift Gearbox) à six rapports et mode manuel. Je n’ai jamais vu une boîte changer de vitesses aussi rapidement (en 4/100 de secondes selon Volkswagen). Je me suis même permis de passer toute une journée à changer les vitesses moi-même. J’ai toujours dis que le mode manuel était inutile mais cette fois-ci, j’ai eu bien du plaisir. Seul le mode sport m’a déçu. Celui-ci m’avait impressionné lors de l’essai d’une Golf diesel mais cette fois-ci, il semblait complètement perdu. Peut-être était-il défectueux! Je ne sais point, je le réessayerai lors d’un prochain essai. La suspension est ferme mais jamais inconfortable. En compagnie des pneus Pirelli Pzero 18 pouces de taille 40, elle procure une tenue de route étonnante. Les freins sont puissants et les énormes étriers de freins rouge sont bien visibles à travers les jantes stylisés. Évidemment, l’antiblocage ABS est de série.

J’ai pas vraiment besoin de vous faire un résumé sur cet essai. Vous avez bien ressenti que j’ai adoré cette voiture. De toute façon, vous savez que votre cœur s’amourachera de cette Volkswagen GTI avant même de mettre la clé dans le contact. Vous savez, quand on entend le « bip-bip » avant d’attacher sa ceinture. Eh bien, dans la GTI, le « bip-bip » se transforme en compte à rebours puisque le dernier bip a une tonalité plus haute que les cinq premiers. Comme dans les jeux vidéos… Quand je vous dis qu’on a pensé à tout! En plus, elle n’a pas été gourmande en hydrocarbures, un peu plus de 8,0 L/100 km. Son seul défaut est de boire du super. Mais qui n’a pas de défaut! Je terminerai avec cette phrase de la brochure de la GTI: « Faites un saut chez votre sympathique concessionnaire Volkswagen dès aujourd’hui pour un essai routier. Coup de foudre garanti. » C’est bien vrai!

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