Que ce soit au travail, avec sa famille ou même avec des amis, certaines personnes éprouvent plus de difficultés que d’autres à prendre leur place au sein d’un groupe.
Le groupe étant un ensemble d’individus, on aurait tendance à croire que sa force et sa qualité dépendent des volontés de chacun, bonnes ou mauvaises. Ceci est vrai mais incomplet sinon, il suffirait de séparer le bon grain de l’ivraie pour créer une société composée uniquement d’individus de bonnes volontés et vivre en paix et dans l’harmonie. En fait, il est essentiel de tenir compte aussi des lois internes régissant le groupe et prenant le dessus sur les relations individuelles.
Avec un minimum d’observation, que ce soit chez l’être humain ou les animaux, il existe dans le groupe deux catégories : les dominants et les dominés. Déjà au XIXième siècle, Darwin en parlait au travers de ses travaux sur la sélection naturelle. Loin d’être un simple modèle de dominant-dominé, Darwin permet de comprendre via sa théorie un des mécanismes d’évolution des espèces en expliquant l’adaptation de celles-ci en fonction du milieu. Transposée dans un groupe, la loi de la sélection naturelle nous apprend comment l’environnement influence sur l’évolution des individus qui composent ce groupe en sélectionnant ceux qui sont les plus adaptés. Ainsi, Dame nature se manifeste elle aussi en conférant à certains une sorte d’autorité naturelle, par exemple, avec une grande taille, une voix grave, forte, un visage avec des traits plus carrés qu’arrondis etc. … Ensuite, l’allure, la posture, le sourire et la franchise du regard entre en considération lorsqu’il s’agit de prendre sa place.
Au delà de ces aspects morphologiques, l’aisance avec laquelle un individu intervient dans un groupe dépend de sa confiance en lui, de son expérience à ce niveau, de sa capacité d’adaptation et de ses talents d’orateur. Alors, qu’est-ce qui empêche une personne de parvenir à s’imposer dans un groupe? Regardez dans un miroir et vous aurez la réponse devant vos yeux : c’est vous!
Plus que toute autre personne, tout ce que vous pouvez vous raconter à vous même vous empêche de saisir les occasions qui s’offrent à vous pour intervenir et devenir un acteur à part entière dans un groupe. C’est en réalisant comment vos propres conditionnements vous conduisent à rejouer le rôle de dominé que vous avez expérimenté à plusieurs reprises dans votre passé, que vous ferez le premier pas pour réactualiser votre « modus operandi ».
A chaque fois que vous trouvez une excuse du style : « ce n’est pas le bon moment, je n’ai pas le temps, j’ai pris trop de temps pour réfléchir, je ne suis pas assez sûr de moi, vous reproduisez un vieux film qui remonte souvent à votre enfance et auquel se trouve associé un état émotionnel limitant.
Par exemple, si vos parents vous ont répété très souvent qu’un homme doit être fort, il peut en découler, une fois adulte, un orgueil fort vous amenant à adopter une attitude distante, indifférente (non expression des sentiments), un sentiment de supériorité, d’être meilleur induisant une tendance à rester en retrait dans un groupe pour éviter de vivre une situation de rejet, de faiblesse.
Que ce soit une image de perfection, de grande gentillesse en disant toujours oui, de superman ou wonderwoman qui fait plusieurs choses en même temps etc. … prendre sa place dans un groupe se fera d’autant plus facilement que vous prendrez votre courage à deux mains pour oser rejeter les limites que vous érigez et toutes les excuses que votre petit voix intérieure vous souffle.
Permettez-vous de saisir les opportunités vous offrant la possibilité de développer toutes les qualités inhérentes à l’affirmation de soi face aux autres. Bien sûr, ce cheminement peut se faire seul ou en étant supporté et outillé par un coach professionnel qui saura optimiser vos forces et vous amènera à définir votre couleur.
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