SOUFFRANCE : COMBIEN DE FOIS CHOISIREZ-VOUS LA MAUVAISE PERSONNE, AVANT DE COMPRENDRE ? RESPECTEZ LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ !
S’il est vrai que la rechute fait partie du processus de libération de la dépendance et des compulsions, retomber sans arrêt devient de la gourmandise ou du masochisme ! Et quand on me dit « je suis retombé, mais j’ai appris de cette expérience » et que ça fait la quatrième ou la cinquième fois, voire plus, que la personne retombe dans les filets d’un(e) névrosé(e), ayant lu « Le syndrome de Tarzan » et parfois ayant fait le coaching, je souris. Vous le savez maintenant, je n’ai ni patience, ni impatience avec mes clients ou ceux qui veulent s’en sortir, parce que je suis passée par là et si j’avais eu un soutien quelconque à l’époque, ce soutien se serait arraché les cheveux. Je comprends que vous puissiez « récidiver », dans la mesure où vous avez au moins essayé de lutter contre la compulsion, une fois que vous en avez compris le mécanisme. Lutter, c’est mettre toutes les chances de votre côté. À force de vous battre, vous vous « musclez » et un jour vous y arrivez. Mais si vous continuez à vous laisser dominer par vos compulsions, attendant qu’un miracle se produise, vous retomberez autant de fois que vous croiserez une personne en déséquilibre affectif. Et des personnes en déséquilibre affectif., il y en a plein les rues !
Une fois que vous avez lu mon premier livre, vous avez quand même une bonne idée de ce qu’est une personne en dépendance affective. Et quand vous aurez lu le deuxième « Gagnez au jeu des échecs amoureux » (Michel Lafon), vous serez encore plus éclairé sur la façon de choisir votre futur partenaire (respectez les consignes de sécurité !). Donc, si vous êtes entre 1 et 3 sur l’échelle de Richter (pour vous situer, lisez le deuxième livre !), vous avez toutes les chances de vous réenligner par vous-même et de faire attention où vous mettez les pieds. Nombreux sont ceux qui ont trouvé le chemin du bonheur à la simple lecture de mes écrits. Mais quand vous êtes à plus de 4 sur l’échelle, l’histoire se complique… Car vous avez beau savoir que vous allez mettre les pieds dans le plat ou la tête dans le piège, vous le faites quand même : c’est PLUS FORT QUE VOUS ! Ça s’appelle une compulsion. Certains de mes clients replongent une fois ou deux avec l’ex ou avec un(e) autre névrosé(e), puis, souffrant assez, arrêtent la collection et respectent les consignes de sécurité. La rechute fait partie du processus. Ce sont ceux qui ne replongent pas au moins une fois qui m’inquiètent !
Mais quand un client replonge, puis replonge, puis replonge et re-replonge, là il y a un problème plus grand que la dépendance affective : il ne se bat pas contre ses compulsions. La déprogrammation est extraordinaire, en ce sens qu’elle vous donne un énorme coup de « boost » pour redémarrer votre vie dans le bon sens. Mais si vous ne faites pas votre part, c’est la sortie de route assurée ! Avez-vous vu les départs de courses cyclistes contre la montre ? On pousse le coureur pour lui donner de l’élan et il pédale en même temps jusqu’à qu’on le lâche, lancé au maximum. Que se passe-t-il s’il n’appuie pas sur les pédales ?! Il finit dans le fossé ! C’est identique dans le cas d’un coaching : je donne l’élan à mon client pour qu’il reparte du bon bien, sur la bonne route et il prend le relais en luttant contre ses mauvaises programmations et en respectant les consignes de sécurité : les 6 niveaux logiques et toutes celles qui sont dans mon deuxième livre « Gagnez au jeu des échecs amoureux ». Chaque client ayant refusé de les suivre, arrêtant par le fait de pédaler, s’est retrouvé dans le fossé ! Quand vous pédalez, ce n’est jamais dans le vide : vous restez dans l’action et vous vous battez. Votre volonté de rester debout et d’avancer se renforce, jusqu’à ce que vous atteignez votre objectif : être heureux !
Mais ceux auxquels je donne l’élan et qui se laissent porter plus par leurs compulsions que par leurs actions, retombant sans arrêt, ont simplement pris la décision de ne pas s’aider. Une de mes clientes m’a récemment « flushée » (virée, en Québécois !) parce que j’ai voulu lui expliquer pourquoi elle retombait (ce qui commençait à devenir chronique) et lui ouvrir les yeux sur ses comportements. Elle a préféré virer le coach plutôt que lutter contre ses compulsions. Elle en a le droit : chaque personne est responsable de sa vie et peut la détruire tout à loisir ou la bonifier. Moi, je suis payée pour donner l’heure juste, pas pour « caresser dans le sens du poil » et quand j’ai quelque chose à expliquer, j’apprécie qu’on m’écoute. La plupart de mes clients m’écoutent et savent que je ne les juge pas : j’ai fait pire qu’eux ! Ils peuvent me raconter leurs « débarques », ils savent qu’ils sont accueillis et soutenus : nous décortiquons ce qu’il s’est passé et je les ramène aux consignes de sécurité. J’ai de l’affection pour mes clients, parce que je me reconnais en eux : ils se débattent comme des diables dans l’eau bénite pour sortir de ces « foutues » mauvaises programmations. J’ai de l’admiration pour toute personne qui veut s’en sortir. Je respecte aussi ceux qui ne le veulent pas : ils en ont le droit !
Au lancement de mon second livre, samedi dernier, j’ai vu des clients ayant atteint leur objectif soutenir avec ferveur ceux qui avaient rechuté et qui se battaient. Une de mes nouvelles clientes est arrivée à la première séance dans un état anxieux épouvantable, vivant une dépression majeure : à la deuxième séance, ayant compris mes enseignements et respecté les consignes de sécurité, elle avait déjà transformé sa vie ! A la troisième séance, les symptômes de dépression s’étaient évanouis. ELLE RESPECTE LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ à la lettre ! Moi aussi. Et je vis un bonheur incroyable qui grandit chaque jour et qui me permet de vous communiquer ce que j’ai compris de la vie : si je suis tombée, par le passé, dans tous les pièges que j’ai pu croiser, si je vous fais bénéficier de cette expérience aujourd’hui, vous avez alors deux choix : soit profiter de mes conseils, soit expérimenter par vous-même et être de plus en plus blessé. Je vais vous faire une confidence : j’aurais aimé avoir quelqu’un pour me guider, quand j’ai décidé d’en sortir, mais je n’ai trouvé personne que moi pour y arriver. Souhaitez-vous vraiment apprendre par la souffrance (n’avez-vous pas encore assez souffert !) ou préférez-vous bénéficier de l’expérience de ceux qui sont passés par là ?
Et je terminerai avec cette réplique du « Cid » de Pierre Corneille : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». D’où croyez-vous que provienne ma fierté, ma confiance et mon estime ?
Demain, jeudi 20 octobre 2011, sortie en librairie (au Québec) de mon deuxième livre « Gagnez au jeu des échecs amoureux » (Michel Lafon) !