LES COMPULSIONS : C’EST PLUS FORT QUE MOI !

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Les compulsions : c’est plus fort que moi !

Les compulsions ne sont pas « le problème » mais plutôt « le symptôme ». Symptôme de quoi ? D’un grand vide que vous cherchez à remplir par n’importe quel moyen. Ce moyen va vous rassurer ou vous soulager momentanément, mais vous nuira plus qu’il ne vous sera bénéfique. Définition de « compulsion » : « Force intérieure par laquelle le sujet est amené à accomplir certains actes et à laquelle il ne peut résister sans angoisse » (Petit Larousse). Les compulsions sont des béquilles qui, quand elles se brisent, vous font tomber encore plus bas.

 Citons-en quelques unes, dont certaines vont peut-être vous étonner… :

         alcool

         drogue

         tabac

         jeu

         sexe

         travail

         argent

         enfants

         nourriture

         médication

         animaux

         site internet de rencontres ou pornographiques

         masturbation

         facebook et tous autres sites de ce style

         Tics obsessionnels compulsifs (TOC)

         Salles de gym

         Autre personne

         Etc.

En fait, tout ce qui est compulsif et vous rend dépendant : c’est un besoin viscéral que vous ne contrôlez plus, parce que vous avez basculé dans la dépendance. Comment tombez-vous dedans ? Dans un moment de crise vous utilisez un des éléments cités en exemple pour vous rassurer ou vous soulager. Jusqu’à l’âge de 23 ans, je n’avais jamais bu une seule goutte d’alcool : je n’aimais pas le goût. Arrivée à Paris, j’ai commencé à sortir le soir et à apprécier l’alcool. Jusqu’au jour où les  problèmes affectifs ont commencé à provoquer des angoisses : je me suis rendue compte que le vin les diminuait. La belle aubaine : j’ai sauté dedans ! Quand ma cage thoracique était si compressée que je n’arrivais plus à respirer, j’étouffais, tout me paraissant sombre et sans issue, je buvais pour desserrer l’étau afin de prendre quelques minutes, quelques heures de répit.  Mais les crises d’anxiété reprenaient de plus belles le lendemain, avec un gros mal de tête et l’estomac à l’envers en prime !

Vous noterez que certaines des compulsions citées, à dose normale, sont tout à fait inoffensives. En revanche, l’alcool et la drogue, paradis artificiels vers lesquels les consommateurs cherchent à s’évader, représentent avec le tabac, une menace : ces trois compulsions peuvent tuer. Et le moyen et les quantités que chacun choisira pour soulager les angoisses qui le rongent indiquent l’intensité de la souffrance ressentie. Le jeu conduit à la ruine et le sexe peut conduire à une maladie sexuellement transmissible, si les rapports ne sont pas protégés, au Sida dans les pires des cas. Mais il peut aussi vous pousser à tromper une personne à laquelle vous êtes pourtant attaché. Ca aussi, ça peut être plus fort que vous, j’ai suivi des clients pour ce problème et ils en sont les premiers affectés, blessant leur conjoint. Le sexe est un échange contre un peu de reconnaissance que vous aurez rarement.

Le travail est une compulsion « socialement correcte » ! La société admire ceux qui travaillent beaucoup, mais oublie qu’ils laissent leur famille sur le bord de la route. C’est également une façon financièrement intéressante de s’étourdir pour oublier le vide qui vous taraude. Nombreux sont ceux et celles qui sont seuls aujourd’hui. Et en parlant de famille, une mère qui utilise ses enfants pour compenser l’absence de son mari se retrouve en détresse quand ils sont grands et partis. Vous n’élevez pas vos enfants pour vous, pour remplir un vide, mais pour les rendre autonomes et les pousser à voler de leurs propres ailes. Arrêtez de les programmer comme des bâtons de vieillesse et de les culpabiliser : vous êtes responsables de leur bien-être mais ils ne sont pas responsables du vôtre. Prenez-en soin quand ils en ont besoin et ils vous le rendront : ça s’appelle l’amour et non l’obligation ! Quand un parent souffrant serre son enfant dans ses bras, il ne donne pas : il prend ! Au lieu de lui donner de l’affection, il lui en aspire et l’enfant le sent, devenant automatiquement le parent de son parent, tentant désespérément de le consoler.

Vous n’imaginiez pas que l’argent pouvait devenir une compulsion ? Qu’est-ce qui sécurise le plus, qui rend tout possible et pour lequel certains sont prêts à tuer ? On peut l’associer au pouvoir car les dominateurs ont une soif de pouvoir qui passe souvent par l’argent. Combien restent en couple pour préserver l’aspect financier et matériel car se séparer signifie un train de vie diminué ? C’est de la compulsion qui tourne à la prostitution. Certaines femmes choisiront un homme fortuné parce qu’elles auront appris que l’argent signifie la sécurité, ce dont elles ont manqué. Des hommes seront également capables de dépouiller leur conjointe : j’ai payé pour apprendre !

La nourriture, boulimie, anorexie, peuvent également tuer ou pousser dans un surplus de poids. Mais revenons simplement aux personnes que la nourriture rassure, leur permettant inconsciemment de prendre leur place pour la corpulence et non par les comportements. C’est sûr que la nourriture rassure : mais vous devenez un puits sans fond, incapable de vous arrêter. La sensation de remplir un vide est encore plus présente quand il s’agit d’un estomac. La médication est un piège dans lequel il est facile de tomber : peut-être n’en avez-vous plus besoin, je parle des somnifères et anxiolytiques car vous avez repris le contrôle de votre vie, mais c’est bien plus rassurant avec une petite pilule tous les jours. C’est à vous de voir à quel moment il sera pertinent de reprendre le contrôle sur la chimie. Et que dire des maîtres qui prennent leur animal domestique comme un humain ? Demandez à César, celui qui parle aux chiens, qui rééduque-t-il quand il intervient ? Le maître, pas le chien ! Si vous prenez votre chien ou votre chat pour votre conjoint ou votre enfant, vous avez un problème. Un animal reste un animal et si vous lui donnez une place d’humain, non seulement vous ne tournez plus rond, mais vous êtes en train de déséquilibrer l’animal qui finit par croire qu’il est un humain. Pire, il est capable de prendre le dessus sur vous !

Quant aux sites de rencontres, je suis pour dans le cas de personnes isolées qui ne sortent pas ou peu. C’est un bon outil pour faire la sélection, sachant qu’il y a 98 % de personnes en déséquilibre affectif (sur une échelle de 1 à +10), à la ville comme à l’écran ! Faire une sélection éclairée des personnes que vous désirez rencontrer est une chose, mais faire 28 rencontres en un mois et passer vos soirées et week-end sur l’écran devient inquiétant. Vous fondez tous vos espoirs sur ce moyen de rencontrer et plus vous êtes déçu plus votre confiance et votre estime prennent une claque. N’ayez pas d’attente : soyez prudent dans votre sélection et posez les 5 questions qui sont sur mon site ! Puis viennent les sites pornographiques, le « sexe-fast-food » où il suffit de se mettre devant l’ordinateur et de sortir son attirail pour du plaisir facile et rapide. C’est bien de temps en temps, mais quand vous y passez vos soirées, pendant que votre conjointe se ronge les ongles dans le lit, SA libido au plafond, vous avez un sérieux problème. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la masturbation est un moyen de se rassurer qui devient également compulsif : quand un plaisir tombe dans la compulsion, le problème vient de commencer.

Facebook ou tout autre moyen d’étaler sa vie au regard des autres, connus ou inconnus, pour que les amis de vos amis soient vos amis, a des relents de dépendance affective. Et en plus, vous vous en servez comme d’un site de rencontres ! Bien utilisé, dans le plaisir pour préciser, c’est un outil amusant qui devient une sorte de vitrine vous représentant. Mais quand un de mes clients m’avoue que son conjointe passe ses soirées là-dessus pour mettre les photos de son week-end ou de nouvelles informations alors que lui l’attend sur le canapé, avouez qu’il y a quelque chose qui cloche ! Soyez prudent avec ces trucs-là car des universités aux Etats-Unis ont refusé la candidature de certains étudiants, juste parce qu’ils avaient trouvé des informations ou photos compromettantes les concernant sur Facebook. Un de mes clients m’a demandé un jour comment s’était passé un voyage privé dont il n’aurait pas dû avoir connaissance, simplement parce qu’une personne avait mis une photo de moi à l’étranger sur son Facebook. Heureusement, rien de compromettant là, mais si vous vous mettez à prendre des photos ou si l’on vous prend en photo pour en faire n’importe quoi, ça peut aller très loin.

Les TOC (tiques obsessionnels compulsifs) sont des réactions qui rassurent également. Une personne qui en souffre est terrifiée à l’idée de ne pas ranger ses affaires selon un ordre très précis qui la rassure : l’ordre la rassure. Ils disparaissent avec la confiance et l’estime retrouvées. Cependant, il ne faut pas confondre « être ordonné » et avoir un besoin viscéral d’ordre. Comment fait-on la différence ? Quand vous ne supportez pas le moindre désordre parce qu’il vous angoisse. Si quelque chose n’est pas à sa place, vous paniquez et l’angoisse vous gagne. Si vous aimez que votre linge soit bien plié et que vos serviettes sont très bien empilées, vous n’êtes pas forcément tombé dans les TOC. J’aimerais beaucoup avoir des serviettes de toilette rangées comme dans les Spas, mais je n’y arrive pas : pourtant je trouve ça très beau. Si vous êtes capable de le faire, bravo ! Mais si vous ne supportez pas d’en voir une dépasser, parce que votre conjoint est allé se servir et que vous lui tombez dessus dès qu’il bouge quelque chose, il va falloir consulter !

Puis viennent les salles de gym, terrains de chasse pour certains, où vous pouvez passer trop de temps, obsédé par votre corps et vos muscles ou poussé par la culpabilité d’avoir fait la fête le week-end : le remord vous fait soulever des poids ! Encore une fois, soyez prudent car se faire des muscles et sculpter son corps c’est bien, quand vous le faites par plaisir et non par besoin de reconnaissance. Souvenez-vous que les muscles fondent plus vite que vous ne les faites gonfler et il faudra les entretenir toute votre vie. Pour obtenir un poids santé, c’est un bon moyen. Pour entretenir votre corps, ce que je fais, c’est une bonne idée. Tâchez d’y trouver du plaisir, sinon le remède sera pire que le mal : nous ne sommes pas tous faits pour faire du sport. Un sauna et un bon massage avec de la marche au lieu des escaliers roulants, accompagné d’une alimentation équilibrée et le tour est joué !

Et le dernier, mais non le moindre : la compulsion à une autre personne. Et je ne parle pas uniquement d’un partenaire de vie, je parle également des enfants, d’un ami, d’une voyante, d’un parent, d’un psy, d’un coach, etc. Il y a une multitude de façon d’être dépendant d’une tierce personne. Ce qui peut vous conduire à des crises de jalousie. Souvent vous nuisez à une personne ou cette personne vous nuit (sauf dans le cas des enfants, quoi que…), surtout dans le cas de parents ou de conjoint. Vous vous laisserez humilier, tromper, peut-être blesser physiquement ou verbalement, mais vous serez incapable de décrocher. Là aussi, c’est plus fort que vous et la difficulté est de vous en éloigner. Je n’ai pas de leçon à donner sur le sujet car je suis allée très loin par incapacité de mettre un terme à une relation qui me nuisait ! Cependant, une fois ma confiance et mon estime retrouvées et développées, j’ai « viré » de ma vie toutes les personnes qui me nuisaient : ma mère en tête de liste.

Quand j’entends des bêtises du style « elle est frappée et elle ne le quitte pas, c’est qu’elle doit aimer les coups » ou « elle le trompe et il reste là, c’est qu’il doit aimer ça », j’interpelle la personne et je lui demande simplement : « Si je t’emmène en haut du Grand Canyon, je te mets au bord du précipice et je te donne le choix : soit tu te laisses frapper, soit tu sautes dans le vide, qu’est-ce que tu fais ? ». Devinez la réponse que me donne la personne, toute penaude : « je me laisse frapper ». Et je réponds simplement : « Tu viens de comprendre la dépendance affective ». Quitter celui qui vous nuit, c’est sauter dans le vide affectif.

J’ai souffert de compulsion à l’alcool, au sexe et à d’autres personnes. J’en suis aujourd’hui délivrée. L’alcool est redevenue un plaisir, je ne dépends plus que de moi-même, quand au sexe, je ne « baiserai » plus, je ferai l’amour. Vous l’avez compris, pour déprogrammer chacun de ses compulsions et bien d’autres, qui sont le symptôme d’un grand vide, développer votre confiance et votre estime afin d’être comblé par vous-même et non par un élément extérieur est la meilleure solution. Non seulement c’est possible, mais c’est bien plus facile que vous ne le croyez. La compulsion à une autre personne est celle qui touche le plus de monde. Et si vous en souffrez et que quelqu’un se moque de vous, mettez-lui donc la liste sous le nez et demandez-lui à quoi il est accroché, lui ! Non mais !

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