Malgré toutes les études, les connaissances, l’aménagement d’un territoire se voulant rassurant, confortable, aussi éclairé que le jour lui-même au point d’en perdre de vue les étoiles, malgré toutes les assurances possibles et imaginables en passant de l’assurance spéciale pour le covoiturage ou pour faire de la plongée jusqu’à celle pour la santé des animaux de compagnie, le flot de l’existence demeure un mystère à vivre. Est-ce que tout ceci est motivé par les peurs qui nous habitent? Avons-nous au très profond de notre intérieur la sournoise sensation que nous sommes si petit et fragile qu’il nous faut nous protéger de la vie, de vivre? A moins que nous ayons si peur d’exprimer le potentiel qui sommeil en chacun de nous que nous préférons vivre comme des animaux tapis dans leur caverne?
Quoiqu’il en soit, les peurs font parties de la vie et deux attitudes peuvent en découler : vivre sous leur emprise ou cultiver ce que j’appelle une âme d’enfant. Souvenez-vous lorsque plus jeune, vous étiez curieux de découvrir et émerveillé à l’idée de faire du vélo, d’apprivoiser la joie et le plaisir de commencer à conduire assis sur les genoux d’un de vos parents. Aviez-vous peur? Ou regardiez-vous cette nouvelle aventure avec des yeux neufs, brillants et remplis du désir de savourer cette expérience, de goûter les pensées et sensations qu’elle engendre en vous? Telle une page blanche, vous acceptiez de prendre la plume pour écrire ce nouveau chapitre de votre vie, sans trop savoir comment cela se déroulerait mais avec la certitude que vous vouliez vivre ce moment, que vous pouviez apprendre. N’est-ce pas cette certitude qui éveille en nous nos forces et nous permet même, parfois, de les repousser au delà des limites que nous avions imaginé?
Nous faisons des choix dans la vie dont découlent des résultats, des conséquences que nous mémorisons et qui nous laissent des sensations, des convictions, une image de nous-même et des autres etc. … Plus ces résultats se reproduisent dans notre vie, plus les empruntes qui en découlent se renforce. Lorsqu’on mémorise une réussite, tout est pour le mieux mais si on mémorise un échec, alors c’est souvent là que les difficultés commencent. Est-ce à dire qu’il en sera toujours ainsi? Pas sûr. Cela signifie d’abord et avant tout qu’il y a quelque chose que nous n’avons pas encore compris et que nous pouvons faire différemment. Tel un enfant, celui que vous avez été et qui sommeil encore en vous, décidez de jouer au jeu de la vie. Soyez bon joueur en acceptant de passer par des cases inconnues. Amusez-vous autant que possible si vous repassez parfois par les mêmes étapes. Peut être avez-vous voulu aller trop vite? A moins que vous ayez encore à préciser davantage ce que vous désirez? Quoiqu’il en soit, ces étapes de vie offrent la possibilité de pratiquer et d’améliorer ce en quoi vous êtes déjà bon, tout en vous permettant d’apprendre dans des domaines où vous êtes encore novice. Et qui sait, peut être même que vous serez surpris de découvrir que vous avez un talent pour cela!
En devenant adulte, on dirait qu’il faut tout savoir et tout bien faire. Qui plus est, du premier coup! Voyons, est-ce réaliste? Penser ainsi est utile si votre priorité est le résultat. Mais si vous ne l’obtenez pas, la déception sera au rendez-vous. Or, il est aussi possible d’avoir du plaisir avant de parvenir au résultat, en portant davantage votre regard sur ce que vous faites maintenant, dans l’instant présent et sur la satisfaction éprouvée déjà en vous permettant de vivre ce moment, de faire quelque chose de nouveau. Peu importe que cela fonctionne bien immédiatement ou pas. Après tout, c’est avec patience et persévérance que vous parviendrez à vous améliorer, en découvrant une manière qui vous convient et que vous aimez, afin de tendre vers le résultat souhaité. Souvent, le jugement de soi est vite prononcé : « Ah!!! Je suis nul, un bon vrai bon à rien et puis de toute façon, je n’y arriverai jamais. » Bravo, vous venez de créer le sentiment d’échec et de décider, en pensant cela, qu’il en sera toujours ainsi. Vous utilisez votre mémoire pour faire de cette expérience un mauvais souvenir au lieu de vous demandez, par exemple : « Comment puis-je faire cela autrement? Est-ce que j’ai bien pris tous les renseignements dont j’ai besoin? ». Le défi est donc de s’accepter tel que l’on est. Accepter d’apprendre, de s’offrir le temps nécessaire pour y parvenir, de se parler avec tendresse, calme et gentillesse, tout en s’encourageant, vous aideront sûrement à cultiver votre âme d’enfant car vous ferez mieux la prochaine fois!
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