LA DÉPENDANCE AFFECTIVE vs LA DÉPENDANCE ÉMOTIVE

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LA DÉPENDANCE AFFECTIVE vs LA DÉPENDANCE ÉMOTIVE

 

La dépendance affective est un sujet fort mal connu du public et elle est souvent utilisée comme insulte. D’autant que certains préféreraient avouer qu’ils ont une maladie sexuellement transmissible, plutôt qu’un problème de dépendance affective ! Le plus comique reste que celui qui insulte l’autre, parce qu’il reste accroché à une personne qui ne lui convient pas, ne réalise pas qu’il a un problème lui aussi, qui se traduira par une compulsion : alcool, drogue, cigarette, nourriture, sites pornographiques, sexe, etc. Il est bon de donner une définition concrète, afin que chacun s’y retrouve, entre dépendance affective et dépendance émotive. La dépendance affective, c’est le manque de confiance et d’estime, dû à une carence affective qui prend ses racines dans l’enfance : parce que vos parents ont été incapables de vous donner reconnaissance, affection et protection s’installe alors un grand vide à l’intérieur, que l’être humain cherchera à remplir par toutes sortes de compulsions, pour tenter de se rassurer, comme béquille, dont la compulsion à un autre être humain : la dépendance émotive. Il peut s’agir d’un conjoint, mais également d’un enfant, parent, ami, patron, collègue, voisin, tout autre être humain susceptible de remplir le vide.

 

C’est vraiment le mal du siècle et bien moins spectaculaire que les tremblements de terre, les tsunamis ou autres cataclysmes. Pourtant, la dépendance affective (donc le manque de confiance et d’estime), pousse une grande majorité de personnes dans toutes sortes de pièges, de souffrances et, souvent, tue. Rester agrippé à un conjoint qui vous rend malheureux, autant qu’être terrorisé par une relation et préférer rester seul, que tomber dans un épuisement professionnel (une personne sur quatre fait un burnout) et/ou une dépression, en plus de vivre de l’anxiété généralisée, tous ces fléaux ont une seule origine : l’incapacité à prendre le contrôle de votre vie, parce que vos peurs tétanisent l’adulte que vous devriez être. Combien de personnes vivent sous médication, pour affronter un quotidien qui les terrifie ? J’ai le plus profond respect pour le courage de ceux qui vivent chaque journée de leur vie comme un combat « à la Rocky », montant sur le ring, la peur au ventre, et sont KO quand ils rentrent chez eux.

 

Comment faire la différence entre amour et dépendance ? Aimer, c’est être heureux ! Quand une relation commence à être souffrante, il faut vous poser des questions, au lieu de faire l’autruche et, terrorisé par la solitude, endurer, supporter tout et n’importe quoi. On ne meurt pas de solitude, on meurt d’ennui. Dans un couple en déséquilibre affectif, il y en a toujours un qui domine l’autre. Pas dans un couple de personnes équilibrées. Une relation dans laquelle l’un se soumet (et c’est toujours le même) et l’autre domine provoque un déséquilibre qui va jusqu’au mépris : celui qui domine finit par mépriser celui qu’il domine, mais ne peut pas plus s’en détacher que sa victime. Les deux sont pris dans le même piège, s’affrontent, incapables de se séparer. Mais n’ont pas la même stratégie de survie : l’un écrase et l’autre se laisse écraser.

 

L’autonomie affective, c’est être dans le plaisir avec les autres et non pas dans le besoin. C’est faux que nous sommes tous des dépendants affectifs. En revanche, c’est vrai que l’être humain est un animal de meute et qu’il est fait pour vivre en couple, mais pas avec n’importe qui et pas à n’importe quel prix. Ce qui fera la différence, c’est la capacité de chacun à se respecter pour se faire respecter. Une rupture est douloureuse pour tout le monde, équilibré ou pas, mais c’est la capacité à s’en remettre qui fera la différence : la personne autonome affectivement aura compris que pour s’aimer, en couple, il faut être deux et que l’autre a démissionné. Ou que lui-même ne trouve plus son intérêt dans la relation ou qu’il s’est simplement trompé de personne, donc passera à autre chose, avec un deuil de courte durée. La personne en déséquilibre, elle, voit son besoin de reconnaissance anéanti, son espoir d’être touchée s’écroule et sa terreur de l’abandon et du rejet refait surface, comme un tsunami ou un tremblement de terre qui dévaste sa vie. Elle est alors incapable de fonctionner, arrête de vivre, dépendant complètement de la bouteille d’oxygène que l’autre représentait, croit que la terre s’ouvre sous ses pieds, qu’elle tombe dans un gouffre sans fond où il fera froid et nuit tout le temps. Je le sais, je l’ai souffert, je l’ai vécu et comme disait Jules César : « Veni, vidi, vici ! » Mon histoire finit bien, parce que la dépendance affective, je l’ai vaincue : on en sort !

 

Bien sûr, vous pensez ne pas être touché par ce cancer qui ronge le cœur et l’âme parce que vous êtes capable de rester célibataire : vous êtes peut-être « porteur sain de la maladie » (ce n’est pas une maladie, j’emploie juste une métaphore : la dépendance affective et émotive est le résultat d’une mauvaise programmation, qui se déprogramme) et le « virus » se réveillera dès que vous rencontrerez quelqu’un (lisez l’article : http://www.machronique.com/21378/) Et les « attaques virales »  seront de plus en plus violentes, car vous irez vers des conjoints de plus en plus déséquilibrés, qui partiront, à chaque fois, avec un morceau de votre confiance et votre estime, jusqu’à ce que vous soyez dépecé… Vous jetez souvent la dépendance affective au visage d’une personne qui est… votre conjoint : mauvaise nouvelle, s’il l’est, vous l’êtes aussi ! Une femme m’a téléphoné, chuchotant « pour ne pas que son conjoint l’entende que celui-ci était dépendant affectif », avec un ton méprisant. Je lui répondis « Chère Madame, j’ai une grande nouvelle, s’il l’est, vous l’êtes aussi ! » Elle a raccroché !

 

La dépendance affective prend plusieurs formes : vous buvez plus que de raison,  vous prenez de la drogue, vous avez une compulsion à la nourriture, vous faites de l’anxiété, du sport à outrance, travaillez sans arrêt, êtes dépressif ? Alors, ne vous moquez pas de celui ou celle qui a des difficultés à quitter celui ou celle qui lui nuit. Quand votre manque de confiance et d’estime vous pousse à penser que vous ne valez rien, vous allez vers un moins que rien, et moins que rien, ce n’est pas grand-chose, pensant qu’il vous aimera. Qui pourrait aimer une personne qui ne s’aime déjà pas ? La dépendance émotive, c’est vouloir désespérément s’aimer à travers l’autre qui ne s’aime pas non plus et vous demande le même service. Je te demande de me rendre le service que tu me demandes de me rendre. Vous me suivez ?! Dans les cas extrêmes, en plus de la violence verbale et physique, des femmes en sont arrivées à se prostituer pour le premier qui leur portait de l’attention. Les proxénètes ont le flair pour détecter une jeune femme en déperdition, dont jamais personne ne s’est occupé et surtout pas ses parents. Le peu d’attention et d’affection qu’ils lui donneront suffira pour la faire tomber dans leur filet. Vous connaissez la suite…

 

Tous les jours je travaille avec des personnes que ce fléau a anéanties, sans faire de bruit. Elles tombent comme des mouches, sans comprendre ce qui vient de les frapper.  Il est important que vous connaissiez ce sujet, ce mal qui, par ignorance, est peut-être en train de vous grignoter. Tu vois la paille dans l’œil de ton voisin, mais tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien… Mais vous n’y faites pas attention, vous avez l’habitude de souffrir de sacrifices, de concessions et de compromis qui vous inscrivent dans le camp des soumis. Posez-vous ces simples questions : suis-je heureux ? Ai-je confiance en moi ? De quoi ai-je peur ? Est-ce que ma vie va bien ? Qu’est-ce qui m’empêche d’avancer ? Une femme est venue me voir hier soir, après la conférence que je donnais à Montréal, au centre Anamaya : elle était en larmes et elle m’a dit : « Je suis très émue de vous rencontrer, parce que j’ai longtemps cherché les réponses à mes souffrances et je les ai trouvées dans votre livre, « Le syndrome de Tarzan », maintenant, je sais ce dont je souffre et je n’ai plus qu’à le régler ». Il est temps de vous regarder en face, de travailler sur votre confiance et votre estime, seul antidote à ce mal qui décime nos rangs,  emporte nos proches (suicide, dépression), paralyse de plus en plus notre économie, vous tétanise. Et cessez donc de traiter les autres de ‘dépendant affectif’, car dans la cour de récréation, la vérité sortant de la bouche des enfants, on vous répondra : « C’est celui qui dit, qui y est ! ».

 

 

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