Fans de Roch Voisine : un petit cadeau pour vous !
A l’occasion du lancement du nouveau CD de Florence K. « La historia de Lola », que je vous recommande d’acheter, parce que vous serez incroyablement surpris par son talent (Florence K. est auteure, compositrice, interprète et parle plusieurs langues !), j’ai rencontré Roch Voisine. Comme vous le savez, si vous êtes un habitué de mes émissions de radio, si vous lisez mes chroniques (machronique.com) ou si vous m’avez vue en conférence ou à la télévision et, pire, en coaching, je suis plutôt « joyeusement ingérable » et c’est un « tsunami » qui vous arrive dessus (c’est le surnom que m’a donné mon bel éditeur Mathieu Béliveau !). C’est ainsi que j’ai croisé le chemin de Roch Voisine et c’est à ses fans que je m’adresse. Pour ceux qui le détestent (bande de jaloux : qu’est-ce qui vous enrage le plus, qu’il ait une belle voix, du talent, qu’il soit beau ou les trois en même temps ! Allez donc lire mon article sur le jugement et la critique : tous jugements et critiques négatifs parlent de vous et non de celui que vous essayez misérablement d’égratigner !). Vous savez que je suis une femme de terrain et que j’aime vous faire partager les expériences qui me traversent le corps, alors régalez-vous de la suite, surtout les fans européens qui habitent loin de Montréal !
Comme vous le savez certainement, après le lancement d’un nouveau CD, une fois les journalistes et caméras partis, Florence K. retrouve son entourage proche au restaurant, pour prolonger la fête. Roch est là, avec nous, et je lui tombe dessus comme la misère sur le pauvre monde, avec mon livre « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur) que ma relationniste personnelle, Karine Daigle (présidente de Zone K.), qui m’accompagne dans tous les événements, m’a fourré dans les mains pour la photo. Karine est une jeune femme brillante et allumée « vite sur ses patins » qui n’en loupe pas une ! Me voilà donc dans les bras de Roch : croyez-moi, j’en ai profité et je dois dire franchement que… pas lui ! Il était d’ailleurs accompagné et elle nous l’a « prêté » de bonne grâce. De toute façon, vous savez que je suis redevenue vierge – si vous ne le savez pas, lisez mon livre ! – et que je me réserve pour le « Mâle Alpha » qui entrera dans mon lit pour toute la vie : il m’épousera ! Quoi qu’il en soit, les filles, j’imagine vos yeux écarquillés pendant que vous me lisez ! Et oui, quelques minutes dans les bras de Roch, il y en a qui se damneraient ! Je ne suis pas une « groupie » à l’affut de la moindre photo avec une vedette (c’est Karine, ma relationniste, qui me force à chaque fois !), cependant ma fille Cassandre a grandi avec Roch, parce qu’il a toujours été à mes yeux un très bon chanteur et un très bel homme. Cassandre, comme moi, avons craqué sur le CD « Je te serai fidèle » et nous le connaissons par cœur. Nous aimons la musique, les textes et sa voix. D’ailleurs, mon compatriote, Jean-Jacques Goldman figure dans la liste des auteurs/compositeurs. Alors, je ne pouvais pas manquer l’occasion d’épater ma fille, en demandant à Roch une photo avec lui.
Ce que je veux vous dire, tout simplement, c’est que Roch Voisine a vu lui arriver dessus deux joyeux lurons, Hany Khoriaty (fier papa de Florence K. dont la maman est Nathalie Choquette, la Diva révolutionnaire) et moi. Il nous a accueillis de façon calme et posée, supportant nos « singeries » et nos plaisanteries avec courtoisie et patience. Des fans, des groupies, il en a croisé par milliers : sa carrière est longue. Vous êtes-vous jamais demandé ce que ressentent les personnes comme lui, adulées, reconnues partout, sollicitées ? Combien de photos a-t-il faites, combien de pauses a-t-il prises, à combien de personnes a-t-il parlé, a-t-il souri ? Je l’ai senti fatigué et pourtant accessible. Il aurait eu le droit de nous envoyer promener, de montrer un signe d’agacement, de mettre un terme au temps que nous avons pris sur son temps. Je l’aurais compris. Il ne l’a pas fait. Après le souper, en le quittant, nous l’avons remercié pour avoir enduré nos frasques et il nous a souri. Il a gagné tout mon respect.
Vous qui rêvez d’une vie de star, imaginez-vous ce que cela représente ? Vous voyez le bon côté : la célébrité, l’argent, la gloire, la réussite et toutes les femmes ou les hommes à vos pieds. Avez-vous également imaginé que si vous démontrez le moindre mouvement d’humeur en public, parce que vous en avez assez, parce qu’on vous sollicite sans arrêt, sans ménagement, vous serez jugé ? Je me souviens d’un Patrick Bruel qui avait fait une crise de nerfs : il avait tenté d’aller souper dans une pizzéria sur les Champs Elysées et il fut englouti par un flot de fans. N’y a-t-il pas eu un moment où il aurait vendu son âme au diable, à ses débuts, pour que cette scène lui arrive ? C’est sûr que c’est dur d’être célèbre quand, de temps en temps, on voudrait la vie de monsieur tout le monde : mais ce n’est pas cette vie-là que ces gens-là ont choisie. Une vie d’homme ou de femme célèbre implique des avantages et des restrictions. Que préfèreraient-ils : descendre de leur piédestal et tourner le dos à la célébrité pour aller à la pizzéria du coin ? C’est sûr que certains d’entre eux aimeraient avoir le beurre, l’argent du beurre et ne plus avoir à supporter les fans ! Ces mêmes fans qui font leur notoriété ou leur descente aux enfers. Un métier public et visible dans les médias oblige chaque personne à rester disponible, dans la mesure où ce public reste courtois, juste enthousiaste. En ce qui me concerne, ce sont rarement des photos que les gens me demandent, quoi que ça arrive, mais ils ont plutôt tendance à me demander des conseils sur leur vie et je les donne avec plaisir, parce que c’est mon métier. Coach un jour, coach toujours !
Mon histoire avec Roch, depuis ses débuts, est celle d’une femme qui écoute un beau chanteur (et qui déplore d’ailleurs de ne pas voir autant de beaux chanteurs que les hommes peuvent voir de belles chanteuses avec de belles danseuses dans les clips !), une femme qui vit en France et qui cite toujours Roch Voisine en référence de beauté masculine (j’ai toujours été amateur de beaux garçons, ce qui m’a joué de sérieux tours ! Lisez mon livre pour ne pas tomber dans les mêmes pièges !). Puis un jour, en 2001, j’émigre au Québec, avec mes névroses, je règle ma vie, je deviens coach de réussite, j’écris un best-seller et… je me retrouve dans les bras de Roch Voisine ! Comme vous pouvez l’imaginer, ça n’a jamais été mon objectif, mais en considérant ce cadeau que Roch m’a fait, comprenez que lorsque vous reprenez votre vie en main, comme je l’ai fait, elle vous récompense au-delà de vos espérances. Roch est ma cerise sur le sundae !
Le plus comique, c’est que j’étais devenue, poussée par la dépendance affective, prédateur de gars plus jeunes que moi (à 38 ans, je « prédatais » des jeunes de 20 à 25 ans, très beaux mais… très névrosés !), que je ne jurais que par eux et qu’envisager de rencontrer un homme de mon âge était difficile à accepter. Roch m’a réconciliée avec l’apanage de l’âge : plus il vieillit, plus il est beau et c’est une ancienne toxico des p’tits jeunes qui vous le dit ! Mais derrière sa beauté, sa voix, sa gentillesse, qui est Roch Voisine ? Ce que j’ai perçu, je le garderai pour moi. Souvenez-vous que le plus important pour un artiste, c’est de rester « en haut de l’affiche », comme le dit si bien Aznavour, que la gloire est parfois lourde à porter avec son fardeau de contraintes, qu’elle est difficile à conserver, qu’elle aussi à un prix et que parfois, il est lourd à payer.
Roch, tes fans t’attendent, tu représentes plus que la voix et la beauté : quand tu auras repris ton souffle, reviens nous en-chanter !
