Au cours du mois d’avril, EDF Pulse offrait la possibilité aux internautes de s’associer aux décisions pour l’avenir de l’électricité. Avec ce concours, les Français ont voté pour leurs projets préférés dans trois champs de l’innovation : la mobilité, la santé, et l’habitat. Six projets avaient été retenus par un jury de professionnels et 3 ont été primés. Parmi eux, Wandercraft, un exosquelette déjà repéré par Xavier Niel, et développé par des ingénieurs de Polytechnique, attire particulièrement l’attention…
Un concours qui mise sur l’innovation participative :
L’ambition d’EDF Pulse est donc de stimuler « l’innovation, autour de l’énergie électrique, en vue d’améliorer votre qualité de vie ». Plusieurs personnalités scientifiques ont d’ailleurs été associées à l’initiative. Ainsi, le jury de pré-sélection comprenait des chercheurs du CNRS et du Collège de France. Symbole de la campagne, le clip réalisé par Yvan Attal illustre parfaitement l’engagement des hommes et des femmes pour faire en sorte que « demain soit meilleur qu’aujourd’hui »…
Le projet Wandercraft, « le rêve de pouvoir marcher de nouveau »
Comme le rappelle la jeune équipe lors de la présentation du projet Wandercratf, « la grande innovation de cet appareil (un exosquelette) est d’être mis en mouvement par le buste de la personne. Pas besoin de manette, ni de bouton, le système est intuitif. Surtout, un algorithme sophistiqué permet de s’approcher de la marche naturelle ». Proche du milieu associatif du handicap, le projet de robotique espère contribuer à rendre la mobilité à des centaines de milliers de personne, en leur permettant de réaliser « le rêve de pouvoir marcher de nouveau ».
Un exemple d’innovation technique et financière:
Wandercraft est une jeune société créée en octobre 2012 par Nicolas Simon, Alexandre Boulanger et Vincent Blaclard, trois jeunes Polytechniciens. Pour développer leur concept, et réaliser les premiers prototypes, un partenariat a été contracté avec le Centre automatique et système de Mines ParisTech, l’Institut de myologie, et l’Association française des myopathes. Par ailleurs, la start-up bénéficie aussi d’un business angel de premier plan, en effet, le fondateur d’Iliad, Xavier Niel, a investi 300 000 euros avec le fonds d’investissement Kima Ventures.