En conclusion, s’il n’est pas question d’enfermer votre personnalité dans des cases, nous vous proposons de dresser votre portrait comportemental à l’aide de plusieurs composantes d’intensité décroissante : trois profils-type, trois rôles qui peuvent être antagonistes voire contradictoires et que vous jouez selon les circonstances.
Pour juger de l’importance de ces rôles dans votre comportement global, nous leur affectons un pourcentage.
En tout premier lieu, d’une façon prédominante (37.5%), votre personnage c’est « le sentimental, le gentil »
Vous êtes très sensible au côté affectif des choses, vous aimez vous sentir bien avec les gens et votre environnement en général. Vous donnez la priorité au bien-être plutôt qu’à la raison : vous désirez être proche des autres et qu’ils vous aiment. Vous redoutez qu’ils se détournent de vous. Vous avez du talent pour construire la relation avec autrui et sans être l’animateur dans un groupe, vous pouvez être au moins un élément conciliateur.
En second lieu, d’une façon mineure (17.5%), vous vous comportez tel « le marginal, le fantaisiste »
Vous aimez vous distinguer des autres, être original quitte à être marginal. Vous avez un besoin important des autres aussi bien pour les convaincre que pour vous rassurer. Vous pouvez être aussi critique que créateur. Vous aimez la diversité, la fantaisie, mais vous redoutez l’échec. Dans un groupe, vous savez être joueur et drôle, créer des contacts forts, spontanés, le plus souvent ludiques.
Enfin, un dernier personnage existe en vous, de façon mineure (15.0%) : « l’expert, le moralisateur »
Vous pensez que, dans la vie, il est essentiel de s’appuyer sur les valeurs. Vous aimez l’ordre, la morale. Vous êtes quelqu’un de fiable, soucieux de qualité. Vous aimez prendre des initiatives, et imposer vos vues aux autres si besoin est. Dans un groupe, vous êtes volontiers la personne de confiance.
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Affectif |
Marginal |
Prêcheur |
Autres… |
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38% |
18% |
15% |
29% |
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(prédominant) |
(mineur) |
(mineur) |
La personnalité reste quelque chose de complexe: il s’agit d’en percevoir les facettes positives et celles à améliorer, celles qui jouent des tours. Selon le Petit Robert, « persona », en latin, d’où vient le terme personnalité, est à l’origine un mot étrusque signifiant « masque de théâtre ».
En guise de conclusion, rappelons ce postulat qui fonde L’ Analyse Transactionnelle : notre personnalité s’exprime par un certain nombre de rôles que nous jouons, et que parfois nous jouons et rejouons sans cesse. Il n’en existe pas d’intrinsèquement « mauvais », sauf ceux qui peuvent nous mettre en danger ou mettre en danger les autres.
Mieux se connaître permet de tirer avantage de ses « points forts », et d’identifier les « points à améliorer ». Norman Desmoulins http://coach-et-vous.info
