Vivre heureux, heureuse ! Comment être heureux dans la vie ?
Vous pensez qu’il faut réaliser de grandes choses pour être heureux ? Pas du tout ! Quand je travaille l’Identité avec mes clients, ils ont souvent tendance à croire qu’il faut avoir fait quelque chose d’incroyable, d’original ou de surprenant pour être bien dans sa peau et avoir une belle confiance et une belle estime. Pensez-vous vraiment que gagner les Jeux olympiques, être une star de la chanson ou de cinéma, un grand chef d’entreprise, un chirurgien qui opère à cœur ouvert, un avocat de renom, bref quelqu’un de connu est automatiquement une source de bonheur ? Quelle drôle d’idée ! La plupart des personnes pratiquant les professions évoquées sont… malheureuses ! Je vous le répète : l’argent ne fait pas le bonheur (même s’il y contribue), alors que le bonheur fait l’argent. Si vous gravitez dans un monde de prestige, juste pour le prestige, je vous souhaite bien du courage ! Quand vous êtes dans la profession que vous aimez, vous attirez l’argent que vous souhaitez attirer. Mais si vous choisissez une situation pour la renommée et l’argent qui va avec, vous vendez votre âme au diable et ça ne peut, en aucun cas, vous rendre heureux.
Les personnes les plus heureuses que j’ai rencontrées dans ma vie sont les plus simples qui soient : j’en croise des gens célèbres, riches et hors-norme, mais au premier regard, je sais à qui j’ai affaire et, croyez-moi, ils sont bien loin de tous respirer le bonheur, surtout quand ils atterrissent dans mon bureau ! Cessez donc de croire que parce que vous avez une vie tranquille, vous ne serez jamais heureux : vous avez plus de chance que n’importe qui ! Dans mes amis, qui sont heureux, célibataires ou en couple, personne n’est célèbre, personne n’a fait quelque chose de grandiose, n’a escaladé le Kilimandjaro ou trouvé le remède contre le sida. Chacun a une vie simple, avec le bon job, le bon conjoint ou heureux en tant que célibataire, vit dans le bon pays, le bon domicile et a de beaux projets. Osez me dire que ce n’est pas à votre portée ?! Vous enviez les stars, mais vous n’avez aucune idée de la pression que vivent ces personnes-là. Vous auriez voulu être adulé, connu, acclamé, pensant que c’est cela la vraie vie… Détrompez-vous ! Je connais un facteur qui adore son métier, parce qu’il est libre de bonne heure, après sa tournée et il va à la chasse, à la pêche et fait toutes sortes d’activités en plein air. Vous croyez aussi que l’argent est le remède à tous les maux : faux ! La plupart de ceux que vous enviez ont encore plus de dettes que vous, parce qu’à leur niveau, il faut la belle maison, les deux belles grosses voitures, les vacances hors de prix, et le reste. Ils sont comme vous : quels que soient leurs revenus à cinq zéros ou plus, ils dépensent plus que ce qu’ils gagnent !
Aujourd’hui, comme je vous le répète souvent, ce ne sont plus les guerres, les famines ou les épidémies qui font la sélection, mais la capacité à organiser sa vie : sans quoi vous tomber dans la dépression, le burnout, toutes sortes de phobies, la dépendance émotive provoqués par la dépendance affective. Et ça n’a rien à voir avec votre niveau de vie ou votre notoriété. C’est votre mental qu’il faut travailler, en prenant soin de votre corps. C’est ce que j’enseigne à mes clients : soit vous faites partie de la race des esclaves (esclave de votre passé et des autres), soit vous faites partie de la race des Seigneurs (ceux qui ont la maîtrise de leur vie). Esclave, je l’ai été pendant près de 40 ans : j’ai mis un terme définitif à cette situation le jour où j’ai arraché ma vie des griffes de ma mère. Quand j’ai décidé que ni elle ni personne d’autre n’aurait du pouvoir sur moi, je suis passée dans le camp des Seigneurs. Et j’y reste ! Personne ne peut influencer mon humeur, mon bonheur, ma vie. Même si des événements extérieurs ne vont pas dans le sens que j’avais prévu, ça n’enlève rien à ma sérénité et ma joie de vivre. Souvenez-vous que vous êtes responsable de vos pensées négatives et positives ! Je suis comme les boussoles : vous pouvez me tourner et me retourner dans tous les sens, je ne perds jamais le nord ! Le nord étant le bonheur. Je peux vous assurer que ça en vaut le coup : cette sérénité est accessible à toute personne qui veut aller la chercher et vous êtes souvent plus proche du poteau d’arrivée que vous ne le pensez !
Vous associez souvent la sérénité au Dalaï-Lama, ce qui vous décourage d’autant plus que vous ne voulez pas ou ne pouvez pas avoir la vie qu’il a. Je la lui laisse bien volontiers, car moi non plus, je ne veux pas de cette vie-là. Vous pouvez avoir accès à la sérénité, sans faire trois heures de méditation (je n’en fais d’ailleurs pas, mais si c’est bon pour vous, faites-en !) ou quoi que ce soit d’autre qu’il serait difficile d’intégrer dans votre vie. Certains partent en Inde, d’autres en retraites fermées, d’autres prendront d’autres moyens, plus ou moins coûteux, d’autres viendront faire un coaching avec moi et, entrant dans mon intimité, constateront que j’ai une vie très simple. La même vie que le facteur : j’aime tout ce que je fais, j’ai du temps pour moi, pour ma fille, mes amis et mes clients. Je n’ai rien inventé ! J’ai juste décidé, un beau jour, que je ne servirai plus personne, ni plus à personne : que j’allais jouer pour mon camp uniquement. Ce qui peut vous paraître incroyable, c’est que je n’ai aucun stress dans ma vie : j’ai su tout organiser pour ne pas en avoir et si les choses ne vont pas dans le sens que je souhaite, si je n’y peux rien, je lâche prise. Quelle économie d’énergie ! Stresser est épuisant ! Souvenez-vous de vos 75 millions de millions de cellules dont vous entravez le bon fonctionnement. Moi, mes cellules, j’en ai conscience et je les chouchoute, je sais que je suis responsable de leur bien-être et je les mets toujours dans les meilleures conditions qui soient.
Qu’est-ce que les meilleures conditions qui soient ? Je reste dans ma zone de confort extérieur : si une situation ou une personne me sort de cette zone, je m’en vais. Votre meilleur baromètre, c’est votre confort intérieur : pourquoi vous forcez-vous à fréquenter des personnes que vous n’appréciez pas ? Si c’est sur votre lieu de travail : tenez-les courtoisement à distance. Pourquoi accepter d’aller à des endroits ou à des activités que vous n’aimez pas ? Pourquoi vous contraindre à faire des choses qui vous font souffrir ? Pour faire plaisir, pour qu’on vous aime, pour être esclave des autres ?… Eh bien pas moi ! Je suis pire qu’une vieille mule qui freine des quatre fers, quand on me propose de faire ce qui ne me tente pas ou de voir quelqu’un que je n’apprécie pas : c’est non ! Mais quand c’est oui, c’est un beau oui, parce que ça me fait plaisir. Distinguez donc le besoin du plaisir : quand vous faites quelque chose, est-ce par besoin ou par plaisir ? Est-ce pour vous ou pour les autres ? Pour les autres ?! Esclave ! Que vous croyiez aux vies antérieures, postérieures ou non, vous n’en aurez pas le souvenir : alors, c’est dans cette vie-ci qu’il vous faut aller chercher le bonheur que vous méritez. Personne ne le construira pour vous ; mais une fois construit, c’est une véritable jouissance au quotidien que de vivre cette sérénité, regarder chaque seconde qui passe avec la conscience du bonheur que vous vivez. Mes clients y accèdent, les uns après les autres, timidement au début, puis les deux pieds dedans ! Et nous sommes prêts à montrer les dents quand quelqu’un vient menacer ce bonheur si précieux et si agréable à vivre. Et, encore une fois, c’est bien plus facile que vous ne le pensez. Je ne me lasserai pas de le répéter. Mais je ne suis pas là pour vous convaincre que le bonheur existe et qu’il est facile d’accès : je suis bien trop occupée à le vivre et à en profiter !
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