Lorsque les choses basculent dans la vie, que la tempête s’annonce et que des vents aussi violents que douloureux détruisent ce que vous avez construit, il vous reste un goût amer dans la bouche. Ce plat qui semblait si délicieux sur la carte du menu se relève en fait avoir une saveur de colère, de culpabilité, de tristesse et de frustration, le tout arrosé d’une belle sauce de découragement, parfois trop poivré. Alors que faire lorsque tout semble s’écrouler et que vous avez le sentiment de subir tout ce qui vous arrive?Une crise, quelle qu’elle soit, offre dans son lot de souffrance et de déception ainsi que de riches apprentissages pouvant conduire à faire des choix futurs plus éclairés, mais encore faut-il, pour cela, se donner le temps de digérer ce repas. Elle offre d’abord et avant tout l’occasion de remettre en question l’efficacité et la pertinence de vos actions et décisions qui vous a conduit, en partie ou en totalité, dans la situation où vous êtes. Et c’est peut-être en cela que réside le premier pas à poser pour sortir du rôle de victime et (re)devenir acteur de votre vie.
Souvent, la tentation de se comparer aux autres devient forte. Si votre conjoint ou conjointe vous quitte du jour au lendemain, semble avoir tourné la page avec une facilité déconcertante et se met en ménage une semaine plus tard avec une nouvelle conquête, alors que vous êtes encore dans la peine et le chagrin, la comparaison vous amènera à vous en vouloir de ne pas être comme l’autre, aussi fort. Vous commencez à développer, sans nécessairement le réaliser, de l’envie, des jugements, des reproches et de la culpabilité. Bref, tout ce qui peut vous donner le sentiment d’être encore plus misérable et victime que vous ne l’êtes réellement. Si vous souhaitez vraiment vous comparer, pourquoi ne pas plutôt ramener cela à soi et vous demander ce que vous pourriez faire différemment la prochaine fois?
Les gens ne sont pas toujours ce qu’ils semblent être dans la vie et il est bien difficile d’être dans la tête des autres pour affirmer que l’herbe du voisin est plus verte que la vôtre. Peut-être d’ailleurs que c’est l’inverse?
Trouver son chemin dans la tempête consiste à apprendre de ce que l’on appelle communément « ses erreurs ». Sans elles, vous ne pourriez découvrir de vous-même que vous avez peut-être été trop rapide dans votre relation, que vous avez pris des risques inconsidérés ou inégaux. Sans vos « erreurs », vous ne pourriez apprendre que vous avez peut-être besoin de mieux vous connaître, de développer votre patience, de découvrir une autre partie de vous qui souhaite s’affirmer davantage ou que vous avez négligez. En PNL, on affirme que l’erreur n’existe pas, car elle n’est ni plus ni moins qu’un baromètre vous indiquant si vous chauffez ou refroidissez. Vous savez, comme dans le jeu où on doit découvrir un objet caché et qu’une personne nous guide jusqu’à ce qu’elle dise : « tu brûles » et qu’on trouve ce qu’on cherche. Sauf que dans la vie, vous êtes votre propre guide et c’est à vous d’évaluer si vous êtes proche du but ou pas. Le coach, le thérapeute quant à lui vous permet de trouver un sens à vos « erreurs » et de développer de nouvelles stratégies pour faire monter la température de votre baromètre au maximum! Devenir acteur de sa vie, c’est selon moi se permettre d’apprendre au travers de ce que l’on vit au travers des choix que l’on fait. Si le résultat est plaisant, on garde, sinon on réajuste. Vous allez nourrir votre guide intérieur en restant bon joueur, en évitant le jugement et la comparaison inutiles, pour mettre l’emphase sur ce que vous apprendrez de vous et de vos relations. Développer votre relation avec vous-même vous aidera à créer des relations harmonieuses avec autrui.
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