Le luxe, disait-on, ne connaît pas la crise. Mais en cette période trouble, force est de constater que certains secteurs du luxe, autrefois intouchables, doivent à présent revoir leurs certitudes. L’heure n’est plus aux dépenses faramineuses, aux plaisirs inconsidérés ou aux manifestations ostentatoires de richesse. Même les plus dépensiers sont atteints d’une morosité qui les incite à plus de retenue.
Les riches n’ont cependant pas renoncé au luxe, et certaines branches du secteur se portent mieux que d’autres. C’est le cas de l’industrie horlogère qui, en 2011, restait sereine face à la crise financière mondiale et aborde aujourd’hui l’année 2012 en toute confiance. Au pays des premières exportations horlogères mondiales, l’édition annuelle du salon international de l’horlogerie, Baselworld, ouvrira bientôt ses portes dans un climat objectivement optimiste et serein.
Lors de ce salon mondialement réputé, la crème de l’horlogerie suisse et internationale se réunit, dont la maison Cecil Purnell, marque discrète et confidentielle, établie à Genève depuis 2006, et dont les montres sont toutes des mouvements Tourbillon, une des grandes complexités en termes de mécanique horlogère de haute précision.
Si les clients achètent moins, ils achètent cependant mieux et se tournent vers des objets uniques ou faisant partie des raretés techniques, comme les montres Cecil Purnell, fruit d’un savoir-faire noble et qui représente une véritable valeur sûre.
Ces montres démontrent également l’attachement de la maison Cecil Purnell aux valeurs vraie et sur de la Haute Horlogerie traditionnelle. Certains amateurs de haute horlogerie sont d’autant plus sensibles à la thématique du passé que le secteur a une histoire, note Lucie Courvoisier, auteur de l’ouvrage La communication horlogère, édité récemment par l’Institut du marketing horloger de Neuchâtel. En mettant en avant son passé et ses racines, Cecil Purnell se détachent des modes et acquiert ainsi son intemporalité et sa légitimité.
La maison Cecil Purnell est aussi attachée à une certaine idée de l’intégrité. En témoignent les quelques 50 exemplaires fabriqués chaque année par la maison et qui font toutes l’objet d’une attention et une minutie extrêmes. En 2009, en plein cœur de la crise, Cecil Purnell, sous l’impulsion de son fondateur Jonathan Purnell, réalise son premier modèle entièrement « fait-maison », composé intégralement de matériaux 100% suisse et qui d’emblée séduit les esthètes.
Les temps changent mais la magie du luxe reste intacte. Bien que n’étant pas membre de la Fondation de la Haute Horlogerie, c’est grâce à sa fidélité aux standards de qualité émis par cette dernière que Cecil Purnell s’assure un futur radieux et une place de choix au sein de l’industrie horlogère suisse car les valeurs de la maison n’ont pas de prix pour un consommateur en manque de repères.