Un conseil de Gary Hamel… « Pour être capable de s’adapter à des situations nouvelles, l’entreprise doit disposer d’esprits ouverts. »

Matière à réflexion

9 juillet 2013

par Christian Latour

Un conseil de Gary Hamel… « Pour être capable de s'adapter à des situations nouvelles, l'entreprise doit disposer d'esprits ouverts. »

« Dans la plupart des entreprises, les idées reçues, et profondément enracinées, sont le plus gros obstacle à toute possibilité d’adaptation. »

« Dans un contexte de changement sans précédent, il n’y a qu’une seule manière de se protéger de la destruction créatrice ; il faut s’en charger soi-même. Et la première étape consiste à détruire les croyances qui ont cours dans le domaine. »

Dans cette perspective, voici quelques questions qui pourraient se révéler utiles.

Comment pourrions-nous éliminer 30 %, 50 % ou 99 % de notre structure de coûts ?

Comment pourrions-nous toucher une catégorie de client entièrement nouvelle ?

Comment pourrions-nous offrir à nos clients une solution permettant de décupler leur performance ?

Comment pourrions-nous enchanter nos clients […], au lieu de nous contenter de les satisfaire ou de leur plaire ?

« Il faut se mettre au défi d’imaginer comment on pourrait réaliser quelque chose d’extraordinaire. »

« Ce qui est vrai dans la nature l’est aussi du monde des affaires : le manque de diversité limite l’aptitude de l’espèce à l’adaptation et au changement. »

« L’homogénéité à ses avantages – elle facilite la communication et accélère la prise de décision —, mais elle limite la capacité de réagir face à des menaces et à des opportunités peu familières. Les équipes, à tous les niveaux, doivent refléter la diversité en âge, en genre, en culture et en expérience. »

« En général, le changement nécessite un catalyseur, et le meilleur catalyseur, d’après mon expérience, est quelqu’un dont les opinions et les expériences de vie diffèrent considérablement des vôtres. »

« Chaque fois que surgit un problème important, les dirigeants devraient poser les questions suivantes à leurs collègues et à leurs subordonnés : en quoi ai-je commis une erreur, à votre avis  ? Y a-t-il quelque chose que vous feriez autrement  ? Y a-t-il une opinion que je n’ai pas envisagée  ? »

« Les meilleurs leaders sont ceux qui mettent le plus d’options sur la table avant de prendre une décision, et les entreprises qui ont la plus grande capacité d’adaptation sont celles qui encouragent leurs collaborateurs à exprimer des points de vue non conformistes. »

— Source : Gary Hamel, LA NOUVELLE DONNE — les 5 défis prioritaires des entreprises pour réussir dans un univers plus hostile que jamais, Les Éditions Transcontinental, Montréal, 2013. (voir page 167-169)

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