TROU NOIR AFFECTIF : INSATISFACTION CHRONIQUE
Pourquoi l’être humain pleurniche-t-il toujours après ce qu’il n’a pas et ne regarde jamais ce qu’il a ? Jamais content ! Mes clients me font rire : ils râlent tant qu’ils n’ont pas atteint leur objectif, refusant de considérer tout le chemin parcouru. Parce que l’important, ça n’est pas l’objectif, ce sont les étapes que vous franchissez pour y parvenir. Cette insatisfaction, quand elle devient chronique et que rien ne vous comble ou ne comble votre partenaire de vie, ça pue la dépendance affective à plein nez.
Cette incapacité à remercier (je critique !), à apprécier ce que quelqu’un fait pour vous (je dénigre !), à profiter de belles vacances (je râle !), à déguster un bon repas (je casse du sucre sur le dos du cuisinier/de la cuisinière !), être fier de ce que font vos enfants (je les blâme !), ce que fait votre conjoint(e) (je l’humilie !), prendre plaisir aux fêtes de famille (je les traîne dans la boue !), jouir d’un bon voisinage (je les diffame !), réaliser que j’ai un bon patron (je ternis sa réputation !), de bons collègues de travail (je crache dessus !), bref, vous devenez une caricature ambulante d’aigreur, un personnage acariâtre, déplaisant au possible, hargneux, le style même que je conseille de virer de sa vie : un Trou noir affectif. De toute façon, il faut que vous compreniez : quoi que vous fassiez, un Trou noir affectif vous démolira, elle/il est (mal) programmé(e) comme ça. Ces gens-là ont votre peau, parce que le négatif l’emporte toujours sur le positif : + 1 – 1 = 0
Qu’est-ce qui vous empêche d’échapper à ce style de despote ? Qui reconnaissez-vous dans cette description ? Pourquoi endurer ces mal embouchés ? Ils vous tuent à petits feux, grignotent insidieusement votre confiance et votre estime, démolissent votre vitalité, vous désarticulent, prennent votre âme. Quand Faust fait un pacte avec le diable, il a au moins quelque chose en échange, mais vous, à part vous faire écraser la tête dans la boue ? Vous avez toujours le bâton, mais jamais la carotte. Ou alors toute petite la carotte, minuscule, mais ça vous suffit pour vous figer là. À attendre quoi ? Allumez ! Vous pourriez donner votre vie pour ces insatisfaits chroniques que ça ne suffirait pas ! Vous vous êtes soumis depuis longtemps, ils vous méprisent, vous ridiculisent, vous humilient, vous critiquent parce que c’est devenu un réflexe : plus vous vous laissez faire, plus leur emprise grandit, plus ils vous mettent plus bas que terre. Sachez que le dominateur méprise le dominé.
Moi, ce que je vous en dis, c’est pour vous : vous avez parfaitement le droit de rester là, à vous laisser détruire, jusqu’à ce que vous n’ayez plus assez de ressort, de vitalité, de fierté pour faire cesser ce massacre. Ils ne changeront pas : la seule parade, c’est de les fuir ! Souvenez-vous : plus vous vous laissez dominer, plus ils vous méprisent. Vous n’aurez rien en échange de votre âme, rien ! Ils sont des « handicapés du bonheur » et vous entraînent dans leur chute, ils sont diaboliques et n’ont aucun pouvoir : que celui que vous leur laissez. Vous pouvez parfaitement le leur retirer. Le pire, c’est que mes clients Desperados pensaient que la personne équilibrée du couple, c’était l’autre : le Trou noir affectif, qui paraît si indépendant… indépendant affectif ! Comprenez que l’autre est coupé depuis bien longtemps de ses émotions et que rien ne le touche : enfermé dans sa tour d’ivoire, rien ne l’atteindra : ni votre dévouement, ni vos attaques. Ressentir, c’est souffrir, il/elle ne ressent plus rien. Si, par-dessus tout ça, le Trou noir affectif manque d’intelligence, il/elle est incapable de se remettre en question et, se considérant comme une victime, vous devenant le méchant, il est le bon. Et vous le croyez ! Ils vous fascinent comme le fait un serpent à sonnette avant de vous attaquer.
Comment expliquer à un vampire que vous êtes quelqu’un de bien, que vous voulez faire son bonheur, mais qu’il ne faut pas qu’il vous suce le sang ?! Pour lui, c’est une question de survie. Allons, allons, vous valez mieux que ça : vous méritez le respect. Encore faut-il vous respecter vous-même. Un insatisfait chronique ne sera jamais satisfait. Jamais ! Enlevez-vous de la tête que vous allez le changer. Vous en mourrez avant que le miracle ne se produise.
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