Transmettre et communiquer avec un coach d’affaires à Toulouse par Pascal DION

Pascal DION est un coach professionnel . Il excerce à Toulouse. Issu du milieu de la communication et de la psychologie , on fait appel à lui pour résoudre des problemes personnels, professionnels.

Praticien en thérapie brèves

30 rue des Arbustes/31500 TOULOUSE/06 35 13 18 93

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1. Premier contact

1.1. Etablissement de la communication

La communication, dans un sens large, définie toute opération de transfert ou d’échange d’informations entre un « émetteur » et un « récepteur ». Dans ce sens, la communication ne se réduit pas à l’échange verbal, puisqu’il existe bien d’autres systèmes de communication. Le langage permet l’utilisation d’un ensemble complexe et organisé de signes oraux ou écrits conventionnels, permettant à l’homme de s’exprimer et de communiquer. Quel que soit le type de communication, le transfert d’informations n’est possible que si émetteur et récepteur partagent, au moins partiellement, le code dans lequel a été transcrit le message. Il faut donc faire attention à ce code, au langage utilisé. Plus particulièrement encore en informatique, par rapport au jargon plus que spécifique du domaine. Il s’agit, lors de cette prise de contact de pouvoir se sentir légitime face à ceux qui recevront le savoir. Pour cela il faut connaître leurs attentes en matière d’apport de connaissance, leur environnement (qui est celui qui recevra mon apprentissage, quel est son rôle dans l’entreprise, outils utilisés par l’enseigné, connaissances déjà acquises etc.).

1.2. Les moyens de communication

Afin que l’on puisse parler de véritable communication il faut tout d’abord qu’il y ait un code commun. En effet aucune communication ne peut être efficace si « émetteur » et « récepteur » n’utilisent pas un code commun. Si ce code n’existe pas, il faut le construire avant toute procédure d’apprentissage. Le contenu de toute communication passe par des moyens verbaux (communication orale, écrite) ou des moyens non verbaux (para linguistique, non linguistique). Les premières théories de la communication ont été élaborées au milieu du 20ème siècle par des ingénieurs américains qui cherchaient des solutions aux problèmes techniques liés à la perte d’informations (notamment lors de la transmission télégraphique). Les modélisations qu’ils ont proposées, de portée très générale, ont inspiré plusieurs linguistes, dont Roman Jakobson qui a proposé le schéma de communication le plus simple et le plus connu :

Quand a la communication non verbale maintenant.

Cette dernière commence avec l’aspect physique ou vestimentaire de l’émetteur, du professeur. En effet, même inconsciemment les « éduqués » apporteront une importance non négligeable à l’image que leur renvoie leur éducateur. C’est là, la première communication non verbale. La préparation de l’apprentissage doit tenir compte de cet aspect pour le moins capital. Avant de pouvoir se retrouver en face de ses « élèves » l’éducateur se doit d’imaginer, voire même de répéter le déroulement de la séance, avec son rythme, ses pauses, et aussi d’étudier l’intonation des mots importants. L’éducateur ne peut en aucun cas se contenter de se concentrer uniquement sur le contenu de son cours, sur le savoir et le savoir faire qu’il contient. Face aux « éduqués » l’éducateur doit sans cesse réguler la hauteur du ton de sa voix en se forçant à utiliser un champ lexical « controlé », un code commun afin de pouvoir se faire comprendre et ne pas léser les « éduqués » (code commun : voir début du paragraphe). Il quand même nécessaire d’utiliser un langage spécifique au domaine enseigner afin de participer à la formation. En conséquence de cela, les « éduqués », utiliserons pour communiquer avec « l’éducateur » ou même entre eux des mots qu’ils n’ont pas pour habitude d’utiliser.

En ce qui concerne la communication non linguistique.

Il s’agit d’établir des règles hiérarchiques à savoir ; qui est l’éducateur qui est, ou sont les « éduqués ». Bien que cela puisse paraître évident toutes les didascalies de l’éducation ne se ressemblent pas et si « éducateur » et « éduqués » n’appartiennent pas à la même génération, il peut y avoir conflit dans la communication. Même si il y a une bonne communication verbale ou du moins autre que non linguistique, l’établissement d’un « climat » d’apprentissage et une participation même minimale des éduqués sont des conditions de base pour que les apprentissages soient possibles, l’objectif prioritaire du formateur n’est pas d’établir une bonne communication entre les formés ou un climat d’expression, mais de développer, à travers la verbalisation et les échanges, des démarches d’apprentissage et de conceptualisation, l’acquisition de connaissances, d’attitudes intellectuelles et l’accès à une culture commune, même si ces acquisitions sont toujours inséparables d’enjeux identitaires (Culturellement parlant). Autrement dit, l’ambiance d’apprentissage compte pour beaucoup dans l’objectif de formation de l’éducateur.

Quand nous parlions de didascalies dans le paragraphe précédant nous faisions allusion à la méthode la plus courante selon laquelle un formateur se situerais debout, seul, face à « l’éduqué » pour lui transmettre son savoir. Mais, ce n’est pas le seul moyen de communication. Pour qu’il y ait communication efficace il faut et il suffit qu’existe un déséquilibre entre le savoir du formateur et celui du formé afin que le formateur s’applique à supprimer ce déséquilibre. Dans la configuration suivante, A avec B expliquent à C une notion. Le rectangle trouve son équilibre dans la tension produite entre des personnes à propos du savoir et non plus dans la tension existant entre le savoir et une personne, que celle-ci soit l’enseignant (agir explicatif) ou l’apprenant (agir auto constructiviste). On conviendra qu’il s’agit là d’une démarche inter constructiviste. Le dialogue, la communication s’instaure jusqu’à ce que les locuteurs aient la certitude de s’être accordés ou jusqu’à ce qu’ils sachent ce sur quoi ils ne s’accordent pas.

Article ajouté le 2011-02-04 , consulté 840 fois


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