Henri Proglio, le PDG d’EDF, a été auditionné par le Conseil national du débat sur la transition énergétique, afin d’y présenter sa vision de l’avenir énergétique de la France.
Le chef d’entreprise a défendu le nucléaire français et sa part importante dans le mix énergétique national qui, selon lui, « permet d’éviter 25 milliards d’euros d’importations de gaz et de pétrole ».
Même s’il estime qu’il faut préserver dans les efforts de production d’énergie renouvelable, l’atome dispose tout de même, selon lui, de nombreux avantages, et notamment par rapport à la sauvegarde de l’environnement, puisque l’électricité nucléaire n’émet aucune particule de CO2.
« La plupart des scénarios de prospective énergétique le montrent : l’électricité est un levier de décarbonation efficace, parce qu’elle peut être produite sans CO2 à des coûts maîtrisés et parce qu’elle peut se substituer aux énergies fossiles dans les usages », ainsi précisé Henri Proglio.
Le patron d’EDF a également expliqué qu’il considère que les principaux progrès que doit permettre la transition énergétique concernent les économies d’énergie, tout particulièrement pour les deux secteurs les plus énergivores, le bâtiment et les transports.
« Aujourd’hui, l’enjeu stratégique pour la France, c’est la maîtrise de l’énergie et la baisse de l’usage des fossiles dans les bâtiments et les transports, avec des filières nationales qui créent de l’emploi pérenne en France », a-t-il donc déclaré lors de son audition.