Bonjour lecteur,
tout d’abord, ceci est ma première chronique…. :) , alors n’hésitez pas à commenter tant le contenu que la forme
tout d’abord, je suis un un étudiant qui a déja consacré 8 années scolaires depuis le secondaire dans des domaines variés et ce que j’y ai vu : 1. le livre est encore le moyen le plus utilisé par le système scolaire québécois comme source principale de connaissance. 2. le prof tombe en 2ème, celui-ci a le savoir et, malheureusement, prend du précieux temps à l’écrire au tableau et nous demande de le recopier….. QUOI !
donc, en résumer, on va en classe pour s’écrire un livre, ridicule, notre système scolaire québécois n’a pas évolué beaucoup sur ce point, et je n’ose pas regardé la réforme, puisque celle-ci est tout autant critiquée que j’ai le gout de critiquer mes dernieres années dans le système universtaire.
dans tout les cas, cette première critique se veut (ou voulait) plus constructive, je vais essayer de garder cette colère pour une prochaine critique qui s’intitulera sûrement « défoulement sur notre système scolaire, comment ne pas perde la motivation d’apprendre dans cette burocratie ». Car le but fondamental, je crois, est d’apprendre et non d’obtenir un diplôme, car bien que ce diplôme vous aide a TROUVER un emploi, il vous reste à faire vos preuves pour le garder et bien sûre, pouvoir continuer d’apprendre et de croître tant dans l’entreprise que personnellement.
j’aimerais donc partager au travers de mes chroniques des trouvailles de mon DESS en TIEA (technologie de l’information et environnement d’apprentissage) bref, les technologies éducatives. Je ne suis pas le premier qui mette de l’avant les technologies pour faire évoluer un système qui a déja connu d’autres échecs, le vidéo en classe était supposé être super utile…. comme les miliers de dollars investis pour acheter des ordinateurs plus récents (et oui, nos enfants ne pourrait pas jouer a leur jeux, EUH, rechercher sur internet avec des ordi vieux de quatre ans, voyons….)
premierement, une petite définition s’impose (tiré de mon rapport de lecture, il sera disponible en E-book prochainement)
Un outil cognitif, c’est une technologie généralisable qui supporte, guide et amplifie les capacités cognitives d’un individu. Ils nous aident à se surpasser intellectuellement et partagent une partie du fardeau cognitif d’une tâche complexe. L’utilisateur peut garder le focus sur les tâches intellectuelles en réduisant son effort cognitif requis pour les tâches peu importantes. L’outil cognitif « permet d’effectuer des actions autrement difficilement réalisables»[1]( extrait du livre Conception et analyse d’une interface semi-structurée dédiée à la co-résolution de problème)
Carte conceptuel
Les cartes conceptuelles sont des logiciels permettant la disposition de concept reliée entre eux par des relations. Une carte conceptuelle peut être réalisée sans l’aide d’un ordinateur, par contre, le logiciel supporte le processus de création et d’organisation et automatise certains processus. Le processus avec l’ordinateur donne un meilleur résultat qu’un produit réalisé sur papier puis digitalisé. « Concept maps help to organize learners’ knowledge by integrating information into a progressively more complex conceptual framework »[1].
L’outil aide à la compréhension de l’inter-connectivité des concepts, il aide à structurer ses connaissances. Il est important pour les apprenants de construire leurs propres cartes conceptuelles pour favoriser la compréhension et la rétention et avoir une vue d’ensemble personnelle.
Les cartes conceptuelles construites peuvent servir d’évaluation en les comparant à celle construite par le professeur, un expert du domaine ou d’autres cartes créées par l’individu. La construction reflète les connaissances structurelles du créateur. La comparaison d’une carte conceptuelle avec celle d’un expert peut permettre certains diagnostiques ou de simples auto-évaluations « The semantic nets learners generate after instruction reflect the growth of their knowledge structure »[2] p.67 Les cartes conceptuelles servent à représenter les connaissances de façon structurée
Les logiciels peuvent aussi être utilisés pour organiser et planifier des idées, des arguments, des processus et servir d’instrument d’analyse.
La carte conceptuelle est l’outil le plus flexible. Elle est utile pour représenter le qualitatif. Une caractéristique minimale d’un bon logiciel de cartes conceptuelles est la possibilité d’un choisir ou décrire le type de lien entre les concepts. Les logiciels de cartes conceptuels sont généralement facile à apprendre, de une à deux heures d’apprentissage.
Mot est un très bon outil de carte conceptuelle. Ce logiciel intègre un formalisme dans la forme des éléments et catégorise tout les types de liens en 6 catégories. Une fois le formalisme appris, visualiser une carte conceptuelle se fait très facilement. L’utilisateur peut tout de même ignorer le formalisme et l’utiliser pour modéliser des phénomènes. Mot permet aussi de créer une carte conceptuelle à l’intérieur de chaque concept, créant une hiérarchie de cartes conceptuelles. Il est disponible en français et en anglais à l’adresse
http://www.cogigraph.com:90/cogigraph/article.php3?id_article=19
Cmaptools est un logiciel de carte conceptuel gratuit, téléchargeable à l’adresse http://cmap.ihmc.us/download/ . Ce logiciel permet de créé une quantité importante de concepts liées. Ces liens peuvent être décrits et reliés à plusieurs concepts à la fois. De plus, chaque concept peut donner des options comme ouvrir une nouvelle carte conceptuelle ou donner un lien vers une image, un document ou simplement un lien internet. De plus, les cartes créées peuvent être exportées en temps qu’image ou format PDF et peuvent être rendues disponibles à toute la communauté de Cmap. Par contre, ce logiciel doit être utilisé en ligne ou l’installation d’un serveur sur le réseau sera requis. Le logiciel est aussi très simple d’utilisation et les auteurs offrent plusieurs tutoriels à l’adresse http://cmap.ihmc.us/
[1] Computers as Mindtools for Schools: Engaging Critical Thinking p.60
[2] Computers as Mindtools for Schools: Engaging Critical Thinking p.67
merci de m’envoyé vos commentaires, critiques, idées, je serais intéressé a en apprendre plus, me faire corriger et surtout, améliorer notre système scolaire. De plus j’espère garder assez de colère positive (et oui, je suis persuadé que ca peut etre canaliser en positif !!) pour vous en partager plus
donc…
a la prochaine j’espère
Etienne