Technique d’aménagement d’un lagunage pour eaux usées

L’assainissement associé au lagunage pour eaux usées est le nec plus ultra des systèmes d’épuration écologique. La technique requiert l’installation d’une série de bassins et de la  plantation de lagunes.

Bien que la technique soit considérée comme champêtre, elle est d’une rare robustesse et ne nécessite  aucun investissement conséquent. Même si le système du lagunage est très apprécié des écologistes, il présente des limites et des inconvénients. Ce mode d’assainissement ne peut convenir qu’à une collectivité réduite. Par ailleurs, un tel emménagement exige de larges espaces pour assurer une efficacité optimale. Étant donné que le lagunage ne se suffit à lui même en étant non règlementé. La mise en place d’un dispositif de traitement des eaux usées comme des fosses toutes eaux sont par conséquent une nécessité.

En ce qui concerne l’entretien, il faut s’adonner à un récurage des boues formées et déposées au fond des bassins, et ce, tous les cinq ou dix ans selon le volume des résidus accumulés. Au sujet des lagunes, il est nécessaire d’envisager la plantation de lagunes de tailles différentes. Les petites plantes sont des lagunes appelées  microphytes, les grandes plantes quant à elles sont connues sous le nom de  macrophytes.

L’écoulement de l’eau d’un bassin à un autre doit par contre s’effectuer par gravité.  Le lagunage assure le traitement des eaux usées de manière naturelle. Des algues vertes poussent et vivent des nutriments contenus dans les eaux évacuées. L’oxygène produit par les plantes et libéré au niveau de la surface permet à des bactéries aérobies (ayant besoin d’oxygène pour survivre) de se développer. La présence de ces bactéries est capitale, car elles sont utiles pour oxyder des matières organiques.