SOURIRE OU NE PAS SOURIRE : LÁ EST LA QUESTION !
Je me suis laissée dire que les bébés sourient pour attirer l’attention de leur mère, depuis que madame Cro-Magnon a perdu ses poils et qu’ils ne peuvent plus s’y accrocher. Ils souriraient pour attendrir leur maman, afin qu’elle veille sur eux. Est-ce vrai ? Je n’en sais rien, mais je trouve ça mignon. Ce que je sais, en revanche, c’est que lorsque nous sommes en présence d’un nourrisson, nous sommes flattés quand il nous sourit et aimons cela des enfants également. Puis nous l’apprécions des adultes, enfin, nous devrions. Parce que les choses se corsent, quand vous faites des erreurs d’interprétation. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, le sourire, c’est un élément que je vais considérer chez chaque personne que je croise et, surtout, chez un homme. S’il ne sourit pas, sa candidature est rejetée d’office !
Vous êtes nombreux et nombreuses à ne pas savoir distinguer un sourire avenant d’un sourire engageant. Chacun aura sa propre émotion derrière un sourire : un homme vous sourit et vous pensez qu’il vous drague, une femme vous sourit et vous voilà amoureux. Et puis, il y a ceux qui prennent le sourire pour ce qu’il est : un rayon de soleil envoyé d’une personne à une autre, sans interprétation particulière. Dans ce monde où vous ne savez plus qui doit draguer qui, si c’est la femme qui doit faire les premiers pas ou l’homme, tout le monde est perdu. Du coup, pour certains, tout sourire est accueilli comme les babines qui se retroussent sur les dents d’un prédateur affamé ! Pour d’autres, vous pensez que la personne vous envoie un signal d’intérêt et vous vous mettez à fantasmer ou alors vous fuyez à toutes jambes, alors qu’il ne s’agit souvent que d’un sourire de courtoisie. Comment vous y retrouver ?
Et puis il y a ceux qui n’osent plus sourire à personne, terrifiés d’envoyer le mauvais message aux autres. Devinez ce qui fera la différence entre une personne qui sourit à tout le monde et une personne qui n’ose plus ou qui interprète de travers chaque attention ? La confiance ! Eh oui, encore elle ! Quand vous êtes heureux et que vous avez confiance en vous, vous souriez à tout le monde et si quelqu’un prend votre bonne humeur pour de la drague, ça lui appartient. Si cette même personne, homme ou femme, passe à l’attaque et vous drague, à vous de la remettre à sa place gentiment. Pourquoi priver de votre joie de vivre ceux qui l’accueilleront avec plaisir, parce que d’autres croiront que vous leur faites des avances ? Ils croiront bien ce qu’ils voudront. Ah, cette bonne vieille peur du jugement des autres !
J’ai toujours le sourire et j’imagine que certains ont dû penser qu’ils me plaisaient et que je les draguais. En écrivant ces mots, je réalise qu’aucun n’a donné suite (oups !) : faut croire que je les ai terrifiés ! Mais peu importe ce que les autres pensent, hommes ou femmes : je plaisante avec tout le monde et je souris souvent parce que je suis heureuse. Et un sourire en amène souvent un autre en réponse. Parfois enfermé dans votre peur d’avoir à repousser quelqu’un, vous n’osez plus sourire. J’en entends des clientes en coaching qui me parlent du voisin qui leur sourit ou du collègue de travail et elles ne savent plus sur quel pied danser. Sur aucun. Il vous sourit, souriez en retour, c’est de la simple politesse. Et si sa démarche se veut effectivement séductrice, il faudra qu’il passe la vitesse supérieure, au lieu de sourire béatement chaque fois qu’il vous voit !
Ce qui vous terrifie, c’est surtout que votre sourire soit associé à des avances qu’il faudra repousser. D’autant qu’une femme ne souhaite pas passer pour une « allumeuse » ou une aguicheuse. Dans certaines professions plutôt masculines, on trouve des femmes qui n’osent pas sourire, de peur de se retrouver submergées par une vague de prétendants tous persuadés qu’ils ont reçu le feu vert pour avancer. Elles deviennent alors revêches et sèches pour décourager les « rapides à fantasmer », faisant subir le même traitement à ceux qui n’ont aucun intérêt, mais souhaiteraient des relations de travail plaisantes. Pas facile de se positionner. Rappelez-vous : votre site Internet subliminal est là pour indiquer aux hommes que vous êtes là pour travailler et non pour « faire votre marché ». A l’âge de 23 ans, j’étais la seule femme dans une écurie de chevaux de courses au milieu de 25 gars, parfois mal dégrossis, mais que je forçais au respect. Parfois à coups de fourche ou de balai, je dois bien l’avouer. Mais ils savaient tous que j’étais là pour les chevaux et non pour ceux qui les montaient.
Comprenez-vous que lorsque vous avez confiance en vous, vous souriez sans retenue parce que vous êtes heureux ? Et si quelqu’un interprète de travers votre gaieté, vous saurez bien le/la décourager, très poliment. Ce qui est à retenir de cette chronique, c’est qu’il faut être authentique. Si vous êtes une personne charmante, homme ou femme, restez-le. Afficher votre sourire éclatant, votre belle joie de vivre, votre humour parce qu’ils font plus de bien que de mal à ceux que vous croisez. Et si certains se demandent si vous les « cruiser » « (courtiser », en Québécois), ils n’auront qu’à vous poser la question et ils auront la réponse. Soyez qui vous êtes, soyez authentique et… souriez !
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